PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 151-159.
Mots clés : Lien social-Précarité, Quartier, Banlieue, Enquête, Représentation sociale, Vie quotidienne, Espace, Émotion, Grenoble
En s’appuyant sur un récit de terrain restituant un moment d’échange entre l’ethnographe et une habitante d’un quartier de la Villeneuve de Grenoble, cet article soulève les réactions ambivalentes que suscite cette figure d’enquêteur, potentiel indésirable. Le contexte particulier de ce quartier, entre rénovation urbaine et enquêtes à répétition, influence et prédispose la perception de cette présence qui vient perturber et dérégler le déroulement ordinaire de la vie. À travers les notions d’habituation aux ambiances, de trouble et d’évitement, l’auteure explore les affects négatifs que peuvent générer les interactions entre enquêteurs et habitants. L’article montre que la conjonction entre des épreuves du passé, l’inquiétude du présent et l’anticipation de ce qui pourrait se produire génère une hypervigilance des habitants vis-à-vis des ambiances de leur espace de vie. Pour ces habitants sur le qui-vive, il y a toujours la possibilité que l’ambiance recherchée se teinte subitement de quelque chose de désagréable, ces affects négatifs troublant alors tant l’ordre interactionnel que la conduite ordinaire des activités.
À Paris, la crise sanitaire et le confinement ont modifié la carte des distributions alimentaires et aggravé la situation des ménages vivant d’emplois précaires et durement touchés par l’inactivité contrainte. Mais les guichets de l’aide alimentaire ont également accueilli des personnes que les intervenants sociaux n’avaient pas repérées auparavant. S’agit-il pour autant de « nouveaux publics » ? Et parmi ces pauvres, la part des populations immigrées, que l’on sait importante en temps normal, a-telle évolué ? L’Observatoire du Samusocial a mené l’enquête.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 1, mars 2020, pp. 11-48.
Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Ethnie, Insulte, Enquête, Sociologie, Statut social, Victime, Interaction, Analyse de contenu
Cet article propose un ensemble de résultats et de méthodes portant sur l’exploitation des injures telles qu’elles sont reportées dans les données de « Cadre de Vie et Sécurité » (CVS), enquête annuelle française portant sur la victimation. Une large part du document est consacrée au traitement effectué sur cette source textuelle. L’article s’attache ensuite à explorer la nature des injures en fonction des caractéristiques des victimes. Le rôle de la saillance des traits ethniques est ensuite abordé à travers une méthode de détection originale. Notre principal résultat est que la saillance du critère ethnique n’est pas directe et apparaît dépendante du statut social de la victime.
Le dernier rapport annuel de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, diffusé le 15 juin 2016 fait la synthèse d'une série d'études engagées depuis 2014 sur la thématique d' l'invisibilité sociale. Un phénomène qui ne recouvre pas seulement celui de la pauvreté et concernerait un Français sur deux.
Article de Céline Braconnier, Antoine Jardin, Léa Morabito, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 182, décembre 2015, pp. 51-61.
Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Exclusion sociale, Vie politique, Comportement politique, Enquête, Questionnaire, Récit de vie
Résultats d'une enquête réalisée pendant la campagne présidentielle de 2012 sur le rapport à la politique de populations faisant l'expérience de la précarité...