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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 45

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Comment penser l’accompagnement du jeune enfant dans un contexte d’accueil sous tension et en mutation ?

Article de Silvia Valentim

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 71, septembre 2020, pp. 23-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement, Jeune enfant, Accueil, Entreprise, Gestion, Conjoncture économique, Management, Organisation du travail, Etablissement d'accueil du jeune enfant

Réflexion sur les formes de gestions managériales en vigueur dans le secteur de la petite enfance depuis les années 2000. Les évolutions en France, comme dans des nombreux pays, semblent privilégier les aspects plus gestionnaires qu’éducatifs pour l’accueil de jeunes enfants. Il est constaté l’introduction d’un vocabulaire issu du monde de l’entreprise, basé sur l’efficacité et la rentabilité, traditionnellement absent, voire incompatible avec les logiques jusqu’alors opérante dans le secteur.

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Les jeunes enfants ont-ils vraiment une sexualité ?

Article de Régis Brunod

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 4, 2020, pp. 323-333.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, Sexualité, Développement, Sexualité infantile

Il est communément admis, jusqu’aux plus hautes instances officielles de santé, que la sexualité de l’être humain serait une fonction présente dès la naissance dont le mode d’expression varierait ensuite avec l’âge. Notre expérience professionnelle de médecin auprès d’enfants ayant des troubles du développement ainsi que d’expert judiciaire nous a amenés à mettre en doute cette affirmation et à poser la question suivante : pourquoi la sexualité ne suivrait-elle pas un mode d’établissement comparable à celui des autres secteurs du développement au cours de la croissance.

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L'exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) : un nouveau syndrome

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 2, 2020, pp. 119-137.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Jeune enfant, Symptôme, Danger, Développement

Les auteurs décrivent un ensemble de signes cliniques apparaissant chez les jeunes enfants qui présentent une exposition précoce et excessive aux écrans de toute nature. Ils proposent de les regrouper en un syndrome nommé « exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) ». Ce syndrome associe des troubles de l’attention, un retard de langage, des troubles de la motricité fine, un intérêt de plus en plus exclusif pour l’écran, des troubles relationnels sous forme d’agressivité, instabilité.
Apparaissant dès 8-10 mois chez les enfants les plus exposés, ce trouble se constitue progressivement dans le cours de la deuxième année. Une des caractéristiques essentielles de ce syndrome est sa régression voire disparition s’il est mis fin rapidement à cette surexposition. En revanche quand celle-ci persiste au-delà de 3-4 ans, la régression symptomatique risque de n’être que partielle. Les auteurs proposent des éléments de réflexion et de compréhension psychopathologique et psychodéveloppementale concernant ce syndrome dû à ce qu’ils considèrent comme un véritable perturbateur neurodéveloppemental, à savoir l’écran, en particulier les petits écrans nomades lorsqu’ils sont laissés durablement entre les mains des tout-petits.

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La parentalité positive?!

Article de Patrick Ben Soussan

Paru dans la revue Spirale, n° 91, novembre 2019, pp. 15-119.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Éducation familiale, Relation enfant-parents, Éducation, Pratique éducative, Théorie, Bientraitance, Soutien à la parentalité, Responsabilité, Parents, Langage, Bien-être, Jeune enfant, Norme sociale

Livres, blogs, stages, conférences... L’éducation positive est partout, multipliant les incitations à une « parentalité bienveillante », non-violente. Les 10 commandements de la parentalité positive, les 14 outils de parentalité positive, les 5 clés pour tout comprendre de votre enfant...! Mais cette approche constitue-t-elle une vraie révolution éducative ? Contribue-t-elle à cultiver le bonheur en famille, à développer l’équilibre des enfants et à rendre leur vie future harmonieuse et sereine ? D’où s’origine cet engouement actuel pour éducation positive et parentalité bienveillante ? Comment se définissent leurs concepts ? Quelles sont leurs promesses ? Contribuent-elles à révéler les « compétences » parentales ou au contraire à culpabiliser davantage les parents, qui franchement ne sont pas en reste dans ce domaine !
Au total, la parentalité positive est-elle aussi positive qu’on le dit ? Peut-on aujourd’hui faire preuve de réticences voire de défiance, à l’égard de cette proposition ? Difficile d’être opposé à l’idée d’empathie, de bienveillance, de sérénité et de bonheur ? Qui oserait ?

