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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La pluridisciplinarité au service de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 39, octobre-décembre 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Pluridisciplinarité, Travail d'équipe, EHPAD, Accompagnement, Équipe soignante, Communication, Information, Pratique professionnelle, Maintien à domicile, Aide à domicile, Assistant de soins en gérontologie, Personne âgée, Vieillissement

Face à la complexité des situations induites par la maladie d'Alzheimer, les soignants disposent d'un outil non négligeable : le travail d'équipe et, à une échelle plus large, la pluridisciplinarité. L'enjeu est d'améliorer l'efficacité des interventions pour faire face à la perte d'appétit ou de poids, à l'aphasie, au repli sur soi ou encore au trouble du comportement d'une personne vulnérable. En établissement, face à un refus de soins, il est toujours possible d'appeler "au secours" un collègue qui reprendra la main avec une autre approche, une autre communication et un autre savoir-être. C'est d'ailleurs cette multiplicité de regards, mais aussi de savoir-faire, qui permet de trouver des solutions, de dénouer des conflits. Evidemment, à domicile, les auxiliaires de vie se retrouvent souvent (pour ne pas dire tout le temps) seules et isolées lors de leurs interventions, ce qui ne signifie pas que tout travail pluridisciplinaire est impossible. Dans ce cas précis, une autre méthodologie s'impose : chercher les informations, alerter sa hiérarchie, contacter un autre professionnel pour assurer une continuité de soins. Avoir des formations et des personnalités différentes, certes, mais un objectif commun : celui d'un accompagnement de qualité est ce qui lie les soignants sur le terrain.
Pluridisciplinarité, interdisciplinarité, transdisciplinarité, si certains débattent autour de ces questions qui ne sont pas seulement lexicales, les professionnels ont conscience de l'importance de bien transmettre les informations utiles aux usagers que ce soit avec des transmissions écrites ou orales ou encore lors de réunions des pratiques professionnelles. Reste à apprendre à se parler, à bien communiquer et à utiliser des outils communs. Dans cette dynamique de la pluridisciplinarité, le projet d'accompagnement personnalisé marque un tournant plus récent. Il est le gage d'une intervention réussie des équipes unies autour de l'individualisation d'un parcours, que ce soit à domicile comme en établissement. Encore faut-il que la coordination et la coopération soient à la hauteur des enjeux, ce qui représente un vrai défi pour le secteur, sujet aux manques d'effectifs chroniques aggravés par la crise sanitaire actuelle.

Temps et qualité incompatibles ?

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Marcel Nuss, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 58, mai-juillet 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Temps, Qualité, Rythme, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Autonomie, Handicap, Vieillissement, Soin

Surveiller sa montre et accélérer la cadence. C'est malheureusement le quotidien des aides à domiciles, que ce soit en zone rurale ou au cœur des grandes métropoles... Quand le temps file et les interventions s'enchaînent, difficile de proposer un accompagnement qualitatif. Difficile certes, mais pas impossible. Les professionnels de terrain savent pertinemment que leur posture, attitude, écoute, observation peuvent faire la différence pour mieux comprendre la requête d'une personne qui ne peut plus s'exprimer, savoir exactement quel geste nécessitera plus ou moins d'efforts. La connaissance de l'usager, les formations, le savoir-être et le savoir-faire sont heureusement autant d'outils dont disposent les aides à domicile... Car force est de constater que le système mis en place ne joue pas en leur faveur. A l'heure où le minutage de chaque soin est une réalité, où la morcellisation des actes s'est démocratisée, les accompagnements nécessitent paradoxalement de plus en plus de temps avec une population en perte d'autonomie qui vieillit à domicile et des personnes en situation de handicap qui choisissent de rester chez elles pour ne pas être institutionnalisées. La logique du financement ou de l'accompagnement ? C'est une question qui va se poser. La prochaine loi Grand Age et Autonomie permettra-t-elle de passer de la gestion de la dépendance au soutien à l'autonomie ? C'est en tout cas la volonté des professionnels et des personnes accompagnées qui souhaitent rester le plus longtemps actrices de leur quotidien. Encore faut-il le pouvoir, pouvoir avoir le temps de se lever, de se laver, de s'habiller, de manger ou encore d'échanger... sans subir une course contre la montre perpétuelle.

L'adaptabilité en jeu...

