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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 63

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L’accueil des familles immigrées, un projet spécifique

Article de Sophie Liechti

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 302, février 2022, pp. 34-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Interculturel, Immigration, Langue, Séparation, Mère, Enfant, Soutien à la parentalité, Intégration, Suisse

Recif, association suisse pour femmes immigrées, a pour mission de favoriser leur intégration à travers la dispensation de cours et l’organisation d’activités. Elle leur propose également d’accueillir leurs enfants dans un espace dédié, sous la responsabilité d’éducatrices de l’enfance (l’équivalent des éducatrices de jeunes enfants en France) assistées par de nombreuses volontaires, dont certaines sont d’anciennes bénéficiaires. Depuis sa création, l’association met en œuvre des pratiques éducatives originales autour de l’interculturalité au quotidien.

L’épopée d’un exilé en quête d’asile

Article de Mitterand Mardoché, Hanane Bouseta, Florence Sajot

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 59-70.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Récit de vie, Migration, Exil, Intégration, Voyage, Militantisme

Cet article relate le parcours d’un exilé camerounais, Mitterand, qui pour fuir la dictature, place sa confiance chez des passeurs pour rejoindre l’Europe. Son voyage se transforme rapidement en véritable cauchemar alternant entre espoirs et désillusions. Son récit lève le voile sur les arcanes de l’exil.

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Être "mineur non accompagné" en milieu rural. Trajectoires, discours et représentations de jeunes migrants accompagnés par l’Aide sociale à l’enfance en Ariège

Article de Slimane Touhami

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 45-58.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, ASE, Représentation sociale, Milieu rural, Intégration, Récit de vie, Expérience, Accompagnement, Migration, Ariège

L’accompagnement des jeunes dits « Mineurs non accompagnés » se pratique aussi en ruralité. Une enquête menée en 2020 auprès de jeunes en Ariège (09) offre l’occasion d’accéder à une subjectivité encore trop souvent ignorée. Des « voix de l’intérieur », restituées ici sous forme de verbatims, dont la reconnaissance participe à la réussite d’un parcours d’intégration.

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Réfugiés : accueil en milieu rural, facteur d’intégration

Article de Sophie Massieu, Flora Peille

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3234, 19 novembre 2021, pp. 6-11.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigré, Mineur non accompagné, Milieu rural, Réfugié, Accueil, Autonomie, Bénéficiaire, Intégration, Population, Travail social, Solidarité, Règle, Loi

Dossier composé de 4 articles :
Réfugiés : accueil en milieu rural, facteur d’intégration
Réfugiés : un accueil rural efficace mais limité
« Les travailleurs sociaux coincés entre solidarité et nécessité d’appliquer des règles »
Mineurs non accompagnés : de multiples déterminants à la réussite de l’accueil

Le travail d’inclusion en UPE2A : l’exil dans la langue, un point d’appui pour la rencontre avec l’autre

Article de Ilaria Pirone

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, n° 91, vol. 5, 5-2021, pp. 65-79.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Enfant, Étranger, Exil, Enseignant, Relation éducative, Rencontre, Accueil, Altérité, Acquisition des connaissances, Langue étrangère, Intégration, Posture professionnelle, Groupe de parole, Interculturel, Pédagogie, Enseignement, Paris

À l’appui de l’analyse d’entretiens de recherche non-directifs, l’objet de cette contribution est de montrer comment les missions spécifiques des professeurs des écoles référents des Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) et la rencontre avec ces enfants nouvellement arrivés suite à des déplacements forcés et à des périples migratoires propres de notre époque, conduisent les enseignants à un travail particulier sur la question de l’altérité, où la langue devient un enjeu de rencontre et l’exil un point d’appui. Les entretiens font émerger comment très souvent les professionnels, à leur insu, s’appuient sur des expériences intimes d’exil subjectif, c’est-à-dire sur des points d’altérité intime, pour essayer de composer avec cette altérité extime que représentent ces élèves, enfants de l’exil. C’est à partir de ce point d’exil que la relation éducative devient un lieu d’hospitalité.

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"Villes et territoires accueillants" en France et ailleurs

Article de Anouk Flamant, Thomas Lacroix

Paru dans la revue Migrations société, n° 185, juillet-septembre 2021, pp. 15-204.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Milieu urbain, Commune, Collectivité territoriale, Immigré, Exil, Réfugié, Accueil, Politique, Intégration, Hébergement, Solidarité, Citoyenneté, Association, Élu local, Villeurbanne, Nantes, Grenoble, Strasbourg, Grande Synthe, Marseille, Bristol, Barcelone, Maroc, Naples, Palerme

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Les parents migrants et le dispositif "Ouvrir l'école aux parents pour la réussite des enfants" : réappropriation et émancipation

Article de Pierre Périer

Paru dans la revue Migrations société, n° 185, juillet-septembre 2021, pp. 205-220.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Parents, Immigré, Parent d'élève, Intégration, Participation, Mère, Formation, Langue, Apprentissage, Émancipation, Autonomie

Le dispositif dénommé « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants » (OEPRE) figure parmi les leviers mobilisés par les pouvoirs publics pour l’intégration des familles migrantes, sous la forme notamment d’un apprentissage de la langue française et des valeurs de la République. Cette politique s’appuie en particulier sur les moyens de l’école afin que les participants endossent un rôle de « parent d’élève », conformément au modèle de la coopération ou coéducation. L’enjeu de la maîtrise de la langue répond effectivement à une préoccupation scolaire très présente chez les mères rencontrées dans le cadre des ateliers de formation, mobilisation qui n’est pas un gage de compétence pour résoudre les difficultés de l’enfant. Cependant, l’enquête réalisée au sein de plusieurs établissements scolaires de l’académie de Créteil montre que leur participation prend sens au-delà des objectifs affichés, car elle engage un processus d’autonomisation et d’émancipation des mères, accédant à une reconnaissance nouvelle au sein de la famille et dans l’espace public.

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Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Au-delà de l’aller-retour : bifurcations, circulations et transactions du doctorant subsaharien en Europe

Article de Eric Essono Tsimi

Paru dans la revue L'Autre, vol. 22, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 95-104.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étudiant, Mobilité professionnelle, Stéréotype, Représentation sociale, Organisation administrative, Intégration

Cet article s’inspire de l’approche intersectionnelle pour réaliser une analyse des difficultés rencontrées par les doctorants d’Afrique subsaharienne lors de leur mobilité en Europe. Il explore la manière dont l’origine, la couleur du passeport et les contraintes réglementaires influencent les expériences de recherche de ces étudiants. En proposant une analyse biographique, l’auteur examine les conséquences de la mobilité réduite des doctorants subsahariens. Les résultats suggèrent que les barrières de classe, de race et administratives ont un impact lourd sur cette population étudiante.

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Le droit au séjour  : une hospitalité conditionnelle

Article de Isabelle Chevalier, Sylvie Gaulène

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 165-172.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Immigration, Bénévolat, Intégration, Droit d'asile, Réfugié, Législation, Opinion publique, Éthique, Travailleur social, Solidarité, Militantisme, Don

L’État, par la mise en place des dispositifs et lieux d’accueil, tente de répondre aux besoins des migrants mais aussi de démontrer qu’il maîtrise le flux de cette immigration. Cependant, d’autres formes d’accueil existent en parallèle : ces initiatives associatives ou individuelles, qui relèvent du bénévolat et de l’action citoyenne, s’efforcent de combler les manques des politiques publiques. Ces actions relèvent de parcours individuels et d’une hospitalité qui traverse le temps.

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