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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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« Je voudrais juste dormir », le droit au répit pour les parents d’enfants handicapés

Article de Mireille Orth

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 347, mai 2021, pp. 26-31.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, Fatigue, Aidant familial, Souffrance psychique, Repos, Relation enfant-parents, Groupe de parole, Écoute, Isolement, Parents

Le droit au répit est une question aussi sensible que particulière dans l’accompagnement des parents aidants d’enfants porteurs de handicap. Les parents ont besoin de temps pour se reconnaître en position d’aidants, ils ne s’accordent de repos que lorsqu’ils sont épuisés. L’association Aide aux parents d’enfants handicapés se préoccupe de la souffrance de ces parents et milite pour le droit au répit. Elle tente également de sensibiliser les professionnels au repérage des signes d’épuisement et à la préparation de moments de repos dont les familles ont besoin.

Une approche systémique dans la psychothérapie de la patiente anorexique à l’adolescence

Article de J. Debaisieux

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 2, mars 2021, pp. 74-82.

Mots clés : Adolescent, Anorexie, Trouble du comportement alimentaire, Psychothérapie, Approche systémique, Relation enfant-parents, Relation soignant-soigné, Parents

À travers son expérience de psychiatre dans une maison des adolescents, l’auteur nous détaille son approche de la psychothérapie des adolescentes anorexiques dont la particularité est de déconstruire la relation médecin–malade. Après nous avoir expliqué le rôle du psychiatre référent et les bases théoriques auxquelles il se réfère, il nous fait partager sa vision de la psychothérapie (majoritairement à orientation systémique mais sans exclure les autres écoles dont il s’inspire) en s’appuyant sur le déroulement d’une première consultation avec des adolescentes présentant des troubles des conduites alimentaires. C’est en plaçant l’adolescente dans un double-lien thérapeutique et en se dégageant de tout objectif qu’il peut maîtriser ses propres réactions contre-transférentielles et aborder la question du lien, de l’autonomie et de l’impuissance des parents. Ceux-ci sont inclus dans le processus thérapeutique et différentes situations relationnelles sont passées en revue afin de proposer des solutions pour la prise en charge de ces adolescentes anorexiques.

Être enfant et aidant

Paru dans la revue Le Cercle psy, n° 36, mars-avril-mai 2020, pp. 60-63.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Aidant familial, Enfant, Relation enfant-parents, Santé mentale, Accompagnement, Parents

Ils grandissent avec un père, une mère souffrant d'une pathologie psychique. Ces enfants, pour la plupart exclus des réseaux de soins, sont des aidants invisibles.

Qui a peur de la parentalité ?

Article de Jean Sébastien Eideliman

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 255-262.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Parents, Relation enfant-parents, Sociologie, Famille, Parenté, Sciences humaines et sociales

On ne naît pas parent, on le devient. Voilà, pour détourner une célèbre citation, l’idée fondatrice de la notion de parentalité, vocable récent qui est venu s’ajouter à la famille déjà nombreuse des termes issus du latin parentatus, aux côtés de parent (et beau-parent), parenté, parentèle, parental (et monoparental), parentage, apparenter… Proche du terme, récent lui aussi, de « parentalisation » (ou « parentification »), que les psychologues utilisent tantôt pour pointer les enfants qui grandissent trop vite et prennent des responsabilités d’adulte avant l’heure (Chase, 1999), tantôt pour penser le « devenir parent » (Lotz et Dollander, 2004), celui de parentalité permet de souligner, dans une perspective plus sociologique, les manières dont les parents acquièrent et s’approprient leur nouveau rôle. Ce faisant, l’étude de la parentalité permet de dénaturaliser cette expérience, souvent présentée comme relevant de l’inné et de l’instinct (de manière plus forte encore pour les femmes que pour les hommes).

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De l'attention aux enfants au burnout parental

Article de Agnès Florin

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 121, novembre-décembre 2019, pp. 54-55.

Mots clés : Enfance-Famille, Affectivité, Éducation, Enfant, Fatigue, Parents, Parentalité, Qualité de la vie, Relation, Relation enfant-parents, Représentation sociale, Responsabilité

La parentalité positive?!

Article de Patrick Ben Soussan

Paru dans la revue Spirale, n° 91, novembre 2019, pp. 15-119.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Éducation familiale, Relation enfant-parents, Éducation, Pratique éducative, Théorie, Bientraitance, Soutien à la parentalité, Responsabilité, Parents, Langage, Bien-être, Jeune enfant, Norme sociale

Livres, blogs, stages, conférences... L’éducation positive est partout, multipliant les incitations à une « parentalité bienveillante », non-violente. Les 10 commandements de la parentalité positive, les 14 outils de parentalité positive, les 5 clés pour tout comprendre de votre enfant...! Mais cette approche constitue-t-elle une vraie révolution éducative ? Contribue-t-elle à cultiver le bonheur en famille, à développer l’équilibre des enfants et à rendre leur vie future harmonieuse et sereine ? D’où s’origine cet engouement actuel pour éducation positive et parentalité bienveillante ? Comment se définissent leurs concepts ? Quelles sont leurs promesses ? Contribuent-elles à révéler les « compétences » parentales ou au contraire à culpabiliser davantage les parents, qui franchement ne sont pas en reste dans ce domaine !
Au total, la parentalité positive est-elle aussi positive qu’on le dit ? Peut-on aujourd’hui faire preuve de réticences voire de défiance, à l’égard de cette proposition ? Difficile d’être opposé à l’idée d’empathie, de bienveillance, de sérénité et de bonheur ? Qui oserait ?

