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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 101

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Les établissements médico-sociaux fragilisés par le manque d'attractivité

Article de Vincent Sosthène Fouda

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3296, 24 février 2023, pp. 30-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Travail social, Profession, Assistant de service social, Crise, Apprentissage, EHPAD

Il manque a minima 350 000 emplois directs à temps plein dans les Ehpad, et sans la loi « générations solidaires », la 5e branche de la sécurité sociale ne tient pas debout, estime Vincent-Sosthène Fouda. Cet assistant de service social s’inquiète de la désaffection des jeunes pour les métiers du médico-social.

Anniversaire des 20 ans de la loi n° 2022-2 rénovant l'action sociale : le volet inspection-contrôle oublié.

Article de Jean Pierre Hardy

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 560-561, janvier-février 2023, pp. 175-179.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Action sociale, Établissement social et médicosocial, Contrôle, IGAS, DGAS, Méthodologie, EHPAD, Photographie, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002, ORPEA

L'année 2022 a permis de fêter les 20 ans de la loi "2002-2" à l'occasion de colloques et d'articles dans les revues et la presse professionnelle du secteur. En plein scandale ORPEA, l'important volet "inspection-contrôle" de cette loi a été occulté. Convoqué le 25 mai 2022 par la commission d'enquête du Sénat sur l'affaire ORPEA au titre de plusieurs fonctions exercées ces trente dernières années, j'ai à leur demande fait une contribution écrite dont vous trouverez le volet "inspection-contrôle" dans cet article pour en partie combler cet oubli.

La démarche RSE : un véritable outil de pilotage stratégique en ESSMS ?

Article de Marcel Jaeger, Gilbert Fabre, Véronique Molières, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 560-561, janvier-février 2023, pp. 5-154.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Stratégie, Développement durable, Éthique, Pratique professionnelle, Management, Environnement, Haute autorité de santé, Innovation, Qualité de la vie, Changement, EHPAD, Déficience cognitive, Formateur, Ressources humaines, RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), ISO 26000, Loi PACTE, Association HOVIA, Nord, Bretagne, Hauts-de-France, Ile de France, Normandie

La RSE, née dans le secteur privé, s’invite désormais dans le secteur social et médico-social.
Si l’esprit de la RSE semble inhérent aux activités du secteur social et médico-social, elle ne saurait se réduire à la QVT. Les ESSMS sont donc instamment invités à aller plus loin, notamment en prenant en compte les transformations en termes de management et d’objectifs qu’elle exige d’eux.
Il faut donc déterminer les freins que la démarche RSE rencontre ainsi que les leviers qui sont à la disposition des professionnels pour la mettre en œuvre, au-delà des effets de mode et des projets « vitrine » dénués de sens. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : mettre en place une démarche RSE qui fasse sens au service du pilotage stratégique des ESSMS.

Dépendance : les jardins d'Haïti, une "maison à vivre"

Article de Maxime Ricard, Edouard Hannoteaux

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3277, 07 octobre 2022, pp. 22-25.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social : Établissements, Dépendance, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Crèche, Art, Médiation, Les jardins d'Haïti, Marseille

A Marseille, Laurent Boucraut dirige un Ehpad d’un nouveau genre. Récemment labellisée « tiers-lieu », sa structure héberge, en plus des personnes âgées dépendantes, une micro-crèche, un espace de coworking, un appartement étudiant, un jardin partagé et, très bientôt, un food-truck.

La pénurie de personnel dans les Ehpad oblige à se réinventer

Article de Solange de Fréminville

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 37/2633, Semaine du 26 septembre au 2 octobre 2022, p. 25.

Mots clés : Travail social : Établissements, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Établissement social et médicosocial, Dépendance, Recrutement, Embauche, Ressources humaines, Aide soignant, Infirmier, Aide à domicile, VAE

Après la crise sanitaire, il est encore plus difficile de recruter des soignants dans les Ehpad et le secteur de l'aide à domicile. L'enjeu : rendre ces métiers plus attractifs.

