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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 33

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Méthodes participatives : encadrer « agilement » pour tenter de rendre du sens

Article de Rémi Barbet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3271, 26 août 2022, pp. 30-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Management, Organisation du travail, Participation, Conditions de travail, Formation professionnelle, Réunion d'équipe, Évaluation, Référentiel

La crise de sens et de moyens que traversent les métiers de l’humain pose inévitablement la question de leur management. Comment impliquer davantage les salariés dans les prises de décisions ? Par quel moyen renforcer le pouvoir d’agir des usagers ? Comment répondre à l’exode des professionnels du secteur ? Autant de questions auxquelles les méthodes de management participatif dites « d’agilité » voudraient pouvoir répondre en s’adaptant au contexte institutionnel des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS).

Gestion des ressources humaines : restaurer le collectif

Article de Jean Marc Engelhard, Jean René Loubat

Paru dans la revue Direction(s), n° 205, février 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Ressources humaines, Établissement social et médicosocial, Management, Directeur d'établissement, Projet d'établissement, Conditions de travail, Formation professionnelle continue, Qualité de la vie, Usure professionnelle, Équipe, Responsabilité, Délégation

La crise sanitaire n'en finit pas de s'étirer et chez les professionnels, la fatigue est de plus en plus perceptible. Nouveaux projets, qualité de vie au travail, temps d'échange et de respiration, formations... Malgré les difficultés, les directions doivent trouver les leviers pour rebondir, non sans avoir tiré les leçons de cette période inédite.
Le psychosociologue Jean-René Loubat analyse, sur la motivation des professionnels, les effets de la crise, intervenue dans un contexte déjà tendu pour le secteur. Il s'inquiète notamment du timing très court et des modalités encore floues de la phase de transformation de l'offre. Même s'il est rassuré par la réactivité et la solidarité des équipes.
A l'Ehpad public d'Argonne, dans la Meuse, la direction mise sur la qualité de vie au travail pour repartir du bon pied. Une démarche qui passe notamment par une prise en compte améliorée des attentes des professionnels.
Depuis 2017, l'association d'aide à domicile Amical expérimente les équipes autonomes. S'il s'agissait en premier lieu de redonner du sens au travail des intervenantes, cette nouvelle organisation produit d'autres effets bénéfiques pour les professionnelles.

Une démarche globale de RSO pour donner du sens

Article de Jean Marc Engelhard, Bruno Ansellem

Paru dans la revue Direction(s), n° 202, novembre 2021, pp. 12-14.

Mots clés : Travail social : Établissements, Environnement, Écologie, Qualité de la vie, Conditions de travail, Développement durable, Établissement social et médicosocial, Éthique, SAINT ETIENNE

Réduction des consommations d'énergie, tri, recyclage, synergies locales... Si la stratégie de responsabilité sociétale des organisations (RSO) déployée par l'association AIMCP de la Loire s'illustre d'abord dans le secteur de l'environnement, elle a également des effets dans d'autres domaines, comme la qualité de vie au travail.

La quête du sens, un véritable défi managérial !

Article de Julie Convers

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 161-178.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Sens, Travail, Conditions de travail, Philosophie, Motivation, Implication personnelle, Valeur, Changement, Audit, Compétence professionnelle, Empowerment

Au cours de ces dernières années, le secteur social et médico-social a connu de profondes transformations avec l'évolution du cadre règlementaire et législatif, notamment, qui impactent directement les acteurs et les organisations.
Le nouveau quotidien des ESMS rime dorénavant avec efficience et performance. Cette nouvelle logique de gestion heurte les valeurs fortes des professionnels qui se retrouvent contraints de réviser leurs pratiques professionnelles. Ces évolutions imposent aux directeurs d'ESMS, l'émergence de nouvelles pratiques managériales innovantes, autour du "sens".
Le "sens au travail" est une notion subjective et difficile à appréhender qui varie en fonction des perceptions des individus. Même si une personne ne sait précisément le définir, le "sens" est évoqué par tous, par le biais de ses causes et de ses conséquences. Cette déficience de "sens" résonne parfaitement chez les professionnels de terrain qui font allusion aux nouvelles réformes. Par sa position stratégique au sein de l'organisation, le directeur d'ESMS, au coeur des politiques publiques, se retrouve inévitablement confronté à ce sujet. Son rôle apparaît alors très important dans la "quête du sens" et il se doit d'apprécier les causes et conséquences de cette perte de sens pour pouvoir trouver des leviers managériaux pertinents et efficients.
Au travers de témoignages de professionnels de terrain, nous nous intéresserons dans cet article à la manière dont les directeurs d'ESMS perçoivent la question du "sens du travail" afin d'identifier des leviers managériaux pour remédier à une éventuelle "perte de sens".

