PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 65, mars 2019, pp. 107-110.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Interculturel, Éducation, Pays d'origine, Pays d'accueil, Adaptation, Discrimination, Stigmatisation, Enfant de migrant, Étudiant, Afrique
Itinéraire d’un étudiant entre deux cultures, entre deux maisons, entre deux continents.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 58, juin 2017, pp. XXIII-XXXV.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Tolérance, Laïcité, Croyance, Identité, Respect
L’auteur à partir de petits récits issus de son vécu pose la question de l’existence du croyant musulman dans des structures laïques. Pour lui, la prise en compte de l’Autre dans ses convictions religieuses reste possible, parce qu’elle fait partie intégrante de son identité. À une condition toutefois que sa croyance en un Dieu puisse coexister avec d’autres croyances ou non croyance... C’est-à-dire qu’il accepte de ne pas faire de prosélytisme.
Dans un contexte psychosocial complexe et abrasif pour les identités les plus fragiles, un risque de peur et de rejet du musulman et de ses traditions est à craindre en occident. Les phénomènes de conversion et de radicalisation survenant dans des familles sans filiation islamique sont des facteurs aggravants. Le champ social, déjà largement infiltré de valeurs chrétiennes, opère en première ligne au cœur de ces problèmes et ses représentants ne sont pas épargnés par le risque de radicaliser pensées et actes. Une réponse par la formation et l’analyse des croyances individuelles est nécessaire pour préserver une authentique fraternité.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 58, juin 2017, pp. I-XII.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Représentation sociale, Islam, Laïcité, Communauté
Le travail social semble partager certains présupposés vis-à-vis de la population musulmane, qui représente une partie non négligeable de ses publics. Il s’avère que, pour le travail social comme ailleurs, c’est la visibilité de l’islam et certaines revendications facilement qualifiées de « communautaristes » qui semblent poser problème. Ces tensions nous renvoient à la fois à un impensé colonial et à la difficulté d’un État laïque à penser le religieux.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 58, juin 2017, pp. 37-45.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Langue, Symbolique, Croyance, Loi, Accompagnement social, Islam
Ce texte tente d’aborder les tensions et les points de convergences entre le travail social et l’Islam. Des exemples issus de la pratique témoignent de la difficile rencontre qui en apparence donne l’illusion d’un accordage. Pour cela, il nous faudra revenir à la langue et aux références symboliques de l’autre. Cet article essai donc de mettre en évidence, à partir d’une pratique et d’une réflexion la délicate rencontre entre travailleurs sociaux, représentants d’institutions républicaines et laïques et des Français d’obédience musulmane imbibés de culture et de croyance islamique.
Conséquences d’une plus grande visibilité de l’islam en France, les travailleurs sociaux sont confrontés depuis deux décennies à des pratiques qui constituent pour eux une nouvelle source de questionnements et d’embarras. Qu’il s’agisse en effet de leurs rapports aux personnes accompagnées qui mobilisent des références confessionnelles ou bien de leurs propres collègues dont certains revendiquent ostensiblement leur appartenance à la religion musulmane, les travailleurs sociaux doivent composer avec un nouveau référentiel religieux qui les ramène aux racines chrétiennes du travail social dont ils avaient cherché à s’émanciper en se professionnalisant. D’où le rappel à l’ordre laïc qui s’exprime dans ce secteur où l’islam est vécu comme régressif pour la liberté d’expression et surtout le droit des femmes.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 54, juin 2016, pp. 121-130.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Droit d'asile, Identité culturelle, Don, Accompagnement, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Laos
Témoignage d’une éducatrice spécialisée en centre d’accueil de demandeurs d’asile et en centre de rétention pour migrants. À travers la question des cadeaux ou des dons, l’auteur s’interroge sur la prise en compte de la culture, des rites et pratiques sociales qui entrent dans les conditions de l’échange et de l’accompagnement. Refuser un repas, c’est refuser la corruption pour telle personne, mais c’est blesser cette autre personne.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 11-20.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Errance, Adaptation, Société
À partir des théories sociologiques, notamment celles de Georg Simmel, Alfred Schütz et Erving Goffman, l’auteur évoque l’errance et les figures de l’étranger. Ainsi, au XIIe siècle, « être en errance » signifie « se promener ». Pour autant, le Juif errant ne se promène pas, il fuit une malédiction qui l’empêche de se fixer quelque part. Aujourd’hui, l’errant est souvent l’étranger, du moins dans plusieurs de ses figures (l’« Arabe », les Roms, l’Immigré). Ainsi, l’étranger est celui qui s’implante dans un territoire où il est jusqu’alors inconnu. Quelles sont alors les tactiques d’adaptation développées ?