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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'enfance en exil

Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi

L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.

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Retour à Calais

Article de Jean Pierre Alaux, Maël Galisson, Frances Timberlake, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 129, juin 2021, pp. 3-39.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Clandestinité, Répression, Contrôle, Violence, Droit des étrangers, Discrimination, Mineur non accompagné, Santé mentale, Prise en charge, Angleterre, France, Pas de Calais, Calais

C’est à la fin des années 1980 que les premier⋅es exilé⋅es sont repéré⋅es dans le Calaisis. Quarante ans plus tard, Calais, et tout le littoral nord-ouest français, sont toujours les zones de non droit que dénonçait, en 2008, le rapport La loi des « Jungles ».
Au fil des années, la région est restée le lieu symbole de l’acharnement des pouvoirs publics contre les exilé·es. Destruction des abris, dispersions répétées, violences policières, déni des droits, empêchements divers d’accès à l’eau, aux soins, à une information fiable : un mélange d’abandon et de harcèlement destiné à dissuader, faire disparaître, faire mourir parfois. Car à Calais, comme en Méditerranée et ailleurs, les morts servent d’arguments pour durcir toujours plus la surveillance et la militarisation de la frontière, au prix d’une augmentation constante des fonds déployés pour le « contrôle » de cette zone, pourtant toujours aussi vain, dans l’avant comme dans l’après Brexit.
Car les personnes exilées du nord-ouest de la France, maillons d’une chaîne qui traverse l’Europe et naît bien en amont, ne cessent de reconstituer des jungles : autant de lieux qui incarnent le spectacle de la frontière comme fermeture et non lieu de passage. Des lieux où celles et ceux qui s’obstinent à se montrer solidaires cherchent comment venir au mieux en aide à des personnes « qui demain ne seront plus là » : des mineur⋅es, des personnes souffrant de problèmes de santé mentale… Tandis que d’autres exilé⋅es tentent, avec un incroyable courage, de s’auto-organiser. Et de passer, quand même.

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Femmes engagées. Portfolio : les femmes dans les collections du Musée

Article de Camille Schmoll, Linda Guerry, Violaine Husson, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1331, octobre-décembre 2020, pp. 3-220.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Femme, Implication personnelle, Militantisme, Approche historique, Recherche en sciences sociales, Discrimination, Emploi précaire, Épidémie, Mutilation sexuelle, Accompagnement, Prostitution, Mouvement social, Féminisme, Représentation sociale, Littérature, Cinéma, Musique, Engagement, CIMADE, Maghreb, France, Mexique

Le rôle des femmes immigrées dans les mouvements sociaux des sociétés où elles vivent en exil émerge comme nouveau domaine de recherches.
L’engagement de ces femmes s’affirme sur tous les fronts. Ce numéro analyse la chronologie de leurs mobilisations depuis les années 1970, à la suite d’un travail de politisation des enjeux rattachés à leurs réalités migratoires et montre comment les luttes des jeunes générations font des identités multiples le terrain de leur émancipation.

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1973, l'année intense. Portfolio : les luttes s’affichent !

Article de Yvan Gastaut, Danièle Lochak, Philippe Hanus, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1330, juillet-septembre 2020, pp. 3-237.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Approche historique, Vie politique, Parti politique, Crise économique, Communisme, Action collective, Travailleur immigré, Ouvrier, Mouvement social, Militantisme, Société, Média, Cinéma, Télévision, Littérature, Musique, Représentation sociale, Perception, Violence, Discrimination, Ethnie, Droit des étrangers, Harki, GISTI (Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés), France, Italie, Espagne, Portugal, Maghreb, Afrique, 1973

L’année 1973 est certainement une des plus violentes de l’histoire de la Ve République en matière de racisme et violences contre les immigrés tout en étant l’une des plus riches en mobilisations des travailleurs immigrés et de militantisme en leur faveur. Ce numéro interroge l’idée que la crise économique serait la source unique du tournant de la politique d’immigration et expliquerait la décision de fermeture des frontières en 1974. Il permet de nuancer les temporalités et les causalités de ce virage décisif dans la gestion et la perception de l’immigration dans la société française.

