Article de Julien Boutonnier
Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 55-60.
Mots clés : Travail social : Métiers, Motivation, Éducateur spécialisé, Témoignage, Art, Psychanalyse, Réel
Par ce témoignage, l’auteur a tenté de problématiser son engagement dans le métier d’éducateur spécialisé. Il s’agit de mettre en avant les conflits et les paradoxes à l’œuvre dans le choix et l’exercice de cette profession, sachant que, loin de chercher à résoudre ces tensions, il conviendrait de s’appuyer dessus pour proposer un accueil authentique, fondé toutefois sur des techniques repérées, aux personnes en situation de fragilité.
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Article de Ludovic Saadaoui
Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 91-95.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Éducateur spécialisé, Travail social, Rencontre, Motivation, Lien social, Valeur
D’hier à aujourd’hui, des fondateurs de l’éducation spécialisée moderne aux jeunes professionnels tout frais émoulus de l’école, l’indignation demeure le premier moteur de l’engagement à être éducateur. Contre toutes les formes de violences, réelles ou symboliques, elle fait de la rencontre avec l’humain le fondement de tous les possibles.
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Article de Jean François Gomez
Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 88-95.
Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Hôpital, Urgence, Gestion, Motivation, Management, Organisation du travail, Travail social, Implication personnelle, Paris
À partir du récit de la nuit du 13 novembre 2015 à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, proche du Bataclan, l’auteur étudie le comportement du personnel hospitalier, pris dans la tourmente d’événements exceptionnels. La gravité de la situation va les obliger à s’adapter très rapidement ; les principes de hiérarchie et d’organisation se verront radicalement modifiés. L’auteur en tire des réflexions actuelles sur les orientations managériales à l’hôpital, puis par extension sur les évolutions du travail social, alimentées par les travaux récents de deux sociologues. Pour l’idéologie managériale, la grande inconnue est précisément la « merveille » qui s’est produite à Saint-Antoine et qui a pu enfin se libérer : la capacité des professionnels d’aimer leur travail et de s’y investir en pleine capacité.
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Article de Philippe Heim
Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 66-70.
Mots clés : Travail social : Formation, IME, Formation initiale, Formation professionnelle continue, Compétence professionnelle, Évaluation, Travailleur social, Tutorat, Motivation
La fonction éducative au sein des IME ouvre à toute une série de questionnements, tant sur la transformation du secteur que sur les acteurs de ces institutions, sur les modèles de la formation professionnelle et les formes d’engagement professionnel.
Il est question aujourd’hui de formation tout au long de la vie et les professionnels dits de terrain ont une part très importante dans la qualification des nouveaux venus. Apprendre à se définir comme professionnel implique un mode de socialisation fort et les IME ne peuvent être considérés comme des structures stables et homogènes.
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Article de Frédéric Pierru
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 38-45.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé-Santé publique, Génération, Sociologie, Santé, Profession médicale, Hôpital, Jeune, Motivation, Management
Le thème de la « génération Y » est devenu un lieu commun médiatique et managérial dans le cadre d’une mise en scène politique d’une lutte des âges remplaçant la lutte des classes. Après avoir rappelé les pièges que recèle la grille de lecture générationnelle, cet article prend l’exemple des professions de santé pour montrer que l’idée selon laquelle « les jeunes » seraient des « individualistes » réticents à s’inscrire et à s’engager dans des collectifs n’est absolument pas recevable et, partant, mettre en évidence que la notion de « génération » doit être circonscrite empiriquement à un champ d’activité donné. Ce terrain suggère plutôt l’inverse de ce lieu commun : les jeunes professionnels de santé sont bien plus enclins que leurs aînés à s’engager dans de nouvelles formes d’exercice professionnel, plus collectives et pluri-professionnelles ; et si certains d’entre eux développent des comportements opportunistes, ce n’est certainement pas en raison de leur « culture générationnelle » mais parce que ce sont les nouvelles formes de management qui les induisent.
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