PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Valérie Chaaya, Christine Chansiaux, Antoine Lynch
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 13-15.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Transmission, EHPAD, Surdité, Prothèse, Atelier, Formation, Responsabilité, Expérience, Participation
La transmission des bonnes pratiques fait partie des missions des équipes mobiles de gériatrie externe (EMGE). Dans ce cadre, l’EMGE centre-nord 92 a proposé deux animations à destination des soignants d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sous une forme concrète et participative, appelée “atelier”. L’atelier manipulation des appareils auditifs a pour but d’aider les soignants à manipuler ces technologies utilisées pour corriger un déficit auditif des personnes âgées. L’atelier étymologie-jeux de cartes a pour objectif une aide à la révision et l’utilisation du vocabulaire médical par les soignants d’Ehpad.
Article de Catherine Bayle, Sonia Ayllon Milla, Alexandra Choquet, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 10-12.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Coopération, Médecin, Urgence médicale, EHPAD, Dossier médical, Suivi médical, Haute autorité de santé, Outil, Communication, Échange, Transmission
Le volet de synthèse médicale (VSM) a été formalisé en 2011 avec un contenu défini en 2013. Dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad),le VSM est quasiment inexistant et est réclamé par la majorité des médecins amenés à prendre en charge médicalement un résident très souvent en situation d’urgence. À l’issue de la crise sanitaire et sous l’égide des associations régionale et nationale de médecins coordonnateurs, un groupe de travail s’est mis en place en 2021 pour créer un VSM unique répondant aux besoins du terrain. Ce document a été créé et testé avec un retour très favorable des utilisateurs. Ce VSM est en cours de déploiement dans les Ehpad de la région Île-de-France.
Article de Angélique Abouzaglou, Sylvie Aufaure, Stéphanie Gillot, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 8-9.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Éthique, Prise en charge, Soin, Besoin, Accompagnement, Valeur
L’élaboration d’une charte éthique et d’accompagnement du grand âge, élaborée par Fabrice Gzil, remet au centre des prises en charge de la personne âgée, différentes notions de soin pour les acteurs de terrain du Groupe hospitalier sud Île-de-France (GHSIF). Les 10 points exposés sont mis en œuvre au quotidien. Une mise en lumière de ces actions permet de s’approprier la charte et de la faire vivre pour un accompagnement adapté aux besoins collectifs et individuels des patients et résidents âgés accueillis.
Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.
Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 29, mai 2023, pp. 3-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Équipe soignante, Souffrance, Care, Assistant de soins en gérontologie, Pratique professionnelle, Repos, Usure professionnelle, Prévention, Conditions de travail, EHPAD, Gériatrie, Aide aux aidants
A l’heure où le secteur médico-social est à bout de souffle, la gériatrie en est la parfaite illustration. Dans ce contexte, comment éviter la fatigue, l’épuisement (d’ailleurs plus moral que physique) voire le burn-out ? La souffrance des soignants, car c’est bien de cela dont on parle, vient en partie de la perte de sens qui devrait être investie par les directions pour redonner l’envie, le goût et le plaisir aux équipes de terrain.
Alors comment faire cohabiter les contraintes institutionnelles et les valeurs du prendre soin ? En misant sur une nouvelle priorité organisationnelle, en remettant l’humain au centre de la relation de soins et en se réinventant. Sur le terrain, les initiatives se multiplient, avec entre autres les groupes d’analyse de la pratique, le soutien aux plus jeunes professionnels qu’il faut accompagner… Chacun a sa recette dévoilée et partagée dans ce numéro spécial.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3304, 21 avril 2023, pp. 26-27.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Grand âge-Vieillissement, Assistant de service social, EHPAD, Conditions de travail, Organisation du travail, Équipe soignante, Identité professionnelle
Peu d’assistants de service social exercent en Ehpad. Et quand une direction les recrute, ils sont souvent embauchés à contre-emploi en raison d’une méconnaissance de leur rôle, cantonné la plupart du temps au seul accès aux droits administratifs et financiers. Pourtant, selon Joran Le Gall, président de l’Anas (Association nationale des assistants de service social), ces professionnels pourraient se voir confier d’autres missions, et constituer une interface non seulement entre les résidents et les équipes, mais aussi entre l’établissement et la société. Une manière de participer au mieux vieillir, à condition, avant tout, que le secteur redevienne attractif.
Article de Hélène Levassort, Marion Levassort, Marie Cluchet, Tristan Cudennec
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 160, mars-avril 2023, pp. 38-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Santé, Pathologie, Trouble du comportement alimentaire, Orthophonie, Prise en charge, Étude de cas, Équipe soignante, Infirmier, Rôle, Organisation du travail, Accompagnement, Alimentation
Les troubles de la déglutition, fréquents en gériatrie, sont liés à de multiples pathologies : cancer, accident vasculaire cérébral, troubles neurocognitifs, confusion aiguë, troubles de la vigilance, etc. ls peuvent entraîner de lourdes conséquences et nécessitent donc une prise en charge particulière. De l’identification des troubles par le médecin, l’infirmier, l’aide-soignant, au bilan orthophonique, en passant par l’adaptation de l’alimentation par le diététicien, la prise en charge des troubles de la déglutition concerne l’ensemble du personnel médical et paramédical. L’objectif est de présenter les principales recommandations existantes pour favoriser l’alimentation du patient malgré la présence de ces troubles.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 160, mars-avril 2023, pp. 33-35.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Témoignage, Hôpital, Médecine libérale, Profession libérale, Profession, Rôle, Étude de cas, Conditions de travail, Prise en charge, Organisation du travail, Équipe soignante, Relation professionnelle, Guadeloupe
Si l’exercice de la gériatrie est désormais lieu commun en centre hospitalier universitaire, son exercice libéral est plus rare. En Guadeloupe, un service de médecine à orientation gériatrique fonctionnant en hôpital de semaine a été créé en polyclinique pour venir au soutien des patients et des médecins généralistes. Exemple d’exercice libéral de la médecine gériatrique, cette activité vient compléter l’offre de soin de la filière gériatrique.
Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.
Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes
Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?
Article de Justine Ferreira, Jérémy Poye, Sébastien Beaune, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 31-35.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Fin de vie, Prise en charge, Urgence médicale, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Formation, Évaluation, Étude de cas, Soins palliatifs, Méthode, Statistiques
La fin de vie est une situation fréquente en médecine d’urgence . Cependant, la formation du personnel soignant semble être lacunaire dans ce domaine. Nous avons étudié l’impact d’une formation dédiée sur la prise en charge des patients en fin de vie admis au service d’urgences adultes du centre hospitalier universitaire Ambroise-Paré.