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Ah ! Si j'étais riche...

Article de Nathalie Ferré, Laure Brillaud, Hugo Bréand, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 123, décembre 2019, pp. 3-22.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Inégalité, Argent, Groupe d'appartenance, Niveau de vie, Niveau de qualification, Union européenne, Corruption, Étudiant, Étranger, Cadre, Travailleur immigré, Mobilité professionnelle, Discrimination

Parler de l'immigration en Europe nous conduit généralement à évoquer les mauvaises conditions d'accueil et de vie faites aux immigré·es, la précarité des statuts juridiques subordonnés à des conditions draconiennes, le mauvais sort réservé à des populations rendues responsables de tous les maux de la société. Les lois, nombreuses, réformant l'entrée et le séjour des étrangers et le droit d'asile visent toutes à restreindre leurs "flux", à faciliter leur éloignement, à leur dénier les rares droits qui ont été préservés. Il est pourtant des étrangères et des étrangers dont la présence ne semble poser aucun problème aux autorités qui leur déroulent le tapis rouge. Quelle que soit leur nationalité, les « compétences et talents » des riches séduisent, surtout lorsqu’ils sont sonnants et trébuchants. Des dispositifs spécifiques ont donc été mis en place pour faciliter leur venue et celle de leur famille, d'abord régis par voie de circulaire jusqu'à la politique assumée d'"immigration choisie" qui n'a cessé d'être renforcée depuis 2008. Et que dire des visas et des passeports "dorés" que la plupart des États européens proposent aux très riches au risque de mettre à mal les principes d'une citoyenneté européenne commune ? Dans le domaine de l'immigration comme ailleurs, on ne prête décidément qu'aux riches...

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Étrangers sans toit ni lieu

Article de Violaine Carrère, Claire Lévy Vroelant, Jean marie Boutiflat, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 122, octobre 2019, pp. 3-32.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Logement, Étranger, Exclusion sociale, Discrimination, Précarité, Pauvreté, Réfugié, Mineur non accompagné, Illégalité, Clandestinité, Solidarité, Politique sociale, Accueil

Il en va de la « crise du logement » en France comme de la « crise des réfugiés » en Europe : elle n’a rien d’une fatalité, mais résulte de choix politiques. Depuis des années, les pouvoirs publics refusent de s’attaquer à la cherté de l’immobilier et des loyers, encourageant au contraire le mouvement spéculatif et plongeant dans le mal-logement de larges couches de la population qui ont le sentiment d’être laissées pour compte, voire discriminées.
La pénurie ainsi orchestrée de logements accessibles accrédite l’idée qu’il n’y aurait « pas assez de place » pour tout le monde, et impose aux gestionnaires des diverses structures d’hébergement ou de logement et aux professionnels du travail social l’obligation de gérer la pénurie en faisant le tri parmi les publics. S’organise alors une concurrence entre les précaires, dont les étrangers et les étrangères – et plus particulièrement les sans-papiers, les mineur.es isolé.es, les travailleurs immigrés surnuméraires dans les foyers, les demandeurs d’asile – font les frais.
À l’absence de politique d’accueil répondent de nombreuses initiatives de bénévoles, voisins, riverains qui pallient la pénurie et parent au plus urgent. Mais cette solidarité citoyenne ne saurait masquer les défaillances de l’État dans la mission qui devrait être la sienne : fournir un toit, une place, à chaque habitant.e de ce pays, y compris celles et ceux qui viennent d’arriver.

