PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Mathilde Charpigny, Ingrid Bourgogne, Louise Laurent, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 16-19.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Urgence médicale, Infirmier, Hospitalisation, Prise en charge, Étude de cas, Recherche, Évaluation, Besoin, Organisation du travail, Coordination, Suivi médical, Projet, Expérimentation, Dispositif
Une infirmière en pratique avancée de l’équipe mobile de gériatrie externe des hôpitaux Bretonneau-Bichat (AP-HP) intervient au service d’accueil des urgences (SAU). Elle a pour mission de faciliter le repérage, l’évaluation et l’orientation des patients âgés fragiles sortant au domicile après un passage au SAU. Description de la mise en place de ce projet, de son déroulement, et bilan à un an.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 160, mars-avril 2023, pp. 10-16.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Médecine libérale, Profession libérale, Profession médicale, Profession, Rôle, Statistiques, Étude de cas, Recherche, Méthodologie, Prise en charge, Démographie, Conditions de travail, Motivation, Formation
La gériatrie libérale n’est pas développée en France. Or, face au vieillissement de la population et aux avantages d’une prise en charge spécialisée des patients âgés, l’augmentation de cette activité pourrait être bénéfique. Pour que s’installe une activité libérale en gériatrie, il serait nécessaire de mieux définir le rôle du gériatre dans le suivi des patients, d’informer durant les études de cette possibilité d’exercice et qu’une vraie nomenclature adaptée soit mise en place.
Les gériatres libéraux rapportent des exercices hétérogènes, alors que la spécialité dans son ensemble s’interroge sur son modèle. Nous avons conduit des entretiens semi-dirigés pour comprendre la conception que les gériatres libéraux avaient de leur rôle dans le système de santé. Ils rapportent une certaine homogénéité dans la conception qu’ils ont de leur rôle, qui correspond à celle des gériatres dans leur ensemble : il semble y avoir une identité professionnelle de la gériatrie.
La gériatrie libérale est une modalité d’exercice peu connue. Nous avons réalisé une enquête par questionnaire pour tenter de décrire le rôle des gériatres libéraux dans le système de santé. Bien que peu nombreux, les gériatres libéraux rapportent des exercices très différents, y compris dans la conception qu’ils ont de leur rôle. Il s’agit d’une première monographie de l’activité des gériatres libéraux, dont les résultats nous ont motivés à proposer une analyse compréhensive de ce rôle.
Article de Simon Bessis, Alexis Schnitzler, Clara Duran, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 28-30.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Épidémie, Mortalité, Gériatrie, Isolement, Vulnérabilité, Dépendance, Étude de cas, Recherche, Statistiques
La mortalité globale, en France, est de 147 568 décès depuis la première vague. Bien que représentant près de 20 % des décès en France, la surmortalité en Ehpad par rapport aux années précédentes n’a pas été entièrement étudiée. La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la vulnérabilité des résidents des établissements de soins de longue durée, les patients âgés très dépendants étant les plus exposés au risque de décès avec des effets délétères liés aux effets du confinement. Celui-ci s’est concrétisé dans les Ehpad par un isolement majeur des résidents et l’apparition par les équipes soignantes de trouble cognitifs apparaissant ou se dégradant chez des résidents, ainsi qu’une perte significative d’autonomie.
Article de Amaury Durand, Lauriane Melet, Nathalie Roy, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 21-25.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Alimentation, Diététique, Trouble du comportement alimentaire, Malnutrition, Audit, Diagnostic, Santé, Recherche, Étude de cas, Outil, Méthode, Prise en charge, Dépistage, Risque, Prévention
La dénutrition des résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes peut être prise en charge par des compléments nutritionnels oraux (CNO). L’objectif de ce travail est d’évaluer leur bon usage. Au total, 41,9 % des résidents sous CNO étaient dénutris le jour de l’audit contre 71,5 % avant l’introduction des CNO. L’administration des CNO est effectuée en fonction de la prescription de la diététicienne qui diverge de celle du médecin dans plus de la moitié des cas. Les CNO sont intégralement consommés par 79,2 % des résidents.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 10-12.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Cadre, Santé, Fonction, Accompagnement, Qualité, Établissement pour personnes âgées, Bientraitance, Droit, Pratique professionnelle, Recherche, Organisation du travail, Organisation, Profession, Bien-être
L’accompagnement personnalisé de qualité des résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, précisé dans la loi du 2 janvier 2002, se décline au travers de différents outils et par le biais d’évaluations régulières. Le cadre de santé, maillon central de la chaîne, a toute sa place pour mener à bien ces actions qui s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue de la qualité.
Article de France Mourey, Célia Ruffino, Patrick Manckoundia
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 35-38.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Sport, Thérapie, Rééducation, Motricité, Recherche, Observation, Prise en charge, Dépistage, Innovation, Technologie numérique, Savoir
Une meilleure connaissance des troubles neurocognitifs majeurs et de l’apprentissage moteur permet de proposer une rééducation motrice (RM) adaptée aux sujets souffrant d’une maladie d’Alzheimer. Des données neuroscientifiques récentes sur les fonctions et la cognition motrices permettent d’envisager la construction de programmes d’activité physique et de RM, dont la relation dose-réponse, le contenu et les consignes sont des facteurs déterminants. D’autres études sont nécessaires pour conforter l’efficacité des méthodes utilisées.
Article de Patrick Manckoundia, Mélanie Dipanda, France Mourey
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 37-40.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Rééducation, Motricité, Sport, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Prévention, Prise en charge, Étude de cas, Recherche, Observation
Durant des décennies, la littérature a été sceptique sur la faisabilité d’une rééducation motrice et sur son impact tout comme sur celui de l’activité physique (AP) chez les sujets atteints de trouble neurocognitif majeur (TNCM), dont la maladie d’Alzheimer. Désormais, des auteurs rapportent plusieurs bénéfices de l’AP, physiques et cognitifs, en ce qu’elle favorise la perfusion cérébrale, la neurogenèse et la plasticité synaptique, et diminue le stress oxydatif et l’inflammation. L’AP devrait être recommandée en cas de TNCM.