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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.

Pour une institution vivante

Article de Monique Besse, Jean François Gomez, Eugénie Poret, Marie Claude Egryet al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 143, 3e trimestre 2019, pp. 13-84.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Management, Éducation spécialisée, Formation, Transmission, Éducation nouvelle, Jeune enfant, Psychanalyse, Éthique, Autisme, Psychose infantile, GEM, Empowerment, Autonomie, Don, Propriété, Complexe d'Œdipe

Que faut-il pour qu’une équipe, une structure, un établissement soient vivants ? Il faut qu’ils respirent, qu’ils bougent. Surtout pas qu’ils s’installent dans les habitudes, les routines, avec l’application attentive des recueils de bonnes pratiques comme seul guide. Ne pas se laisser instituer jusqu’à en étouffer, laisser vivre ce qui bouge, change, interpelle, pour s’en nourrir.
C’est une tâche complexe et permanente qui concerne les organismes gestionnaires, publics et associatifs, les directions, les équipes au travail, et les usagers, non pas dans l’application stricte et facile de la loi de 2002, mais comme centres des actions à conduire. Voici un inventaire d’actions existantes, donc possibles.

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Pourquoi cette fièvre législative ?

Article de Alain Roquejoffre

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 26-32.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Travail social : Établissements, Usager, Évaluation, Management, Législation, Action sociale, Établissement social et médicosocial, Protection juridique, Accompagnement, Travail social, Haute autorité de santé, Formation

L’intense production législative des vingt dernières années dans l’action sociale, destinée à mieux protéger et accompagner les personnes en difficulté, a généré un système de sur-organisation administrative et managériale de la forme des institutions au détriment des finalités, une déstabilisation des cadres, un appareil de formation centré sur l’acquisition d’éléments standardisés et de postures professionnelles préétablies et un accès incertain aux droits pour les usagers. L’ensemble produit un florilège sémantique de la modernité et occulte les dimensions politiques et cliniques.

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La religion dans les petites choses

Article de Florence Braud

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 16, juillet-août 2018, pp. 29-30.

Mots clés : Travail social : Établissements, Religion, Croyance, Pratique religieuse, Besoin, Établissement social et médicosocial, Laïcité, Accompagnement, Pratique professionnelle, Droits des usagers, Formation, Équipe soignante, Henderson (Virginia)

"Pratiquer sa religion et agir selon ses croyances et ses valeurs" est l'un des quatorze besoins fondamentaux répertoriés par Virginia Henderson. Pour un individu lambda, ce besoin peut être altéré pour des raisons : physiologique (ne peut pas ou plus), psychologique (ne veut pas ou plus), sociologique (l'environnement ne le permet pas ou plus), cognitif (ne sait pas ou plus). La personne résidant en établissement médico-social peut se trouver confrontée à ces différents obstacles. Comment faire pour l'aider sans contrevenir aux principes de laïcité ?

Religion et laïcité en ESMS : le casse-tête ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, Charline Vinetet al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 16, juillet-août 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Religion, Laïcité, Croyance, Établissement social et médicosocial, Liberté, Pratique religieuse, Accompagnement, Usager, Lieu de culte, Travailleur social, Citoyenneté, Équipe soignante, Formation, Droits des usagers, EHPAD, Projet individualisé