Article de Alexandra Marquet, Marcel Nuss, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 57, février-avril 2020, pp. 7-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Adaptation, Aide à domicile, Autisme, Capacité d'adaptation, Contrat de professionnalisation, Employeur, Salarié, Formation, Tutorat, Handicap psychique, Maintien à domicile, Personne âgée, Personne handicapée

Des personnes âgées en perte d'autonomie qui sont accompagnées jusqu'à la fin de leur vie. Des personnes en situation de handicap encore actives et qui ont une vie sociale. D'autres qui sont atteintes d'un trouble psychiatrique... Des enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Autant de profils et de personnes qui sont aujourd'hui accompagnées à domicile. Force est de constater qu'à l'heure où les Français plébiscitent le domicile aux dépens des établissements médico-sociaux et où l'inclusion est sur toutes les lèvres, la notion d'adaptabilité des professionnels du domicile est au cœur des missions sur le terrain. Et pour cause, chaque nouvelle intervention nécessite une adaptation compte tenu des imprévus et des surprises (souvent mauvaises) qui se présentent aux équipes. Pour des salariés souvent recrutés sans diplôme, leur accompagnement est indispensable pour justement savoir quelle attitude adopter. Pour garantir une prise en charge de qualité des usagers et de ne pas mettre en difficulté des professionnels déjà isolés dans leurs interventions, les directions misent sur la formation par des pairs, le tutorat, les contrats de professionnalisation, la spécialisation des services, la création des pôles ou encore les rencontres entre les équipes. (...) (Présentation de l'éditeur)

Habiter, un enjeu de vieillissement

Article de Garance Chesné

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 243, Janvier 2020, pp. 28-29.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Lien social, Précarité, Accompagnement, Retraite, Maintien à domicile, Aide à domicile

Deux enquêtes récentes, conduites par l'Unité de recherche sur le vieillissement de la Cnav, viennent apporter un éclairage nouveau sur le lien entre les seniors et leur logement. L'occasion de réviser quelques représentations obsolètes et pour la direction nationale de l'action sociale, d'adapter les réponses proposées aux assurés.

Combattre les solitudes

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, René Raguenès, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 56, novembre 2019-janvier 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Aide à domicile, Maintien à domicile, Formation, Personne handicapée, Personne âgée, Isolement, Lien social, Vulnérabilité, Intergénérationnel

A l'heure où rester à domicile, coûte que coûte, est devenu la priorité n° 1 des Français vieillissants, qui rejettent la vie en établissement, force est de constater que la perte d'autonomie chez soi n'est pas la panacée. Les pathologies, les troubles cognitifs, le veuvage, l'éloignement des proches ou encore la raréfaction de la "cohabitation intergénérationnelle" se sont soldés progressivement par un sentiment de solitude voire plus grave par une situation d'isolement. Face à une population vulnérable, repliée sur elle-même, les aides à domicile peuvent rencontrer des difficultés pour trouver leur place, créer du lien et tout simplement intervenir en toute sérénité. Dans ces situations plus compliquées, les professionnels de terrain seuls ne peuvent pas s'appuyer sur un collègue, sur une psychologue ou un responsable qui les conseillerait ou reprendrait la main. D'où un sentiment de ne pas toujours être à la hauteur, de ne pas savoir comment réagir qui laisse place à la frustration. S'ils interviennent pour une aide à la toilette ou au repas, des courses, c'est avant tout le lien social qui est recherché par l'usager. Or, cet objectif passe (parfois) à la trappe, faute de formation et de temps. Et pourtant, des solutions existent, des expérimentations sont menées pour justement combattre cette double solitude qui mine la population et le secteur. (...)

La prévention au cœur de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Maïa Courtois, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 55, août-octobre 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Prévention, Accompagnement, Maintien à domicile, Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, Aide à domicile, Travail d'équipe, Coopération, Pratique professionnelle, Formation, Conditions de travail, Dépendance, Accompagnant éducatif et social, SAAD, PAERPA (Parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie)

