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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 87

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“Passer d’un risque perçu à un risque acceptable”

Article de Marie Nahmias, Martin Caouette

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3248, 25 février 2022, pp. 28-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Accompagnement, Usager, Personne handicapée, Risque

Chercheur à l’université du Québec, Martin Caouette revient ici sur les défis que soulève l’autodétermination des personnes handicapées et sur la façon dont les professionnels peuvent les aider à agir, libérées des influences extérieures.

Les conditions de l'innovation en travail social inhérentes à l'approche centrée sur le DPA-PC

Article de Nelly Deverchère

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 64-72.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Empowerment, Usager, Relation travailleur social-usager, Innovation, GIRONDE

Cet article se base sur les résultats d’un travail de recherche mené en 2016 sur la participation des personnes au sein des services publics d’action sociale du Département de la Gironde – collectivité ayant formé une partie de ses travailleurs sociaux à l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC). Il cherche à démontrer en quoi cette approche est une forme actuelle d’« innovation en travail social », définie par Stéphane Rullac comme une solution pour articuler de nouvelles réponses du travail social tout en renforçant ses valeurs. Alors que « le travail social peine à faire valoir sa capacité à innover, du fait de son incapacité à la démontrer, et aussi en raison d’une certaine forme de répugnance à le faire » (Rullac, 2021, p. 145), cet article permet de saisir comment les travailleurs sociaux rencontrés détruisent et recréent dans leur activité professionnelle de nouvelles pratiques pour favoriser la participation des personnes accompagnées, et pour leur permettre ainsi de développer leur pouvoir d’agir.

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Le langage du travail social est-il adapté aux usagers ?

Article de Didier Dubasque, Maxime Dauphin

Paru dans la revue Lien social, n° 1305, 16 au 29 novembre 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Langage, Norme sociale, Usager, Famille, ITEP, Établissement social et médicosocial

« Comment qu’tu causes ! » pourrait nous répondre l’usager que nous noyons parfois sous un sabir bien abscons. Rendre notre langage accessible, n’est-ce pas aussi renoncer à une forme de domination ?

La place des familles : de l'intégration à la reconnaissance

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 10, octobre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Rôle, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Reconnaissance, Intégration, Relation triangulaire, Aidant familial, Usager, Équipe soignante, Accompagnement, Communication, Habilitation, ESAT, Projet individualisé, Épidémie, Confiance, Personne âgée, Personne handicapée, Maladie d'Alzheimer

RECONNAISSANCE. Trouver sa place. Conserver un rôle auprès de son proche institutionnalisé, le tout dans un moment de souffrance, où l’aidant se sent fébrile. Mais aussi coupable de ne plus avoir la force de s’occuper quotidiennement de son parent vieillissant ou de son enfant en situation de handicap et de choisir/subir une institutionnalisation. Pendant longtemps, les familles ont été mises de côté, parfois niées ou à peine informées par les équipes dont la priorité était d’accompagner des personnes vulnérables. Progressivement, les textes législatifs et les pratiques ont évolué. La loi du 2 janvier 2002 a marqué un tournant avec la naissance du projet personnalisé, le fameux PAP, et la constitution des conseils de vie sociale. Ces outils ont favorisé une meilleure reconnaissance des proches aidants ce qui a permis l’indispensable partage des informations nécessaires à la continuité des soins.
INCOMPREHENSIONS. Malgré ces avancées notables, de nombreuses familles peinent toujours à trouver leur place. A l’affût du moindre signe de maltraitance, elles surveillent plutôt qu’elles ne veillent sur leurs parents, ce qui provoque souvent des réactions teintées d’agacement chez les soignants. Si les deux parties sont au départ bien intentionnées, elles continuent de creuser le schisme qui les sépare à force d’absence d’échanges et de communication.
EVOLUTION DES PRATIQUES. Si la prise de conscience est lente, elle semble tout de même engagée. En Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap, le travail partenarial, synonyme d’une meilleure qualité de vie pour les personnes vulnérables, leurs familles et par voie de conséquence pour les professionnels, s’impose. Dans le secteur du handicap et de l’enfance, les équipes éducatives choisissent de mettre en avant la relation avec les parents. Depuis quelques années, un nouveau métier a émergé : les coordonnateurs de projet qui facilitent le lien. Si la priorité reste l’envie et les besoins des usagers, les professionnels écoutent désormais la parole des proches. Épaulées, les familles bénéficient d’informations délivrées pour mieux comprendre la maladie de leur proche, des cafés des aidants sont organisés afin de leur offrir un espace de parole et, plus récemment, certains établissements leur ont ouvert les portes : possibilité d’accompagner son proche pour la toilette, de manger avec lui, etc. A ce moment précis, le Covid s’est invité dans les structures qui ont dû fermer leur établissement. Restés à l’extérieur, les proches ont souffert, comme les résidents et les soignants. La crise sanitaire est finalement venue accélérer ce besoin de changement : engager et systématiser de nouvelles pratiques pour que les familles soient des partenaires à part entière.

Sexualité des usagers : vers la fin du tabou ?