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Bébés de rêves, rêves de bébés

Article de Marcel Sanguet

Paru dans la revue Spirale, n° 90, septembre 2019, pp. 17-89.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfant idéal, Parents, Relation enfant-parents, Amour, Narcissisme, Enfant, Représentation sociale, Professionnel de l'enfance, Imaginaire, Sexualité infantile, Désir, Parentalité, Éducation, Projection, Éducateur de jeunes enfants

Que voulons-nous faire de nos bébés ? Il semble que, selon le moment historique et selon la culture du lieu, nos intentions soient assez différentes.... Nous postulerons que, toujours, les parents ont prêté une grande valeur aux bébés, une grande valeur narcissique bien sûr. L’éducation se résumerait-elle à faire en sorte que les enfants réalisent les souhaits de leurs parents ? Quelles espérances déposons-nous dans nos enfants ? Il y a pourtant un paradoxe : l’humain est celui qui, devenant sujet grâce à l’éducation, échappe au désir de l’autre. Avec les enfants, l’éducation ou plutôt « le travail de la culture » conduira sans doute à devenir autre chose que les souhaits déposés à son berceau par les gentilles fées de la génération précédente. C’est décevant, les gosses. La seule réelle originalité de notre époque est de croire qu’il est vraiment possible que le destin de l’enfant ne nous échappe pas. D’où l’obsession pour l’obéissance, le contrôle et l’évaluation. Grâce à des ingénieurs qualité ès bébé, nous pourrions réussir à maîtriser le process de bout en bout pour aboutir à un produit zéro défaut. Mais pour en faire quoi juste ? Quels projets pour nos bébés ? Sait-on encore les rêver ? Et quelles possibilités de nous échapper leur reste-t-il ?

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Relations entre anxiété parentale et anxiété de l'enfant face à la scolarisation

Article de Youssef Tazouti, Céline Portenseigne, Christophe Luxembourger

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 533-548.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Anxiété, École, Scolarisation, Difficulté scolaire, Niveau scolaire, Stress, Enfant, Parents, Relation enfant-parents

Cette étude se fixe deux objectifs. Le premier consiste dans la construction et la validation de deux questionnaires en langue française de mesure de l’anxiété scolaire chez l’enfant et chez les parents. Le second objectif, consiste à tester et comparer un modèle en pistes causales auprès des mères et des pères. Ce modèle fait l’hypothèse que l’anxiété scolaire des parents et de l’enfant sont des variables intermédiaires entre le statut socioéconomique des familles et les performances scolaires de l’enfant. Il permet de tester également les liens entre l’anxiété scolaire des parents et celle de l’enfant. L’étude a porté sur 167 parents et leurs enfants scolarisés en quatrième ou en cinquième année de la scolarité obligatoire (CM1 ou en CM2). Les résultats indiquent des bonnes qualités psychométriques ainsi qu’une bonne validité de structure et validité convergente des deux questionnaires. De même, le modèle que nous avons testé fournit des indices d’adéquation satisfaisants et permet d’expliquer une part importante de la variance des performances scolaires des enfants. Des liens significatifs ont été constatés entre l’anxiété des parents et celles des enfants ainsi qu’entre l’anxiété de l’enfant et ses performances scolaires.

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Le syndrome du bébé secoué

Article de Emilie Courtois, Anne Laurent Vannier, Isabelle Davost Serizay, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 320, octobre 2018, pp. 11-31.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Bébé secoué, Haute autorité de santé, PMI, Puéricultrice, Prévention, Récidive, Groupe de parole, Diagnostic, Traumatisme crânien, Violence, Maltraitance, Infraction, Information, Équipe pluridisciplinaire, Accompagnement, Parents, Isolement, Soutien à la parentalité, Empowerment, Pleurs, Stress, Relation enfant-parents, Deuil, Mort, Périnatalité

Les recommandations de bonne pratique sur le syndrome du bébé secoué ont fait l'objet d'une mise à jour en 2017 par la Haute Autorité de Santé. Pas toujours facile à diagnostiquer, ce syndrome est sous-évalué. La puéricultrice des services de protection maternelle et infantile joue un rôle essentiel pour aborder le sujet avec les parents. Face aux pleurs du nourrisson, un programme de soutien aux habiletés parentales peut s'avérer être un outil de prévention utile. Enfin, comment accompagner les parents d'enfants victimes du syndrome du bébé secoué ? Les groupes de parole n'accueillent que très rarement ces parents pourtant susceptibles de récidive.