Travail social et culture : un autre regard

Article de Brigitte Bègue, David Prochasson, Laurence Ubrich, et al.

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3269-3270, 22 juillet 2022, pp. 6-32.

Mots clés : Culture-Loisirs, Activité culturelle, Éducation artistique, Art, Musique, Peinture, Cinéma, Danse, Établissement social et médicosocial, Handicap, ESAT, Handicap moteur, Handicap mental, EHPAD, Vieillissement, Maladie chronique, Empowerment, Hôpital psychiatrique, Souffrance psychique, Stigmatisation, Thérapie corporelle, Image de soi, Insertion sociale, ARS (Agence Régionale de Santé), T'Cap (Collectif), Tôt ou T'Art (association), Démos (Dispositif d'éducation musicale et orchestrale à vocation sociale), IEM de La Marrière, Artis Facta (Association), Handi'ArtMixt (association), APF (ASSOCIATION DES PARALYSES DE FRANCE), ArtAme Gallery (groupe d'entraide mutuelle), UNAFAM, APEI, ESAT l'Evasion, Grands Ballets canadiens de Montréal, EHPAD Les Jardins de Matisse, AIME (Association d'individus en mouvements engagés), Sidaction (Association de lutte contre le SIDA), Hôpital psychiatrique de Montfavet

Dossier composé de quatorze articles :
-Travail social et culture / Un autre regard
-Avec T’Cap, la musique libère le handicap
-Tôt ou T’Art, la culture en réseau
-Peindre hors les murs
-Quand l’élite descend dans les quartiers
-« Les pires » : un film dans le film
-« L’objet culturel, un prétexte pour retrouver du sens »
-KubE, le rock qui dynamite les différences
-Un lieu d’entraide, d’art et de vie
-Le talent en partage
-Danser avec ses maux
-A l’Ehpad, la techno fait le buzz
-Les corps manquants de nos danses contemporaines
-Le soin par la médiation créatrice

Citoyenneté : quand la vulnérabilité fragilise les droits

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Clémence Lacour, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 19, juillet 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Citoyenneté, Accès aux droits, Personne âgée, Personne handicapée, Décision, Dignité, Droit de vote, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Reconnaissance, Usager, Vulnérabilité, Inclusion

