PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 371, octobre 2019, pp. 64-68.
Mots clés : Enfance-Famille, Dessin, Enfant, Culture, Origine, Famille
Comment un enfant se représente-t-il sa famille ? Et peut-on observer des différences notoires dans le dessin de l’enfant, en fonction de son origine ethnique, culturelle ? Dans le cadre d’un mémoire de fin d’études, l’auteure s’est intéressée à l’empreinte laissée par l’appartenance culturelle sur les représentations graphiques de l’enfant. En comparant les dessins de famille réalisés par des enfants d’ethnie soninkés, âgés de 6 à 12 ans, vivant en France et en Mauritanie, elle dresse une comparaison afin de voir comment la culture laisse sa trace, en contexte traditionnel ou migratoire.
Article de Elena Adam, Eva Brabant Gero, Emmanuel Danjoy, et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 238, septembre 2019, pp. 11-145.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Psychanalyste, Approche historique, Presse, Traumatisme, Pédiatrie, Enfant, Transfert, Hypnose, Sexualité, Totalitarisme, Démocratie, Expression écrite, Médecine, Ferenczi (Sandor), Balint (Michael)
Depuis sa création en 1969, Le Coq-Héron, tribune libre pour la psychanalyse, mène avec Judith Dupont et son comité de rédaction, un travail de traduction et de publication de textes d'horizons, d’auteurs et de langues très divers. Pour célébrer en 2019 ce cinquantenaire d’existence et la continuité de l’esprit de cette tribune (éditée par Jacques Dupont jusqu'en 2001), le comité de rédaction propose de rouvrir ses archives en revisitant une sélection d’articles qui lui semblent historiquement marquants. Choisis pour la pertinence de leurs éclairages cliniques et théoriques articulés aux réalités d’une société en mouvement, ils devraient aviver l’intérêt des lecteurs du XXIe siècle.
C’est dans le monde de l’enfance, des contes, et des enchantements que nous emmène Charlotte Crettenand. La pratique narrative inventée par Michaël White dans les années 1990 se fonde sur la narration, et l’externalisation du problème : l’enfant n’est pas le problème. A partir de ces prémices, elle propose de parler des qualités de l’enfant dès le début des rencontres, avant même d’envisager la cause de la consultation. Les cartes Dixit, véritables objets flottants, ont donc tout naturellement trouvé leur place dans cette modalité. Dans l’histoire de Flora, venue pour harcèlement par ses camarades, elle utilisera ces cartes pour parler du présent, puis de l’avenir, et enfin du passé.
Article de Prudence Caldairou Bessette, Claudia Zenetzis, Irène Krymko Bleton
Paru dans la revue L'Autre, vol. 18, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 326-339.
Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Dessin, Enfant, Interprétation, Culture, Étude de cas
Cet article vise à sensibiliser le lecteur à l’importance de l’aspect culturel dans l’interprétation du dessin. Il soutien et nuance également la pertinence du dessin d’enfant comme instrument méthodologique d’étude des phénomènes subjectifs et culturels, en permettant une proximité privilégiée avec un sujet vivant dans une culture. Une illustration est présentée à partir d’une étude de cas de 4 dessins (libre, bonhomme, famille, famille idéale) d’un enfant de la Côte d’Ivoire recueillis dans le cadre de la recherche internationale CoPsyEnfant. Cette illustration nous amène à conclure que la culture doit être considérée pour l’interprétation, mais que le processus d’interprétation lui-même nous permet de découvrir la culture. Nous explorons finalement la valeur du dessin comme phénoménologie culturelle, et le proposons comme matériel permettant de formuler des hypothèses et questions sur les transformations culturelles, ou sur la culture dans sa forme actuelle.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 18, printemps 2017.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Méthodologie, Recherche, Relation, Chercheur, Enfant
Recueillir le point de vue d’enfants concernés par des mesures de protection de l’enfance nécessite de mener des réflexions scientifiques et éthiques tout au long de l’élaboration de la démarche de recherche. Les multiples choix méthodologiques qui ponctuent le déroulé d’un travail de recherche s’appuient autant sur la connaissance des enjeux, des processus psychologiques à l’œuvre chez l’enfant que sur les étayages empiriques et scientifiques. En effet, le souci d’anticipation, de prévisibilité des effets potentiels de la rencontre entre l’enfant et le chercheur sous-tend en permanence la crédibilité de la recherche. Ainsi, cet article va, dans un premier temps, s’attarder sur deux moments clés : la présentation de la recherche à l’enfant et la dynamique relationnelle au moment de la rencontre. A quels processus identitaires, développementaux, affectifs, le chercheur doit-il être attentif lors de cet « aller-vers » l’enfant ? Puis, il s’agira de conceptualiser le degré de spontanéité et de contrainte des outils utilisés à partir d’un modèle tri-axique relatif à trois caractéristiques des supports : présence/formulation des questions, modalités de réponses et thématique investiguée. Au regard du rôle social de l’implication du chercheur et de la recherche en elle-même, tant dans sa mise en œuvre que dans sa diffusion, des repères pour penser la démarche de recherche auprès d’enfants protégés sont apportés en conclusion.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 216-217, mars 2017, pp. 64-79.
