PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Amine Benyamina, Marianne Hermand, Oussama Kebir, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 23-83.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Cannabis, Addiction, Sevrage, Travail d'équipe, Traitement médical, Approche cognitive, Adolescent, Cerveau, Hospitalisation, Groupe de parole, Équipe soignante, Représentation sociale, Émotion, Motivation, Thérapie, Méthode
Plus d'un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soins est alors marqué davantage par l'instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L'approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace, mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants comment malgré tout engager des soins cohérents ?
Paru dans la revue Santé mentale, n° 235, février 2019, pp. 14-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Jeune, Ludothérapie, Thérapie de groupe, Émotion
Pour aider des jeunes adultes souffrant de psychose débutante à s'intégrer socialement, la Maison de la réhabilitation de Poitiers s'est appuyée sur Feelings, le jeu des émotions. Soignants et usagers ont créé une version adaptée aux troubles de la cognition sociale.
Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?
N'est-il pas paradoxal, voire provocateur d'accoler tendresse et psychiatrie ? Pourtant, comment envisager de soigner sans s'engager émotionnellement ? Alors que le soin se construit essentiellement via la relation soignant-soigné, la tendresse s'inscrit comme tonalité au lien thérapeutique. Pour le soignant, oser puis parvenir à se montrer "tendre" requiert un travail sur soi et constitue en quelque sorte une éthique de la sollicitude.
La psychologie positive est l'étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus, grâce à la mobilisation de leurs ressources. En complément de la psychiatrie "conventionnelle" basée sur la gestion des troubles, cette approche complémentaire, via des outils de développement des émotions positives, propose au patient de se focaliser sur la recherche de son bien-être, à partir de ses propres objectifs et de ses forces.
Article de Patrick Ange Raoult, Roland Coutanceau, Pierre Ludovic Lavoine, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 207, avril 2016, pp. 27-83.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jalousie, Affectivité, Couple, Pathologie, Paranoïa, Violence conjugale, Fratrie, Amour, Narcissisme, Abandonnisme, Entreprise, Management, Émotion, Psychothérapie, Relation femme-homme, Ethnologie, Sociologie, Approche clinique
La jalousie est un sentiment complexe et fréquent. Si elle trouve sa place dans le lien amoureux, elle est aussi présente dans les rapports amicaux, professionnels et familiaux, en particulier fraternels. Dans le couple, elle peut stimuler la relation ou au contraire, quand elle est pathologique, engendrer tension, violence conjugale ou passage à l'acte criminel. La clinique de la jalousie traverse tout processus psychothérapique et en constitue parfois le centre.