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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Bien accompagner la nuit : un défi à relever

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 14, mars-avril 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Nuit, Travail de nuit, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Coucher, Sommeil, Trouble du sommeil, Déficience cognitive, Écoute, Équipe soignante, Besoin, Assistant de soins en gérontologie, Rythme, Management, Bientraitance, Activité, Médicament, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Surveillant de nuit

Pendant longtemps, dans les établissements médico-sociaux, les personnes âgées ou en situation de handicap devaient se coucher tôt, même si elles rencontraient des problèmes pour trouver le sommeil ou si elles se réveillaient à 2 heures du matin... Force est de constater que c'est encore une réalité dans de nombreuses structures où les résidents sont couchés à 20 heures... Or, avec l'avancée en âge et l'émergence de nouvelles pathologies, le besoin de sommeil se réduit inexorablement. (...)
Malgré tout, des établissements ont décidé d'apporter des réponses nouvelles, après avoir été confrontés à des problèmes chroniques de déambulation, des troubles du comportement ou du sommeil. L'émergence des troubles cognitifs en maison de retraite n'y est pas étrangère, tout comme le vieillissement des personnes en situation de handicap en FAS ou en FAM. Pour quelles solutions ? Les neuroleptiques, les contentions... certains ne s'y résolvent pas et préfèrent tester des accompagnements spécifiques. Il leur faut alors trouver des partenaires, des financements, des autorisations... Mais au bout de ce chemin semé d'embûches, c'est la qualité de vie et celle du sommeil des résidents qui sont visées. En posant un cadre plus souple, plus à l'écoute des besoins des usagers, les professionnels se sentent mieux, plus valorisés, ayant enfin des outils et des moyens pour exercer dans de meilleures conditions. C'est ainsi l'occasion d'écouter les besoins qui émergent la nuit. A l'heure où les projets personnalisés ont gagné leur place la journée dans les établissements médico-sociaux, leur déclinaison nocturne n'est pas suffisamment prise en compte... C'est aux directions de se saisir de cette problématique en apportant des réponses concrètes...

L'importance du maintien des activités du quotidien

Article de Marie Etienne

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 13, janvier-février 2018, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Personne âgée, Vie quotidienne, Activité, Participation, Lien social, Autonomie, Motricité, Animation, Stimulation, Cognition, Accompagnement

Certains aspects du fonctionnement d'un Ehpad sont semblables à ceux d'une habitation traditionnelle ; ainsi chacun a son nombre d'activités du quotidien : faire le linge, la poussière ou encore la vaisselle. Or, dans la plupart des cas, une fois l'institutionnalisation actée, les personnes âgées ne réalisent plus ces gestes qui ont ponctué leur vie. Généralement, ce sont les membres du personnel qui reprennent la main... de quel droit cette participation est-elle interdite ou excluante ?

Le jeu : adapter et ne pas infantiliser

Article de Alexandra Marquet, Caroline Cattanéo, Cécile Bacchini, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 27, octobre-décembre 2017, pp. 11-22.

Mots clés : Culture-Loisirs, Grand âge-Vieillissement, Jeu, Loisir, Jeu collectif, Jeu de société, Activité, Personne âgée, Dépendance, Déficience cognitive, Bien-être, Jouet, Animation, Atelier, Maladie d'Alzheimer

Jouer de 7 à 77 ans ? Contrairement aux préjugés, les jeux ne sont pas uniquement réservés aux enfants. En tant qu'adulte, on joue d'ailleurs entre amis... Alors pourquoi faudrait-il cesser de jouer quand la dépendance s'installe ? Les jeux sont connus des professionnels pour être un bon médiateur à condition toutefois de respecter certaines règles : trouver un environnement calme et isolé, adapter le jeu tout en adoptant une attitude bienveillante et non infantilisante. Loin du soin, le jeu a pris une place centrale avec en ligne de mire le bien-être des personnes souffrant de troubles cognitifs.

Former des professionnels au jeu

Article de Cédric Gueyraud

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 27, octobre-décembre 2017, pp. 23-24.

Mots clés : Travail social : Formation, Grand âge-Vieillissement, Formation professionnelle, Formation, Jeu, Vieillissement, Activité, Personne âgée, Adaptation, Pratique professionnelle, Déficience cognitive, Équipe soignante, Animation sociale, EHPAD, Représentation sociale

Nos représentations culturelles influent sur la façon de faire jouer des personnes âgées. Le choix des jeux, le cadre mis en place, nos attentes vis-à-vis du groupe sont directement en lien avec notre vision du jeu et du vieillissement. Ces représentations nous conduisent parfois à proposer une activité ludique inadaptée à la population. La formation professionnelle est une voie royale pour dépasser nos préjugés et ajuster nos pratiques pour rendre compte d'un cadre ludique adapté à une démarche de prise en soin des personnes âgées atteintes de troubles cognitifs.