A l'heure où le domicile est plébiscité par les Français qui veulent rester le plus longtemps possible chez eux, la prévention est au cœur de l'accompagnement des aînés, mais aussi des personnes en situation de handicap. C'est en tout cas une mission de plus sur les épaules, déjà bien chargées, des professionnels du domicile. Prévention face à la dégradation progressive des capacités, face à la vulnérabilité, face à la perte d'autonomie et son lot de chutes, à la dénutrition qui guette, mais pas que. Prévenir la maltraitance, les abus de faiblesses... La liste est longue et vient s'ajouter aux missions quotidiennes déjà nombreuses pour lesquelles les professionnels de terrain sont en poste, à savoir : l'aide aux repas, à la toilette, à l'habillage, aux courses... Les acteurs du domicile, quels que soient leur formation et leur domaine d'intervention, doivent veiller, anticiper, détecter puis savoir en parler et remonter les précieuses informations collectées. Et c'est là normalement tout un travail d'équipe qui doit avoir été mis en place en amont pour éviter l'isolement, la solitude, l'embarras des auxiliaires de vie et autres aides à domicile. Si la proximité et la connaissance des bénéficiaires jouent en leur faveur, le manque de temps lors des interventions, la perte d'attention à force de courir entre deux bénéficiaires, la fatigue, la lassitude pèsent évidemment dans la balance... et pas du bon côté. Seul, le professionnel de terrain ne peut pas tout voir, tout maîtriser. Mais aidé d'une procédure, secondé par une direction, sensibilisé grâce aux réunions, aux échanges de bonnes pratiques, aux formations, il peut alors faire sereinement son travail. (...) La prévention nécessite un engagement collectif et passe par un décloisonnement qui doit permettre de faire progresser la coopération. C'est d'ailleurs tout l'enjeu des PAERPA lancé en 2014 autour des parcours de santé des aînés...

Aidants isolés

Article de Cévenne Teychine, Olivier Marousé

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Maintien à domicile, Aide à domicile, Trouble du comportement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Isolement, Écoute, Accompagnement

A ce jour, on compte onze millions d'aidants en France, dont quasiment trois millions dédiés aux personnes malades d'Alzheimer et apparentées. Les interventions des professionnels à domicile visent à soulager l'aidant familial afin de pérenniser le maintien à domicile. La question des aidants isolés se pose, surtout s'ils sont confrontés à des problèmes de troubles du comportement de leur proche. La prise en charge par des équipes spécialisées peut leur permettre de trouver des réponses ou en tout cas une écoute.

Vulnérabilité socio-économique, plan d'aide et hospitalisation chez les plus de 75 ans

Article de Rémy Chapuis, Magali Tardy, Régis Gonthier, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 138, juillet-août 2019, pp. 32-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aide à domicile, Hospitalisation, Inégalité, Maintien à domicile, Non-recours, Personne âgée, Précarité, Soin, Soins à domicile, Suivi médical, Vieillissement, Vulnérabilité

Le retour à domicile après une hospitalisation est une situation à risque pour un sujet âgé. Des prestations existent pour faciliter la transition hôpital-domicile mais sont parfois non réalisées. Peu d’études suggèrent que la vulnérabilité socio-économique est un paramètre important de réussite du retour à domicile. Une étude montre que cette relation reste floue et controversée. En effet, l’observance d’un plan d’aide, recommandée lors d’un retour à domicile, est multifactorielle et ne semble pas dépendre de l’existence ou non d’une vulnérabilité socio-économique.

Rythmes de travail : quelles améliorations possibles ?

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 54, mai-juillet 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide à domicile, Maintien à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Personne handicapée, Accompagnement, Conditions de travail, Rythme, Auxiliaire de vie sociale

Arriver à domicile et "badger" avec son Smartphone. Ne surtout pas perdre de temps. 30 minutes chrono (et pas une de plus) pour une toilette, une aide à l'habillage... Ce n'est pas simple, qui plus est quand il s'agit d'accompagner une personne âgée vieillissante en perte d'autonomie ou une personne en situation de handicap. Puis courir vers un autre domicile. Avoir des horaires serrés et enchaîner les missions. C'est le quotidien des auxiliaires de vie qui sont confrontés à des temps d'intervention restreints pour des missions qui exigent du temps... A l'heure où la personnalisation de l'accompagnement devrait primer, les professionnels doivent faire face à un découpage standardisé des horaires. Le rythme de travail est au coeur des préoccupations, de la fatigabilité, des arrêts maladies, du turn-over. Le récent rapport Libault, remis à la ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzin, prône un changement de modèle mais, en attendant, les professionnels continuent à accompagner sur un rythme effréné. (...)

Une maison de retraite à domicile

Article de Sylvaine Frézel

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3112, 24 mai 2019, pp. 32-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Retraite, Dépendance, Autonomie, Maintien à domicile, Environnement social, EHPAD, Aide à domicile, SAAD, Soins à domicile, Coordination, Profession médicale, Travailleur social

Une grande majorité des personnes âgées en perte d’autonomie veulent rester chez elles. Des projets d’« Ehpad à domicile », entre le tout-institution et le tout-domicile, se mettent en place. A Sartrouville (Yvelines), la Croix-Rouge expérimente Ehpad@dom, dispositif original qui s’appuie sur sa résidence, ses services à domicile et une téléassistance 24 heures sur 24.