ETRE PRIS EN COMPTE.
Symbole par excellence de la citoyenneté, le droit de vote a été élargi en 2019 par la réforme du Code électoral pour que les personnes protégées – notamment celles porteuses d’un handicap mental – puissent avoir le droit de déposer leur bulletin dans l’urne. Cette avancée attendue et saluée par tous ne doit toutefois pas occulter les freins nombreux d’une citoyenneté souvent empêchée. N’est-il pas paradoxal que les usagers puissent s’exprimer sur des décisions locales ou nationales au cours des différents scrutins sans avoir la possibilité de faire valoir leur point de vue au quotidien ? Les personnes en grande vulnérabilité vivant en établissements sociaux ou médico-sociaux seraient-elles des citoyens de seconde zone ? Si la question interpelle, leurs (faibles) pouvoirs décisionnels ne peuvent qu’interroger. Ne pas avoir le choix, subir le quotidien et les décisions d’autres… Mais pour de bonnes raisons, diront certains, évoquant le sacrosaint : "C’est pour leur bien."
ALLER VERS L'AUTODÉTERMINATION.
"On ne naît pas citoyen, on le devient." C’est en tout cas la vision de certains, qui regrettent que ce sujet soit méconnu et n’intéresse ni les principaux intéressés, ni les professionnels. L’éducation est-elle le parent pauvre du secteur ? La grande oubliée des projets personnalisés ? Et si la citoyenneté s’apprenait pas à pas ? C’est en lisant, en observant, en s’ouvrant aux autres, que l’esprit critique se développe. Or, force est de constater que la priorité en établissement ne se trouve pas (encore) dans la reconnaissance de l’autodétermination. Devenu à la mode, ce concept est encore insuffisamment relayé. Quand une personne âgée vulnérable entre en établissement, la direction met à l’abri ses papiers et son argent liquide ; pour la protéger. Mais alors, comment peut-elle ensuite consommer et se déplacer en toute liberté ? Quand la surprotection et l’infantilisation ne font reconnaître que les incapacités, la citoyenneté recule. Mais avant de prôner un changement de pratiques, un changement de vocabulaire semble devoir être un premier pas pour des personnes vues comme des patients, des résidents ou, au mieux, des usagers. Sans sentiment de chez-soi et sans maîtrise de son environnement, comment peut-on se positionner comme citoyen ? C’est tout l’enjeu du cadre domiciliaire qui doit se développer pour que la qualité de vie et la rupture de l’isolement social soient les deux piliers des établissements sociaux et médico-sociaux.
FACILITER LE "FAIRE ENSEMBLE".
Prendre en considération l’avis des usagers et les impliquer ; autant de défis qu’il faudra relever pour que les pratiques changent et, avec elles, le regard porté sur le secteur. Certains ont d’ores et déjà fait le choix de la reconnaissance en expérimentant des comités de réflexion éthique participative ou en portant des actions coconstruites où le "faire ensemble" est la règle. Cela est donc possible, à condition d’outiller les professionnels à grand renfort de Facile à lire et à comprendre (Falc) et autres pictogrammes. Reste à généraliser leurs utilisations pour rendre le pouvoir aux personnes vulnérables. Finalement, que l’on soit très âgé, adulte en situation de handicap ou encore jeune avec des difficultés sociales, le besoin de reconnaissance est indispensable pour que la citoyenneté ou encore la République ne soient pas vécues comme des lieux communs lointains. L’enjeu est de renouer avec la confiance. Quand les personnes sont reconnues dans leurs capacités, leurs droits et leurs devoirs, alors elles peuvent (re)devenir actrices de leur vie.

Les risques du métier : généralités

Article de Chantal Cateau

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 9-12.

Mots clés : Travail-Emploi, Risque professionnel, Conditions de travail, Usure professionnelle, Violence, Établissement social et médicosocial, EHPAD

Selon la HAS, le risque professionnel est "une situation non-souhaitée ayant des conséquences négatives résultant de la survenue d'un ou plusieurs événements dont l'occurrence est incertaine".

Droit de vote des aînés sous tutelle : variations d'interprétation de l'inclusion et droit de vote des personnes protégées

Article de Cyril Desjeux

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 99-116.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Inclusion, Personne âgée, Personne handicapée, Droit de vote, Majeur protégé, Protection juridique, Tutelle, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Droit, Législation, Europe

L’inclusion des personnes âgées passe notamment par la possibilité de choisir les politiques qui les gouvernent, et donc par l’exercice du droit de vote. Or cet exercice a le plus souvent été analysé sous l’angle de l’avancée en âge et de la retraite, mais moins sous l’angle de la dépendance et de la perte d’autonomie. Le rôle de l’action publique dans les modalités d’exercice de ce droit constitue un autre angle mort, en particulier pour les personnes sous tutelle ayant toutes juridiquement retrouvé leur droit de vote. Cet article se propose d’analyser la variabilité des règles du jeu électoral entre les pays. Il s’intéresse plus particulièrement à la France pour analyser le jeu avec la règle qui peut exister entre le droit et les dynamiques de réinterprétation sur la manière d’envisager l’inclusion sociale des personnes âgées sous tutelle à travers l’exemple du droit de vote

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Transition écologique : structure et évolution des pratiques