Jouer, un jeu d'enfant ?

Article de Rachel Le Méhauté

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 27, octobre-décembre 2017, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Culture-Loisirs, Jeu, Jeu collectif, Activité, Personne âgée, Vieillissement, Déficience cognitive, Handicap sensoriel, Dépendance, Dignité, Plaisir, Animation

A priori, proposer des activités ludiques paraît simple. Et pourtant... Les personnes âgées désorientées se trouvent confrontées à une accumulation de pertes : aux déficits auditifs, visuels ou moteurs, liés au vieillissement, s'ajoutent les déficits cognitifs. Dans les maladies neurodégénératives, de nombreuses fonctions sont atteintes : se concentrer, comprendre le sens d'un jeu, reconnaître la fonction d'un objet, raisonner et planifier son action, effectuer les gestes adaptés pour réussir, se repérer dans l'espace, verbaliser...

Quelles activités à l'intérieur ?

Article de Alexandra Marquet, Véronique Gerbelot, Yves Cougoule, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 12, novembre-décembre 2017, pp. 7-18.

Mots clés : Culture-Loisirs, Grand âge-Vieillissement, Animation sociale, Animation, EHPAD, Personne âgée, Personne handicapée, Établissement social et médicosocial, Dépendance, Déficience cognitive, Activité, Projet d'établissement, Accompagnement, Lien social, Bien-être, Inclusion

Gymnastique douce, atelier mémoire, jeux de société, chorales, pâtisseries... Les activités sont de plus en plus diversifiées à l'intérieur des établissements médico-sociaux. Si pendant longtemps, les structures ont été avant tout des lieux de soins, elles sont progressivement devenues des lieux de vie où les personnes sont accompagnées selon leurs besoins, leurs habitudes de vie sans oublier leurs envies.
L'individualisation est en marche dans le collectif, impulsée par le projet d'accueil personnalisé. L'enjeu est de sortir de l'idéologie : il ne s'agit pas de proposer des rendez-vous sans écouter les envies des résidents ou des usagers ; ce qui n'est pas toujours simple à l'heure où les Ehpad accueillent de plus en plus de personnes dépendantes, souffrant de troubles cognitifs. Du côté des foyers pour personnes en situation de handicap, lorsque la personne est discommunicante, toute la difficulté est de pouvoir apprendre à la connaître, à décrypter sa communication pour pouvoir ensuite répondre à ses vraies demandes. Ce recueil d'informations doit se faire en lien avec les aidants familiaux et au fil du temps avec les professionnels qui connaissent de mieux en mieux la personne accompagnée.
Evidemment, l'inclusion est aujourd'hui sur toutes les lèvres... Reste que dans la réalité, il n'est pas toujours possible d'évoluer en milieu ordinaire, compte tenu de la dépendance de la personne ou encore des effectifs des équipes. L'intérieur et l'extérieur ne doivent pas s'opposer, mais être complémentaires. Le défi est de prévoir des activités pour chacun, des moments collectifs qui permettront de partager, des moments individualisés qui redonneront à la personne toute sa singularité. (...)

L'animation nocturne en Ehpad

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 12, novembre-décembre 2017, pp. 25-26.

Mots clés : Culture-Loisirs, Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Animation, Nuit, Activité, Anxiété, Trouble du sommeil, Accompagnement, Usager, Coucher

La vie des résidents n'est pas mise entre parenthèses passée l'heure du coucher. Là où certains d'entre eux glissent dans un sommeil bienvenu (souvent accompagnés par une "aide" médicamenteuse), d'autres peinent à rejoindre Morphée... Angoisses nocturnes, insomnies, désorientation temporelle... se traduisent par des comportements difficilement gérables pour l'équipe forcément réduite après 21 heures. Pour prévenir les appels incessants, les déambulations ou les troubles psychiques, la mise en place d'un accompagnement spécifique la nuit apparaît comme une nécessité dans les institutions.

Le jardin à portée de main

Article de Liza Bousquet

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 12, novembre-décembre 2017, pp. 29-30.

Mots clés : Culture-Loisirs, Grand âge-Vieillissement, Jardinage, Horticulture, Activité, Animation sociale, Personne âgée, Personne handicapée, Accompagnement, Bien-être, Lien social, Thérapie

Ces dernières années une prise de conscience des bienfaits que procurent les plantes et les jardins, ainsi que leur interrelation avec l'homme s'est intensifiée. Des réflexions sur les espaces extérieurs et les jardins dits "thérapeutiques" se sont développées autour de l'instauration de directives et de recommandations. Les EHPAD, MAS et autres foyers sont dotés de jardins extérieurs pour la plupart, toutefois un jardin à portée de main, c'est-à-dire à l'intérieur même des structures, serait une bonne solution pour profiter des bienfaits du jardin... même en plein hiver.