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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Oser la relation en psychiatrie !

Article de Dominique Friard, Christophe Médart, Tudi Gozé, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 234, janvier 2019, pp. 19-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Distance, Rencontre, Psychiatrie, Psychopathologie, Altérité, Psychose, Émotion, Conditions de travail, Profession médicale, Psychiatre, Souffrance psychique, Peur, Infirmier psychiatrique, Hôpital psychiatrique, État limite, Mécanisme de défense, Attachement, Psychothérapie, Contre-transfert, Projection, Cadre, Démarche qualité, Rogers (Carl)

Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?

La tendresse dans les soins

Article de Edmond Marc, Christophe Pacific, Walter Hesbeen, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 224, janvier 2018, pp. 19-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Psychiatrie, Affectivité, Émotion, Relation soignant-soigné, Psychanalyse, Amour, Cadre thérapeutique, Philosophie, Empathie, Altérité, Écoute, Carence affective, Attachement, Traumatisme, Posture professionnelle, Démence sénile, Éthique

N'est-il pas paradoxal, voire provocateur d'accoler tendresse et psychiatrie ? Pourtant, comment envisager de soigner sans s'engager émotionnellement ? Alors que le soin se construit essentiellement via la relation soignant-soigné, la tendresse s'inscrit comme tonalité au lien thérapeutique. Pour le soignant, oser puis parvenir à se montrer "tendre" requiert un travail sur soi et constitue en quelque sorte une éthique de la sollicitude.

Psychologie positive : de quoi parle-t-on ?

Article de Rebecca Shankland, Emeric Languérand, Antonia Csillik, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 221, octobre 2017, pp. 27-87.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Soutien psychologique, Résilience, Bien-être, Épanouissement, Évaluation, Psychothérapie, Motivation, Psychiatrie, Psychopathologie, Schizophrénie, Relation soignant-soigné, Réinsertion professionnelle, Souffrance psychique, Médecine, Émotion

La psychologie positive est l'étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus, grâce à la mobilisation de leurs ressources. En complément de la psychiatrie "conventionnelle" basée sur la gestion des troubles, cette approche complémentaire, via des outils de développement des émotions positives, propose au patient de se focaliser sur la recherche de son bien-être, à partir de ses propres objectifs et de ses forces.

L’utilisation du soi du thérapeute

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 143-162.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapeute, Soi, Identité, Interaction, Psychothérapie, Intimité, Thérapie familiale, Émotion, Affectivité, Distance, Relation soignant-soigné

En présence de ses patients, le thérapeute pense, éprouve des émotions, des sensations ; il est traversé de souvenirs personnels, d’associations, de métaphores... De ce riche matériel, il ne leur restitue généralement que peu d’éléments relevant de la sphère affective – émotions, sensations, images – car très souvent, il privilégie plutôt les idées, les représentations, les hypothèses, à savoir du matériel issu de la sphère cognitive. De plus, ce qu’il leur communique provient plutôt de son soi professionnel que de son soi privé. Cette double censure a de bonnes raisons d’être car le thérapeute a un rôle professionnel à tenir à l’égard de ses patients. Mais n’est-ce pas là du gaspillage, voire de l’automutilation ? Bien élaborées et moyennant certaines mesures de précaution, les interventions comportant une utilisation plus large du soi du thérapeute sont parmi les plus mobilisatrices. Cet article propose des illustrations cliniques ainsi que des repères méthodologiques pour les construire.

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La régulation émotionnelle au cœur de la danse thérapeutique : rencontre entre la chorégraphie de la famille et la subjectivité des thérapeutes

Article de Nathalie Duriez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, AFERTES-Arras, pp. 445-460.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Psychothérapeute, Thérapie familiale, Approche systémique, Émotion, Subjectivité, Système

Pour Nathalie Duriez, la danse de la rencontre se joue au niveau de la régulation émotionnelle. La famille arrive avec ses habitudes émotionnelles acquises au fil du temps, chacun a sa façon de s’ajuster aux autres. Les thérapeutes ont de leur côté des réactions acquises dans leur famille. La confrontation entre les deux systèmes familial et thérapeutique permettra à la famille de vivre une autre expérience de danse. Cette danse évolue donc avec l’introduction des stratégies de régulation émotionnelle des thérapeutes et devient alors thérapeutique.

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