La laïcité "n'est pas la lutte contre la religion, ceci est un contresens, c'est une loi de liberté. C'est la liberté de croire et ne pas croire, à condition que chacun, quelle que soit sa religion ou sa conviction philosophique, soit pleinement dans la République". Voilà pour les mots prononcés par le président Macron à Rome, suite à sa rencontre avec le Pape François en juin dernier. En France, il y a les habituels débats sur le port du voile, la neutralité des agents publics, les signes ostentatoires dans l'espace public, les repas adaptés, la viande Halal... Dans les établissements médico-sociaux, les professionnels sont davantage concernés par la question de l'accompagnement spirituel des personnes fragilisées par l'âge, la maladie ou le handicap et qui ne sont plus en mesure de se déplacer seules ou d'accomplir certains gestes. L'enjeu est alors de faire cohabiter les droits et les devoirs des salariés mais aussi des usagers dans une structure collective où des individualités vivent ensemble, où certaines croient ou d'autres sont athées. Comment y parvenir ? Tout est question d'équilibre. Dans ce contexte, la règle n'est pas la même dans les établissements publics et privés, mais tous ont l'obligation d'assurer une garantie absolue de liberté à leurs résidents, avec une mise à disposition d'une salle pour que les croyants puissent exercer leur culte, une obligation morale et légale d'écouter et d'entendre les besoins et les attentes des publics accompagnés et d'assurer un traitement d'égalité des services. C'est donc avant même l'entrée en structure que les données relatives à la religion sont collectées puis sont reprises dans le projet personnalisé que les agents font ensuite vivre. Dans la pratique, pour les directions, souvent isolées, l'objectif est de veiller à ce que la loi soit respectée, de faire preuve de pédagogie voire de miser sur des formations spécifiques. Ensuite ce sera aux bénévoles, aux proches, ou encore aux agents volontaires de permettre justement un accompagnement spirituel des personnes fragilisées avec la seule volonté de contribuer à la qualité de vie en collectivité...

Management et projets innovants dans l'action sociale en Lorraine et au Luxembourg : valorisation des travaux d'étudiants en formation managériale

Article de Raymond Ceccotto, Tessy Oth, Didier Benoît, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, suppl. au n° 11, septembre-octobre 2017, pp. 3-34.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social : Établissements, Formation, Formation professionnelle continue, Travailleur social, Cadre, Cadre de l'intervention sociale, Directeur d'établissement, CAFDES, CAFERUIS, Analyse comparative, Management, Innovation sociale, Établissement social et médicosocial, Organisme de formation, IRTS, Stagiaire, Mémoire de formation professionnelle, Projet, Qualité, Diagnostic, Étudiant, Lorraine, Luxembourg

Suite à un partenariat établi il y a plus de dix ans entre plusieurs organismes de formation transfrontaliers, a vu le jour la réflexion et la création d'une formation managériale située au Grand-Duché du Luxembourg à destination des cadres d'établissements sociaux. Fort de cette expertise, l'IRTS de Lorraine et l'UFEP ont décidé d'assurer la parution de travaux menés par les étudiants et stagiaires inscrits dans les formations de cadres dirigeants en France et Luxembourg (CAFDES et CAFERUIS, formation managériale du secteur social et d'aide et de soins).
Les centres de formation avec les stagiaires concernés ont accepté de relever ce challenge. Celui-ci est d'autant plus pertinent que les travaux réalisés par ces derniers, dans le cadre notamment de leur mémoire de fin de formation, sont trop souvent passés sous silence. (...) Basés sur des démarches projet et qualité, ces travaux sont construits à partir de diagnostics, d'analyses, de préconisations ; ils aident à trouver des solutions à des problématiques impactant les réalités quotidiennes des établissements et services du secteur social et médico-social. Ces réalités touchent le quotidien de la prise en charge de l'usager, la recherche d'amélioration des modes et de la qualité de l'accompagnement, l'exigence d'un management respectueux malgré les contraintes gestionnaires qui n'hésitent pas aujourd'hui à prendre le pas sur le projet politique.
Les articles présentés dans cette revue témoignent qu'à travers les processus d'innovation des solutions humaines et progressistes sont possibles. (...)