Dialogue social : des marges de manœuvre étroites mais réelles

Article de Dominique Pérez

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3217, 9 juillet 2021, pp. 28-30.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Aménagement du temps, Travail, Qualité, Conditions de travail, Communication verbale, Syndicat, Négociation collective

Dans des établissements sociaux et médico-sociaux soumis à des conventions collectives contraignantes, le dialogue social se focalise sur l’aménagement du temps de travail ou la qualité de vie au travail. Dans un contexte tendu.

Comité économique et social : renouer le dialogue

Article de Jean Marc Engelhard, Nadia Rahou

Paru dans la revue Direction(s), n° 193, janvier 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Comité social et économique, Représentant du personnel, Conditions de travail, Sécurité, Risques psychosociaux, Établissement social et médicosocial, Management, Syndicat

Un an déjà que toutes les organisations de plus de onze salariés, disposent d'un comité social et économique (CSE). Souvent encore en phase de rodage en raison de la crise sanitaire, cette nouvelle instance représentative du personnel doit désormais trouver ses marques, tout comme ceux qui la composent, afin de contribuer à dynamiser le dialogue social.
Inciter les structures sociales et médico-sociales à concevoir des modes de management du dialogue social porteurs d'action améliorant les conditions de travail, allant du développement de bonnes pratiques à la négociation d'accords : telle est l'ambition de l'incubateur de comité social et économique créé par l'Uriopss Occitanie.
La fusion des instances représentatives du personnel peut-elle avoir des effets positifs sur le cadre de l'exercice professionnel ? Oui, répond Nadia Rahou, chargée de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) à condition que des moyens suffisants, c'est-à-dire au-delà du légal, soient affectés au comité social et économique.
Les élus du comité social et économique de l'Adapa 54 ont travaillé en étroite collaboration avec la direction pour affronter la crise du Covid-19. Des échanges permanents ont permis d'adapter les protocoles d'intervention aux domiciles en temps réel.
Profiter de la mise en place des comités sociaux et économiques pour dynamiser le dialogue social : telle est l'ambition de l'Iriae Hauts-de-France, qui a accompagné sept structures d'insertion dans cette démarche, en misant sur l'amélioration des conditions de travail.

Des professionnels stressés

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 27, mai-juin 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé mentale-Souffrance psychique, Stress, Souffrance psychique, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Équipe soignante, Conditions de travail, Accompagnement, Usure professionnelle, Épidémie, Prévention, Santé mentale, Directeur d'établissement, Responsabilité

Un public dépendant et/ou en situation de handicap souffrant de multipathologies, atteint de troubles du comportement générant violence physique ou verbale, des familles à gérer, un sous-effectif chronique, autant d'éléments qui expliquent l'état de santé ou plutôt de stress permanent des professionnels du médico-social. Une étude publiée en 2015 par la Dares tirait déjà la sonnette d'alarme avec des voyants tous au rouge. Et pour cause, que ce soit les infections psychiques, les troubles musculo-squelettiques, les accidents du travail ou les arrêts maladie, le secteur occupe la bien triste tête du classement des professions en souffrance. Avec des réglementations qui ne cessent d'évoluer, des bonnes pratiques qu'il faut appliquer, des écrits professionnels qui demandent du temps et un public fragilisé à accompagner, le quotidien en Ehpad ou en foyer pour personnes en situation de handicap est usant. Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Bon ou mauvais stress, une chose est sûre, le stress est présent et impacte la qualité de vie au travail des équipes confrontées à l'usure professionnelle ou aux glissements de tâches. Depuis mars, les soignants ont été soumis à rude épreuve en plus de leur quotidien, avec la gestion du Covid-19, qui n'a fait que refléter les difficultés vécues pour le secteur. Face à cette situation, la prévention du stress et des atteintes à la santé mentale liées au travail social relève de la responsabilité et des priorités des directions qui doivent accompagner, proposer une écoute ou encore former avec l'objectif de limiter le risque de mal-être au travail.

Vous avez dit "Les employés d'abord" !? Pour une approche dialogique de la gouvernance et du management

Article de Jean Claude Dupuis

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 524-525, janvier-février 2020, pp. 253-263.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Contrôle, Autonomie, Établissement social et médicosocial, Usager, Gestion, Plateforme, Hiérarchie, Relation professionnelle, Organisation du travail, Reconnaissance, Accompagnement, Conditions de travail

Les évolutions des organisations dans le secteur social et médico-social français ont conduit au développement de la dimension instrumentale du travail et , dans le même temps, à un rétrécissement de la sphère d'autonomie et de gratuité du travail. Autrement dit, un processus de déprofessionnalisation y est en cours pour les professionnels historiques. (...) Les nouvelles formes organisationnelles émergentes, plateformes de services en tête, sont susceptibles d'impulser un processus de reprofessionnalisation. Cela présuppose toutefois d'y renverser la pyramide hiérarchique, de façon à faire vivre une gouvernance et un management dialogique à même de conjoindre contrôle et autonomie...