Mots clés : Enfance-Famille, Socialisation, Enfant, Milieu urbain, Transport, Éducation familiale, Mobilité géographique
S’appuyant sur une approche par entretiens de l’encadrement parental des déplacements et des activités des enfants au sein d’espaces publics urbains, cet article contribue à mettre au jour les ressorts de la différenciation sociale de la socialisation urbaine des enfants. En montrant comment ce processus de socialisation s’encastre dans des logiques éducatives et des ressources contrastées, il s’inscrit dans une réflexion plus large sur la différenciation sociale de l’enfance. La distinction idéal-typique de trois « manières d’encadrer » la mobilité des enfants met en lumière le rôle joué par le volume et la structure des différentes formes de capitaux (économique, culturel, mais aussi social) détenus par les parents. Les contrastes observés invitent à envisager les effets de cette socialisation différenciée en termes d’inégalités, l’encadrement parental s’érigeant en dispositif contribuant à la formation des habitus par le biais de l’incorporation de dispositions sociales et spatiales.
C'est dans l'optique de soutenir la psychologie où qu'elle s'élabore et les psychologues où qu'ils soient que nous avons pris la décision de publier ce dossier qui rend visibles ces recherches et ces expériences réalisées hors de nos frontières...Ces recherches sont menées sur le terrain et pour la plupart basées sur la méthodologie chère à la clinique, à savoir l'étude de cas...
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 345-346, mai-juin 2015, pp. 12-23.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Hyperactivité, Enfant, Haute autorité de santé, Médicament, Scolarité, Médecin, Diagnostic
Depuis la mise sous gestion hospitalière et/ou le pilotage par les Agences Régionales de Santé de la plupart des 84 « Maisons des adolescents » créées en France depuis 2004, on savait déjà que l’adolescence était peu ou prou une sorte de maladie. Avec la mise en ligne, le 12 février 2015, de la décision du 10 décembre 2014 du collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) portant adoption de la recommandation de bonne pratique « Conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité » (TDAH) , on sait qu’il en va officiellement de même de l’enfance en général.
Article de Régine Sirota, Ana Delicado, Ana Nunes de Almeida, et al.
Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 37, 2015, pp. 9-136.
Mots clés : Enfant, Parents, Espace, Vie quotidienne, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Corps, Pré-adolescent, Argent, Alimentation, Socialisation, Intergénérationnel, Habitat
En entrant dans l'espace privé de la famille, cette recherche analyse la construction quotidienne de l'enfance. Comment se fabrique et évolue aujourd'hui la socialisation entre parents et enfants ? Comment se construit cette culture de l'enfance au quotidien ? Ainsi se caractérise la mutation des pratiques éducatives face à l'évolution des nouvelles technologies, des habitudes de consommation, de choix alimentaires et de présentation de soi...
Article de Marie POINSOT, Delphine LEROY, Amandine SPIRE, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1306, avril-mai-juin 2014, pp. 1-125.
Mots clés : Centre de rétention administrative, Immigration, Écriture, Récit de vie, Temps, Expérience, Représentation sociale, Imagination, Enfant, Adulte, Origine, Identité, Langue maternelle, Clandestinité, Traumatisme, Exil, Histoire sociale, Recherche en sciences sociales, Chercheur, Anthropologie, FRANCE, ITALIE, JAPON, IRLANDE, ETATS UNIS D'AMERIQUE, HONGRIE, MALI, AUTRICHE, MOLDAVIE, ESPAGNE
Ce dossier explore les liens entre écritures et migrations dans une perspective pluridisciplinaire. Les récits des mobilités humaines opèrent des sélections en termes de temporalité, d'expériences vécues, de représentations sociales et constituent autant de mises en scène qu'il y a de protagonistes (enfants, adultes, écrivains, chercheurs, etc.). À travers ces reconstructions sous forme de narrations, les migrations prennent leur sens et véhiculent des identifications multiples qui permettent de questionner de nouveau les catégories des études migratoires.