Illettrisme : des efforts à poursuivre

Article de Jean Marc Engelhard

Paru dans la revue Direction(s), n° 153, mai 2017, pp. 24-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Illettrisme, Établissement social et médicosocial, Management, Savoir, Formation, Analphabétisme, Compétence, Apprentissage, Travailleur handicapé, OPCA

Près de 5% des personnels des secteurs sanitaire et social ne maîtriseraient pas les savoirs de base. Un taux à la baisse mais qui reste important, au regard notamment des exigences de traçabilité et de performance des organisations. Les organismes paritaires collecteurs agréés proposent des outils pour aider les employeurs à identifier les salariés concernés et à se saisir d'un sujet qui reste tabou.
Pour Hugues Lenoir, enseignant-chercheur en sciences de l'éducation à l'université Paris Ouest Nanterre et membre du conseil scientifique et de l'évaluation de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme, la prise en compte de cette problématique reste largement insuffisante dans les organisations. Et l'offre de formation, pas toujours adaptée.
En 2016, l'Ehpad Saint-Jacques a proposé une formation aux compétences de base à ses salariés. Une démarche à laquelle tous les acteurs de cet établissement de Haute-Garonne ont été associés. Au premier rang desquels les cadres de terrain.
En Rhône-Alpes, l'organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) Unifaf propose une formation aux compétences de base réservée aux travailleurs des Esat de la région. Une démarche qui va bien au-delà du simple apprentissage du français ou du calcul.

Recrutement de personnel : faire face à la pénurie

Article de Eléonore Varini

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3006, 14 avril 2017, pp. 24-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Recrutement, Formation, Mobilité professionnelle, Ressources humaines

Rechercher et recruter du personnel est devenu une tâche énergivore et chronophage pour les employeurs de certains ESMS. Désormais, ceux-ci délaissent les canaux de recrutement institutionnels au profit d’une recherche plus informelle via les réseaux sociaux et le bouche-à-oreille, voire innovante.

La bientraitance : comment prendre soin au quotidien ?

Article de Alexandra Marquet, Anne Rouzé, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 8, mars-avril 2017, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Pratique professionnelle, Soin, Équipe soignante, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Bien-être, Éthique, Personne âgée, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Personne handicapée, Droits des usagers, Directeur d'établissement, Projet de vie, Évaluation, Formation, ANESM, Bientraitance, Vulnérabilité

La bientraitance est en marche dans les établissements médico-sociaux depuis plusieurs années... même s'il est difficile de dire quel a été le déclic. La loi de 2002, les évaluations internes et externes, les recommandations (notamment de l'Anesm), le retentissement médiatique des affaires, les politiques européennes. Cependant, toutes ces raisons ont contribué à faire évoluer les cultures et les pratiques professionnelles. Si pendant longtemps, on a davantage parlé de maltraitance, désormais c'est la bientraitance qui est sur le devant de la scène, grâce à l'engagement des professionnels. Derrière ce terme de la bientraitance se cache une prise en soin individualisée et adaptée aux besoins des personnes vulnérables. En clair, chaque intervention doit être centrée sur la personne et ses particularités.
Pour y parvenir, la formation et la nécessaire organisation des analyses de la pratique professionnelle sont des conditions sine qua non à un accompagnement bientraitant qui reste incompatible avec la routine, le quotidien et surtout le manque de questionnements.
La bientraitance n'est pas une norme de plus, une contrainte... elle est avant tout un outil d'amélioration des pratiques. Dans cette quête du mieux accompagner, chaque professionnel joue un rôle individuel même si cette philosophie bienveillante s'appuie forcément sur le collectif, que ce soit les associations gestionnaires, les groupes, les directions, les cadres et les professionnels de terrain. Chacun a un rôle à jouer pour réagir en cas de manquement à la bientraitance. (...)

La formation des directeurs : passage à haut niveau

Article de Eléonore Varini

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2964, 10 juin 2016, pp. 30-33.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social : Formation, Établissement social et médicosocial, Directeur d'établissement, Formation

Que ce soit par respect des obligations légales, par envie de réinterroger leurs pratiques ou afin d’évoluer dans la hiérarchie, les directeurs sont de plus en plus nombreux à suivre une formation pour être en adéquation avec leur poste. Certains d’entre eux témoignent de la pertinence d’un parcours diplômant.