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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'empowerment en santé mentale

Article de Emmanuelle Jouet, Virginia Gratien, Aude Caria, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 212, septembre 2016, pp. 23-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Usager, Autonomie, Participation, Santé mentale, Concept, Folie, Projet thérapeutique, Projet de vie, Évaluation, Qualité de la vie, Équipe soignante, Estime de soi, Pouvoir, Empowerment

L'empowerment est un processus par lequel l'individu acquiert du "pouvoir d'agir". Pour l'usager en santé mentale, il reste particulièrement difficile de s'engager dans cette démarche de citoyenneté et d'autonomie. Du côté des soignants, il s'agit de repenser leur modèle de soin. Portées par cette dynamique, des équipes pionnières élaborent des outils pour soutenir concrètement l'empowerment.

Un café gourmand avec des mineures incarcérées

Article de Pascale Giravalli, Cécile Thomas

Paru dans la revue Santé mentale, n° 212, novembre 2016, pp. 18-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mineur, Prison, Fille, Groupe de parole, Adolescent, Violence

Un binôme psychiatre psychologue du Service médico-psychologique régional anime un groupe de parole pour des jeunes mineures incarcérées autour d'un "café gourmand". Ces adolescentes délinquantes, à la fois vulnérables et violentes, mettent à rude épreuve le cadre du groupe. Les intervenantes s'interrogent sur leur propre pratique pour maintenir cette proposition dans de bonnes conditions.

Quand élus et directeurs n'ont pas la même vision

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 173, novembre 2016, pp. 32-37.

Mots clés : Culture-Loisirs, Élu local, Directeur d'établissement, Animation, Accueil collectif de mineurs, Association, Politique sociale, Projet, Financement, Budget

Que ce soit en association ou dans une collectivité, les orientations politiques des structures où travaillent les animateurs sont prises -théoriquement- par des personnes élues pour cela. Pour autant, les directeurs ont aussi une vision stratégique, et la rencontre des visions est une condition importante de la réussite de l'organisation. Mais alors, que faire quand elles ne se rencontrent pas ?

Représentativité patronale : gagner en légitimité

Article de Gladys Lepasteur

Paru dans la revue Direction(s), n° 147, novembre 2016, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Institution, Employeur, Syndicat, Syndicalisme

La réforme de la représentativité patronale permettra de désigner les fédérations et syndicats autorisés à participer au dialogue social en 2017.
En ligne de mire ? La structuration du syndicalisme employeur, sur fond de recomposition des branches professionnelles. Dans le secteur social et médico-social, les organisations sont d'ores et déjà mobilisées pour peser sur l'avenir du champ.

Groupes d’anorexiques, groupes de parents : penser le trouble ensemble et autrement

Article de C. Mille

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 7, novembre 2016, pp. 41-426.

Mots clés : Anorexie, Groupe thérapeutique, Parents, Famille, Adolescent

Divers dispositifs d’accompagnement des patient(e)s anorexiques et de leurs familles sont proposés par les équipes de soins. Les groupes de parents et les thérapies familiales sont les plus courants, les groupes de patient(e)s sont moins répandus mais depuis quelques années ont été mis en place des groupes multifamiliaux associant plusieurs familles et plusieurs patient(e)s à des fréquences variées. Nous tenterons de rendre compte d’un « montage » peu décrit dans la littérature que nous avons mis en place au CHU d’Amiens depuis quelques années : un groupe de parents et un groupe d’adolescents anorexiques sont ainsi réunis successivement et alternativement un samedi matin par mois avec un même thérapeute qui assure un rôle de go-between , mais aussi de facilitateur de pensée du trouble. Les notes prises dans l’après-coup des rencontres offrent un matériau permettant de mettre en valeur les axes de réflexion qui circulent dans chaque groupe et parfois d’un groupe à l’autre à la demande des participants. Les adolescent(e)s reprennent certes à leur compte les stéréotypes largement utilisés pour caractériser leurs symptômes, mais parviennent secondairement à forger d’autres représentations plus inédites ou moins « avouables » du piège anorexique. Ils/elles souhaitent que leurs parents prennent conscience de leur accrochage nostalgique à l’enfance et de leur propension excessive à répondre aux attentes de leurs proches venant faire obstacle à leurs revendications adolescentes. Par contre, l’évocation de la fierté tirée de leur volonté inflexible et de la poursuite d’un idéal de minceur auquel les autres ne parviennent pas à accéder est plus difficilement transmissible. Les parents se soutiennent mutuellement, font d’abord état du bouleversement survenu dans la vie familiale depuis l’éclosion de cette maladie qui leur semble venue de nulle part, avant de pouvoir questionner timidement leurs principes éducatifs, leurs propres adolescences sans vagues, voire même le culte de l’esprit de famille et la position sacrificielle qu’il implique.

