PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 67-73.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Symptôme, Sujet, Savoir, Langage, Cure analytique, Psychose infantile, Famille
Pour singulier que soit le cas, nous ne sommes pas dispensés de veiller à la « direction du traitement ». Seulement, dans la clinique psychanalytique, le savoir se confond avec le cas justement… Et cette fois, nous ne sommes pas dispensés d’en rendre compte, ni de tirer les conséquences de notre acte… Quid de notre contemporain suggestionné par la logique de la globalisation ?
Article de Florentin Azia Dimbu, Jean Baptiste Kakoma N'Dusu
Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 112-118.
Mots clés : Enfance-Famille, Errance, Abandon, Enfant des rues, Projet de vie, Insertion professionnelle, Famille, Imaginaire, Congo
Notre objectif : l’étude des aspirations, du projet de vie des enfants de la rue de Kinshasa. En ont-ils ? Dans l’affirmative, comment comptent-ils le réaliser ? Pour quelle fin ? Savent-ils rêver ? Les résultats, sur un échantillon occasionnel de 276 sujets, grâce à l’analyse statistique, attestent qu’ils savent vivre dans l’imaginaire. Ils aspirent à une vie meilleure et ont des ambitions nobles.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 56-62.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Adolescent, Famille, Institution, Partenariat, Hôpital de jour, Relation soignant-soigné, Psychiatrie infantile
L’efficience du soin psychique, en hôpital de jour pour adolescents, s’appuie sur la vitalité des partenariats, ceux-ci étant décrits autour du noyau de la relation des soignants avec l’adolescent et avec sa famille et des mouvements psychiques propres à cette étape de la vie. Plusieurs vignettes cliniques illustrent la co-construction des projets de soin, qui s’effectue aussi bien dans des espaces interinstitutionnels formalisés (réunions…) que non formalisés, le partenariat n’étant jamais une évidence, mais à construire, à renforcer.
La psychiatrie adulte et la pédopsychiatrie se sont construites selon des histoires différentes et ont privilégié des axes d’analyse et des articulations avec d’autres professionnels parfois très spécifiques. La psychiatrie adulte se développe à partir des hôpitaux, comme lieux clos de renfermement ; la pédopsychiatrie est immédiatement interpellée par l’environnement de l’enfant, sa famille, l’école. Ce texte montre les évolutions qui les conduisent à s’articuler et comment on peut privilégier des lieux de travail et de recherche communs, croiser les problématiques repérées et coordonner les approches individuelles et familiales.
Pourquoi se poser la question du partenariat entre professionnels et parents ? Et qu’est-ce qu’un parent, qu’est-ce qu’un partenaire ? Les familles revendiquent le droit au partenariat et ce partenariat est enrichissant pour tout le monde. Quelques limites sont évoquées.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 24-30.
Mots clés : Enfance-Famille, Témoignage, CMPP, Partenariat, Relation équipe éducative-famille, Enfant handicapé, École, Famille, MDPH, CAF, Prise en charge, Argent
Le père d’un enfant de 12 ans, après dix ans de prise en charge, raconte son point de vue sur les rôles respectifs des différents partenaires impliqués dans l’éducation et le soin de son fils, les relations entre intervenants et les questions d’orientation.
Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 27-33.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Amour, Institution, Enfant, Famille, Québec
L’article vise à montrer que le dispositif de protection de l’enfance au Québec constitue un environnement institutionnel où le sentiment amoureux n’a que peu d’écho, en particulier en ce qui a trait à un phénomène que des professionnelles nomment « l’amour pour les familles ». L’un des obstacles relève de la représentation dominante de l’amour en Occident et de la difficulté à distinguer entre différentes catégories du sentiment amoureux. Un modèle alternatif de l’amour y est présenté. Il permet de rendre compte des expressions « clandestines » de l’amour pour les familles chez les professionnelles.
Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 65-69.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Rencontre, Émotion, Accompagnement, Famille, Équipe, Travail d'équipe, Peur, Rivalité, Empathie, Éducateur de jeunes enfants
Dans mon travail d’éducatrice de jeunes enfants, je mets l’accent sur le travail de la rencontre à l’autre. Rencontre qui ne pourrait avoir lieu sans émotions. Laissant place à la singularité de chacun dans la relation, l’important est de veiller à avoir conscience de ses propres émotions, pour pouvoir accompagner celles des autres. Ce sont ces convictions qui suscitent pour moi l’intérêt de travailler cela en équipe.
La haine familiale est au cœur des processus de transmission dont l’enfant réel et fantasmé, qui en est à la fois sujet et objet, est l’épicentre. L’art, la culture et des disciplines diverses, dont la pensée analytique, en témoignent, mais sa prise de conscience demeure toujours difficile. Le devenir du groupe familial dépend alors de la qualité de l’infantile de ses membres et de leur capacité à un travail du négatif pour être capable de s’aimer et d’aimer.
Article de Jean Pierre Pesce, Isabelle Mathieu, Sydney Gaultier
Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 71-77.
Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Accompagnement, Soutien à la parentalité, Parole, Environnement social, Famille
Sur l’initiative du SASEP, des parents évoquent leur expérience de ce dispositif d’accompagnement. Ce texte est construit sur la base de leurs paroles et retrace le parcours conjoint des parents et de leurs enfants. Les modalités de prise en charge du SASEP apparaîtront progressivement au travers de la représentation que les parents en donnent. L’ajustement d’une aide à la parentalité peut ainsi se soutenir de l’expression chez ces parents de leurs attentes et quelquefois de leur désarroi face à des professionnels qui ont pour tâche de les soutenir.