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 16, avril 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Écologie, Développement durable, Environnement, Pratique professionnelle, Législation, Alimentation, EHPAD, Restauration collective, Projet d'établissement, Milieu naturel, Jardinage, Architecture, Empowerment, Citoyenneté, Démocratie participative, Accompagnement, Énergie, Territoire, Vieillissement, Personne âgée, Participation des usagers, Déchet, Engagement

STRUCTURER LES (BONNES) PRATIQUES. «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs.» C’était il y a vingt ans. Déjà. Cette phrase prononcée par le président de l’époque Jacques Chirac en Afrique du Sud est restée dans nos mémoires. Depuis, qu’est-ce qui a changé? Tout. A commencer par les textes législatifs qui se sont multipliés en France. Des réglementations de plus en plus contraignantes, mais qui ne sont pas toujours accompagnées de moyens financiers suffisants. C’est là où le bât blesse pour un secteur qui affiche une situation paradoxale entre l’utilisation quotidienne de produits nocifs pour répondre à une course à l’hygiène, une habitude à aérer des bâtiments surchauffés et une propension à jeter des tonnes d’aliments non consommés.
Valorisation des déchets, achats responsables, alimentation plus saine… sur le terrain, les initiatives se multiplient, portées par des directions ou des professionnels sensibilisés et engagés. Mais reste à généraliser et à structurer ses pratiques, à les inscrire et à les intégrer dans le projet d’établissement. L’enjeu est de passer du bricolage à une démarche transversale et cohérente. La marche est encore haute pour de nombreux acteurs, même s’ils ne s’interrogent plus sur «quand» s’engager, mais bien «comment». Pour répondre à cette question, les partenaires ont imaginé des outils et des méthodologies pragmatiques. D’ailleurs, près de 10 millions d’euros par an vont être injectés pour financer des conseillers en transition énergétique et écologique. Au total, 500 établissements se sont portés volontaires, marquant leur volonté de participer à l’aventure. La transition écologique constitue plus que jamais une opportunité pour le secteur de se démarquer, de réaliser des économies substantielles, de gagner en qualité de vie, de renforcer son attractivité en vue d’attirer du personnel et ainsi de couper l’herbe sous le pied du dévastateur turnover.
MENER ENSEMBLE LE COMBAT ECOLOGIQUE. Tous ceux qui ont décidé de prendre les devants mettent en avant les économies réalisées et affichent leur ambition de poursuivre leurs efforts, quand d’autres regrettent les surcoûts occasionnés par la loi Egalim, qui ne sont pas compensés par l’Etat à l’heure où les factures énergétiques flambent dans des bâtiments devenus, au fil des années, des passoires énergétiques.
Si les efforts autour d’une alimentation saine sont engagés, les petits plats végétariens à base de tofu ou de boulgour ont été boudés par les papilles des aînés. Les équipes ont donc réadapté les menus. Des pionniers dans un foyer d’accueil médicalisé dans le Nord-Pas-de-Calais ont misé sur une éolienne en autoconstruction, qui n’a jamais pu être mise en service, faute d’autorisation administrative. Même eux ne sont pas découragés, car ils mettent en avant l’aventure humaine, le «faire-ensemble». C’est bien l’autre enjeu de la transition écologique : ne pas séparer les «supposés» sachants (directions) et les suiveurs (usagers); tous doivent mener ensemble ce combat. L’enjeu est de sensibiliser et de faire participer les publics accompagnés pour qu’ils deviennent des écocitoyens à part entière.
REGARDER DEVANT SOI. A quand un accompagnement transversal à la hauteur des enjeux ? La question demeure. Ce sont les politiques qui devront apporter des réponses. La loi «grand âge» inclura-t-elle les questions environnementales ? Les bons élèves seront-ils enfin soutenus, valorisés ? Il n’est plus temps de se perdre dans des mesurettes, mais de regarder devant soi, de lever la tête, de respirer à pleins poumons pour donner la possibilité aux professionnels, aux usagers et aux familles d’évoluer dans un environnement sain et propice aux relations apaisées.