La fatigabilité des professionnels : une fatalité ?

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Faustine Gerbelot, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 20, mars-avril 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Usure professionnelle, Stress, Fatigue, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Conditions de travail, Accompagnement, Usager, Bien-être, Travailleur social, Risques psychosociaux, Reconnaissance, Motivation, Équipe soignante, Salarié

Des horaires fractionnés, travail de nuit, un week-end sur deux, des appels téléphoniques incessants pendant les jours de récupération ou de repos ; la faute à un absentéisme qui n'en finit plus. Le quotidien des professionnels en EHPAD ou en établissements accueillant des personnes en situation de handicap pèse autant sur le corps que sur l'esprit avec pour conséquence directe une fatigue physique et psychologique. Cette fatigue chronique qui s'installe et ne passe pas est un signe qui ne trompe pas à l'heure où l'épuisement professionnel ou encore le burn-out font de plus en plus partie du "décor" médico-social. Le secteur est confronté à des arrêts maladie en pagaille mais également à un turn-over important qui impacte l'organisation des établissements et de fait les équipes. Ce n'est pourtant pas un hasard. La pénibilité du travail, la vulnérabilité des résidents qui demandent des soins accrus, le tout avec des effectifs en tension ne permettent pas ou plus de travailler en toute sérénité. (...) Alors comment prendre soin d'un résident quand un professionnel est à bout de souffle ? C'est une question qui se pose aujourd'hui. (...)

Négocier un accord local après les ordonnances Macron

Article de Pierre Gaudier

Paru dans la revue Direction(s), hors-série n° 21, décembre 2018, pp. 4-110.

Mots clés : Travail social : Établissements, Syndicat, Syndicalisme, Délégué syndical, Représentant du personnel, Délégué du personnel, Convention collective, Négociation collective, Établissement social et médicosocial, Management, Conditions de travail

La négociation locale s'entend de la discussion entre un employeur et les représentants du personnel pouvant se traduire par la conclusion d'un accord (ou d'un avenant à un accord) d'entreprise ou d'établissement ou se conclure par un constat d'échec. Les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) du secteur privé, à but lucratif ou non, sont depuis longtemps aguerris à ces phases d'échanges qui rythment le fonctionnement des organisations. Rappelons en effet que, depuis 1982, le code du travail a rendu obligatoire l'ouverture d'une négociation tous les ans sur certains thèmes dès qu'une section syndicale était constituée dans l'entreprise (en fait, quand un délégué syndical était désigné au sein de l'entreprise). Le monopole des organisations syndicales a ainsi été affirmé pendant plus de vingt ans. Puis la loi du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social a ouvert une brèche dans le monopole syndical en permettant à un employeur de négocier, dans certains cas de figure, avec d'autres interlocuteurs.

Depuis, les réformes successives et spécialement la loi El Khomri (ou loi Travail) du 8 août 2016 ont confirmé la possibilité de négocier un accord local en l'absence de délégué syndical. Evolution achevée par les ordonnances Macron, plus particulièrement celle "relative au renforcement de la négociation collective" (Ord. n° 2017-1385 du 22 sept. 2017, JO du 23). Désormais, les organisations syndicales représentatives conservent le monopole de la négociation collective locale pour autant qu'elles ont désigné un délégué syndical dans l'entreprise. Or, les conditions d'une telle désignation ont été durcies : seules les organisations syndicales représentatives au sein d'une entreprise (ayant recueilli au moins 10% des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections professionnelles) peuvent désigner un délégué syndical parmi les candidats ayant recueilli eux-mêmes au moins 10% des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections!

Cela étant, en l'absence de délégué syndical dans l'entreprise, l'employeur dispose à présent d'un large "choix" d'interlocuteurs : le comité social et économique (CSE) créé par l'une des ordonnances Macron, le salarié mandaté ou encore les salariés directement, par la voie du référendum. La difficulté de la matière tient également au renforcement de la place de la négociation d'entreprise par rapport aux conventions et accords collectifs de branche dont le rôle est majeur pour les ESSMS (CCN 66, CCN 51, CCU de la branche de l'aide à domicile...). Là encore, la loi El Khomri avait posé les bases de la réforme. Les ordonnances Macron ont parachevé le processus en accordant la primauté aux accords de branche. Les dispositions de ces dernières ne sont plus que "supplétives" en cas d'accord d'entreprise, sauf dans les domaines "sanctuarisés" relevant de l'ordre public (salaires, minima, classifications, mutualisation des fonds de financement du paritarisme...).

Au moment où l'agrément des conventions collectives et des accords de branche nationaux est remis en cause, spécialement dans sa dimension budgétaire, il est impératif pour les dirigeants d'établissements sociaux et médico-sociaux d'appréhender et de maîtriser ces nouvelles modalités de négocier un accord local.