Article de Aurélie Vion, Joséphine Sauvaire

Paru dans la revue Direction(s), n° 199, juillet-août 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Usager, Établissement social et médicosocial, Intimité, Accompagnement, Prévention, Information sexuelle, Homosexualité, Réfèrent, Handicap, Représentation sociale, Tabou, Assistance sexuelle, Éthique

Autrefois occultée voire carrément interdite, la vie intime des personnes accompagnées par les structures sociales et médico-sociales constitue désormais une liberté fondamentale mieux reconnue. Au-delà du débat sur l'assistance sexuelle qui concentre l'attention médiatique, la mise en oeuvre de ce droit questionne toujours l'organisation institutionnelle, les pratiques et l'éthique professionnelles.

Chargée de mission Lutte contre les discriminations à la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) d'Ile-de-France, Joséphine Sauvaire a réalisé une étude sur l'accompagnement des personnes LGBTIQ dans les structures d'hébergement de la région. Selon elle, l'orientation sexuelle et l'identité de genre mériteraient d'être mieux prises en compte pour améliorer le soutien des personnes accueillies.

Toutes les structures du champ du handicap de la Croix-Rouge française disposent d'un référent Vie intime, affective et sexuelle. Portée au niveau national, la démarche vise à faire évoluer les pratiques. Zoom sur la maison d'accueil spécialisée (MAS) de Lillers dans le Pas-de-Calais.

La maison d'enfant à caractère social (Mecs) La Grande Chaume, à Avallon (Yonne), fait appel aux professionnels formés aux violences sexuelles du groupement associatif Cithéa. Ceux-ci organisent des activités collectives thérapeutiques auprès des jeunes.

L’Usagent : participation des personnes, expertise usagère et refondation du travail social français

Article de Claire Heijboer, Carine Moreno Saint Martin

Paru dans la revue Écrire le social, n° 3, juillet 2021, pp. 19-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Usager, Participation, Démocratie participative, Travail social, Approche historique, Coopération, Établissement social et médicosocial, Expertise, Participation des usagers

Quels sont les effets de la participation des usagers sur la reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir dans les institutions d’action sociale et médico-sociale ? Nous présentons une enquête en deux volets : l’un exploratoire visant à saisir et caractériser les « rapports sociaux d’usage » (Chauvière, 2006 ; Janvier, 2015) et l’autre interventionnel visant à faire émerger l’expertise des usagers sur leur propre situation dans et avec les institutions, au moyen de la mise en discussion de cette « expertise usagère » (Heijboer, 2019) avec les expertises scientifiques et professionnelles dans une cadre d’un dispositif méthodologique de Recherche usagère coopérative (RUC). Nous faisons l’hypothèse que les usagers sont une des clefs, sans doute la principale, de la reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir dans les institutions.

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La violence des usagers est-elle plus importante qu’avant ?

Article de Ludwig Maquet, Jérôme Bouts

Paru dans la revue Lien social, n° 1294, 27 avril au 10 mai 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Usager, Violence institutionnelle, Inégalité, Valeur

Depuis le temps qu’on nous parle d’une violence de plus en plus brutale et de plus en plus jeune, à quand des bébés en couche-culotte, Kalachnikov à la main ? Évitons le marronnier médiatique, le déni et la psychose, écoutons plutôt l’expertise des travailleurs sociaux !

Comment nommer la personne accompagnée ?

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Lien social, n° 1293, 13 au 26 avril 2021, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Usager, Sémantique, Classification, Pratique professionnelle

Se moquant de l’euphémisation envahissante, Coluche expliquait qu’il ne fallait plus dire aveugle mais «  mal-voyant  », sourd mais «  malentendant  », chômeur mais «  demandeur d’emploi  ». Et de rajouter : plus traiter de connard mais de «  mal comprenant  ». À propos, dans le social, comment fait-on ?

Projet de loi 4D : la mainmise sur les chefs d’établissements serait une erreur

Article de Jeanne Cornaille, Marie Laure de Guardia

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3203, 2 avril 2021, pp. 38-39.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Fonction, Usager, Respect, Droit, Logement, Transport, Fonction publique, Protection de l'enfance, Conseil départemental, Qualité, Contrôle, Tutelle administrative, Établissement social et médicosocial, GEPSo (Groupe national des établissements publics sociaux et médicaux sociaux)

Le projet de loi 4D (différenciation, décentralisation, déconcentration, décomplexification) devant être présenté courant avril en Conseil des ministres laisse peu de place aux politiques sociales et de santé. Mais les deux articles abordant ces sujets augurent des réorganisations inquiétantes en matière de protection de l’enfance en rattachant les directeurs d’établissements à la fonction publique territoriale. Cela nuirait à leur polyvalence et, in fine, à l’accompagnement des jeunes.

Personnes accompagnées : repousser les limites de la participation des usagers

Article de Catherine Abou El Khair

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3190, 25 décembre 2020, pp. 34-36.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Accompagnement social, Conseil de la vie sociale, Capacité juridique, Organisation, Établissement social et médicosocial, Projet, Usager, Famille

Dossier composé de deux articles :
Personnes accompagnées : repousser les limites de la participation des usagers
Conseil de la vie sociale : une facilitatrice au service des jeunes