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Des mères incarcérées avec leur enfant : un statut suprême mais paradoxal

Article de Corinne Rostaing

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 58-67.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Maternité, Prison, Détenu, Statut, Jeune enfant, Nourrisson

Si la maternité a toujours constitué le « statut suprême » en prisons de femmes, le fait pour les mères d’être incarcérées avec leur enfant constitue une condition à la fois avantageuse et ambiguë. À partir de l’étude de la nursery de Fleury-Mérogis dans les années 1990, nous montrerons les avantages et limites de cette situation.

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L’autorité parentale sur un enfant de 18 mois en prison, un exercice sous tension

Article de Ariane Amado

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 50-57.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Nourrisson, Jeune enfant, Prison, Autorité parentale, Droit de la famille

En France, les femmes détenues ayant accouché durant leur incarcération ou juste avant d’être emprisonnées peuvent garder leur enfant auprès d’elles en prison jusqu’à l’âge de 18 mois. Bien qu’il vive en détention, l’enfant n’est pas détenu. Comment s’exerce l’autorité parentale de la mère détenue et de son autre parent sur ces enfants ? Les prérogatives de chaque parent font l’objet d’une protection par les droits international et interne, que l’enfant vive en détention ou non, que le parent soit incarcéré ou non. Pourtant, en pratique, la prison altère les règles théoriques de l’exercice de l’autorité parentale. L’autorité parentale est souvent exercée de manière déséquilibrée par la mère détenue au détriment du parent éloigné. Plus encore, les droits parentaux des deux parents sont soumis à un contrôle accru par l’administration pénitentiaire tout au long du séjour de l’enfant en prison.

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Prévention des difficultés de communication chez le jeune enfant : un dispositif parents-enfants à travers un partenariat PMI-CMP

Article de Mercedes Delor, Marie Hélène Lenoir

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 370, septembre 2019, pp. 66-71.

Mots clés : Enfance-Famille, Communication, Jeune enfant, PMI, Relation enfant-parents, Langage, Prévention

Comment accompagner les parents lorsque leur jeune enfant présente des difficultés de communication ? Se situant entre soin et prévention, un groupe parents-enfants d’éveil au langage, mis en place depuis 15 ans grâce à un partenariat PMI-CMP, semble être une réponse aux inquiétudes parentales et aux difficultés de leurs enfants. Présentation de ce dispositif surnommé « Les copains de Pilou ».

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Les origines naturelles du sens moral chez le petit enfant

Article de Jean Decety

Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 3, 2019, pp. 207-230.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Nourrisson, Morale, Psychologie du développement

Les progrès des connaissances en biologie de l’évolution, anthropologie, psychologie de l’enfant, économie comportementale et neuroscience permettent de mieux définir et étudier la morale dans une perspective naturaliste. La fonction de la morale est d’augmenter la cohésion sociale et de faciliter la coopération entre les hommes. Cette adaptation biologique, propre à l’homo sapiens, est sous-tendue par des mécanismes qui émergent rapidement au cours de l’ontogenèse. Les bébés sont dotés de capacités évaluatives socio-morales leur permettant de catégoriser les interactions sociales entre les personnes et de guider leurs attentes sur la manière dont ils doivent agir les uns envers les autres. Dès le début de la vie, ces dispositions biologiques façonnées au cours de l’évolution interagissent avec l’apprentissage social et culturel qui joue un rôle important dans le développement du sens moral.

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