PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 39-48.
Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Participation, Violence, Abus sexuel, Prévention, Adolescent, École, Accompagnement, Travailleur social
A travers une action menée par des jeunes afin d’obtenir une loi pour renforcer la sécurité des filles en matière de violence sexuelle dans les écoles, nous verrons comment celle-ci a pu être impulsée par une approche de prévention et d’accompagnement basée sur le développement de leur pouvoir d’agir.
Cet article montre comment la non-élaboration du processus d’adolescence peut se faire sentir chez l’adulte, surtout quand il devient parent et que son enfant devient adolescent. À partir des notes prises juste après chaque séance dans un cadre de soins, l’auteur retrace ici la cure-type d’un homme d’une quarantaine d’années, dont l’adolescence du fils réveille des traumas en lien avec sa relation à son propre père violent, jusqu’alors impensés. La cure permet une transformation des traumas et une reprise du conflit œdipien et favorise une évolution qui peut se résumer par un assouplissement de l’imago paternelle allant de pair avec une position de père plus assurée et des liens père-fils plus consistants.
Lesdits « radicalisés » ne sont pas exceptionnels. Ce sont principalement des adolescents dont la complexité des trajectoires individuelles et familiales peut entraver la nécessaire séparation d’avec l’enfance pour se construire un devenir adulte. La clinique nous fait découvrir la multiplicité des stratégies possibles de l’adolescent prisonnier de ce dilemme. L’article analyse le cas d’une jeune fille aux prises d’un héritage familial traumatique et de sa propre régression archaïque, qui tente une séparation physique avec le vœu inconscient de parvenir à se séparer enfin psychiquement. Mais les séparations physiques, même radicales, ne favorisent, au contraire, que séparation sans séparation.
Depuis la naissance, la peau et le psychisme entretiennent des liens privilégiés, grâce en particulier aux échanges tactiles précoces avec la mère. Certains troubles psychiatriques sont à l'origine de perceptions anormales de l'état cutané (dysmorphophobie, délire d'infestation cutané...) ou de lésions cutanées (trichotillomanie, excoriations...). Dermatologie et psychiatrie sont donc faites pour s'entendre et dialoguer. De la toilette au massage, les soins qui associent corps et écoute occupent une place de choix dans l'arsenal thérapeutique.
Article de Amine Benyamina, Marianne Hermand, Oussama Kebir, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 23-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Cannabis, Addiction, Sevrage, Travail d'équipe, Traitement médical, Approche cognitive, Adolescent, Cerveau, Hospitalisation, Groupe de parole, Équipe soignante, Représentation sociale, Émotion, Motivation, Thérapie, Méthode
Plus d'un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soins est alors marqué davantage par l'instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L'approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace, mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants comment malgré tout engager des soins cohérents ?
On distingue les troubles anxieux de l'anxiété normale par la présence de plusieurs symptômes physiques et psychologiques intenses et durables, qui entraînent des perturbations comportementales. Le soignant doit reconnaître les différentes expressions de ces troubles, y répondre par une écoute active et orienter le patient vers une prise en charge adaptée. Parmi les diverses approches thérapeutiques, les TCC et les médicaments sont suggérés en première intention. Reste à s'interroger sur l'expansion actuelle de ces troubles, en lien avec la tendance croissante à la médicalisation de nos émotions.
Article de Céline Saint Martin, Alexis Baubil, Nicolas Gazeau
Paru dans la revue Empan, n° 111, septembre 2018, pp. 129-136.
Mots clés : Travail social : Établissements, ITEP, Rencontre, Sport de combat, Atelier, Thérapie, Langage, Corps, Médiation, Émotion, Adolescent, Soin, Psychologie, Pensée, Espace
Pour pouvoir rencontrer les adolescents accueillis au sein d’un ITEP, un professeur de sport, un moniteur de boxe et une psychologue ont allié leurs compétences et créé un atelier à visée thérapeutique avec la boxe française pour médiation. Au vu des troubles que présentent ces adolescents, un cadre rigoureux a été pensé autour des espaces et de la temporalité notamment. Le sport et le corps sont envisagés comme support du soin psychique et de la pensée.
Le bilan de cette expérience novatrice est globalement encourageant et laisse entrevoir que le langage du corps peut permettre la rencontre, mais aussi l’expression des émotions.
Paru dans la revue Forum, n° 155, septembre 2018, pp. 12-22.
Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Radicalisation, Islam, Religion, Rite de passage, Prévention, Travail social, Adolescent, Prévention de la délinquance, Séparation, Identité
Cet article se propose d'étudier le phénomène du djihadisme sous l'angle des conversions que l'on dirait violentes ou interdites. Les rites de passage, qui scandent les parcours de jeunes, les entraînent vers l'effroi, vers l'inhumain. C'est pourtant là qu'ils construisent leur identité et, cependant, ils basculent progressivement vers le hors soi. Pour des travailleurs sociaux ce sont là des pratiques à risque qu'il convient de prévenir, pour sinon les éviter du moins, les réduire.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 318, juin-juillet 2018, pp. 24-29.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, ASE, Adolescent, Parentalité, Placement, Pluridisciplinarité, Mère, Soutien à la parentalité, Protection de l'enfance, Puéricultrice
Pour les mineures ou jeunes majeures enceintes ou avec leur bébé, ainsi que les pères, l’accueil au sein de la Maison Maelis (Maternité, adolescence, enfant, lien, insertion, sociale) représente un espace de transition où de nombreux changements vont s’opérer, notamment le passage du statut d’adolescent à celui de parent. Le travail de l’équipe au quotidien est de prendre en compte la spécificité du statut de mère non majeure dans son individualité et de chaque enfant dans un contexte d’urgence, en collaboration avec l’Aide sociale à l’enfance et le juge des enfants pour certains.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 92-97.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accompagnement, Adolescent, Coopération, Partenariat, Réseau, Jeune en difficulté, Travailleur social, Toulouse
Le dispositif EDUCAIR offre une proposition d’accompagnement éducatif en libéral à destination d’adolescents dits difficiles. Pour ce faire, EDUCAIR s’inscrit dans un travail de coopération auprès d’un réseau de partenaires.