Déni de grossesse et accouchement sous X à l’adolescence : quels liens ?

Article de P. Desaunay, F. Guénolé, G. Andro, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 7, novembre 2016, pp. 455-463.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Déni, Grossesse, Adolescent, Accouchement sous X, Dépression post-partum

Les adolescentes représentent une proportion importante des femmes accouchant sous X en France, et ces accouchements font suite, le plus souvent, à des grossesses déniées. Nous présentons trois situations d’adolescentes ayant accouché sous X, suivies en psychiatrie périnatale pendant leur grossesse dès la levée d’un déni partiel pour deux d’entre elles, et en post-partum immédiat d’un déni quasi-total pour la troisième. Des mécanismes de défense persistent après la découverte de la grossesse chez ces trois adolescentes, parfois au-delà de l’accouchement. Ces grossesses sont vécues comme une difficulté pour ces adolescentes et également pour leurs parents, dans des contextes familiaux de souffrances psychologiques anciennes ou de relations troublées. Nous discutons les conséquences du déni sur les processus psychiques de la grossesse, et supposons que la durée longue du déni pourrait modifier la relation d’objet de la femme enceinte au fœtus. Après la levée du déni, de nouvelles pensées de l’adolescente, en lien avec la réalité de l’enfant ou les réactions parentales, favoriseraient la mise en œuvre de nouveaux mécanismes de défense. Nous discutons la place de ces mécanismes de défenses et de l’agir dans le choix de l’accouchement sous X à l’adolescence, en regard du libre arbitre et de l’autonomie de décision. Dans la perspective du processus de séparation–individuation de l’adolescence, ces grossesses fortuites pourraient être perçues comme risquant d’entraîner une rupture brutale des liens entre l’adolescente et sa famille. L’accouchement sous X permettrait alors de maintenir intactes les relations et le statut de chacun au sein de la famille. Au cours des suivis que nous proposons après la découverte d’un déni de grossesse, le souhait exprimé par certaines femmes d’accoucher sous X introduit une réflexion éthique dans l’espace de la consultation.

Visualiser l’esprit de l’enfant : une généalogie de l’image en pédopsychiatrie

Article de F. Rietmann

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 7, novembre 2016, pp. 473-480.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, HISTOIRE, Généalogie, Psychiatrie infantile, Enfant, Image, Vidéo, Culture, Sciences humaines et sociales, Recherche, Cinéma, Pensée

Au cours des quarante dernières années, la vidéo est devenue un outil quasi quotidien pour la recherche et la clinique pédopsychiatriques. L’omniprésence des images en mouvement pose cependant des questions complexes d’un point de vue philosophique et historique : comment savoir ce qu’il se passe dans l’esprit du petit enfant ? En proposant une généalogie des images qui s’appuie à la fois sur l’histoire des sciences et sur l’histoire du cinéma, cet article tente de montrer comment serait née l’idée que l’observation vidéo pourrait permettre d’émettre des hypothèses sur ce que « pense » l’enfant. Les pratiques actuelles ont pour origine la conjonction de deux mouvements qui se développent à la fin du XIXe et au début du XXe siècles : l’essor des études sur l’enfant et l’intérêt scientifique croissant pour l’image en mouvement. Cette conjonction a contribué à l’émergence de deux traditions visuelles qui transmettent des conceptions culturelles sur l’enfant aujourd’hui encore et font dans ce sens partie de la construction d’une fiction sur l’esprit de l’enfant.

Les métamorphoses de la société française

Article de Hervé Le Bras, Régis Meyran, Aline Désesquelles, et al

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 44, septembre-octobre-novembre 2016, pp. 6-86.

Mots clés : Lien social-Précarité, Changement, Société, Démographie, Politique, Institution, Économie, Sociologie, Travail, Lien social, Famille, Valeur, Loisir

L'accompagnement du malade et de sa famille

Article de Nathalie Clément Hryniewicz, Sylvie Schoenenburg, François Puisieux, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 342, novembre 2016, pp. 20-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement, Malade, Maladie, Famille, Diagnostic, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Cancer, Histoire familiale, Personne âgée, Gériatrie, Relation équipe éducative-famille

L'abord psychologique du malade dans son corps est aujourd’hui reconnu comme une nécessité, un gain incontournable pour le malade lui-même, ainsi que pour son entourage.

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