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Paris-Londres. L'art de la constestation

Article de Angéline Escafré Dublet, Martin Evans, Mélanie Torrent, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1325, avril-juin 2019, pp. 7-65.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Approche historique, Vie politique, Art, Culture, Musique, Théâtre, Exposition, Militantisme, Discrimination, Contestation, Résistance, France, Paris, Angleterre, Londres

Paris et Londres sont aujourd'hui deux métropoles dont l'identité est étroitement liée à la diversité. Malgré des évolutions urbaines différentes, elles ont accueilli à partir des années 60 des migrations en provenance de leurs anciennes colonies qui ont marqué leurs territoires durablement. En relation avec l'exposition du Musée national de l'histoire de l'immigration Paris-Londres. Music migrations (1962-1989), ce numéro explore cette histoire connectée des relations que ces deux anciennes capitales d'Empire ont eu avec les migrations post-coloniales et leurs effets sur les scènes militantes et artistiques.

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Entre appréciation et appropriation culturelle, comment s'y retrouver ?

Article de Jacques Trémintin, Daniel Dérivois

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 199, mai 2019, pp. 22-33.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Culture, Interculturel, Accueil collectif de mineurs, Animation, Immigration, Minorité culturelle, Cohabitation, Langue, Racisme, Discrimination, Différence

Peut-on arborer des images tribales amérindiennes sur son tee-shirt, porter des coiffures afros ou manger des sushis, sans prendre le risque d'offenser les membres de la culture qui les a imaginés ? Une nouvelle polémique a surgi récemment : l'accusation d'appropriation culturelle. Les accueils collectifs de mineurs fonctionnant en miroir avec le reste de la société, ils sont aussi le lieu du croisement et de l'articulation des différences et de la diversité au sein des publics qui les fréquentent. L'occasion pour ce dossier de réfléchir à la question des minorités, de leur place et de leur traitement au sein de la communauté nationale. Pour, ensuite, aborder le problème de la cohabitation entre les différentes cultures : peuvent-elles s'entremêler ? A quelles conditions l'hybridation est-elle possible ?

Religion et discrimination

Article de Patrick Simon, Liza Rives, Nasar Meer, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1324, janvier-mars 2019, pp. 6-139.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Religion, Discrimination, Islam, Judaïsme, Ethnie, Voile religieux, Femme, Victime, Violence, Représentation sociale, Laïcité, Radicalisation, Image, France, Etat unis

Dans ses déclinaisons institutionnelles, spirituelles ou sociales, la religion – et singulièrement l’islam – est au coeur des débats de société dans de nombreux pays européens et outre-Atlantique. La crispation à l’égard de l’islam en France se lit dans de nombreux faits divers, dans les déclarations de certains commentateurs politiques et essayistes, et dans les sondages d’opinion. Le dernier sondage sur « les fractures françaises» réalisé en juillet 2018 par Ipsos pour la Fondation Jean Jaurès, Sciences Po et le journal Le Monde montre que, si 92 % des personnes interrogées pensent que la religion catholique est compatible avec les valeurs de la société française et 81 % pensent de même pour la religion juive, elles ne sont plus que 42 % à le penser pour l’islam. Les enquêtés sont également 73 % à trouver que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres alors qu’ils ne sont respectivement que 22 % et 21 % à le penser pour le catholicisme et le judaïsme. Ces perceptions relativement négatives de l’islam sont bien entendu influencées par le débat sur la laïcité, et la vague récente d’attentats qui a renforcé l’amalgame entre musulmans et terroristes, et plus généralement la conviction que l’intégrisme et la radicalisation à fondement religieux est propre à l’islam (47 % des personnes interrogées considèrent que l’islam «porte malgré tout en lui des germes de violence»).

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"Le cul entre deux chaises"

Article de Luaka Maleo

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 65, mars 2019, pp. 107-110.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Interculturel, Éducation, Pays d'origine, Pays d'accueil, Adaptation, Discrimination, Stigmatisation, Enfant de migrant, Étudiant, Afrique

Itinéraire d’un étudiant entre deux cultures, entre deux maisons, entre deux continents.

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