Article de L. Zugaj, N. Gotheil, S. Delpech, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 75-80.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Difficulté scolaire, Scolarité, Adolescent, Traitement ambulatoire, Parentalité, Handicap mental, Anxiété, Indicateur démographique, Étude de cas
Il existe dans la littérature scientifique psychiatrique peu de données sur les jeunes qui se déscolarisent et sont soignés en ambulatoire. C’est pourquoi nous avons mené une étude qui a pour objectif principal de proposer un état des lieux de la clinique de ces jeunes et de leur environnement. Nous avons donc pour cela réalisé une étude rétrospective de 2010 à 2013 sur une cohorte de 63 patients déscolarisés et soignés en consultation ambulatoire dans le Service. Les données recueillies concernent les caractéristiques socio-démographiques, puis les volets cliniques individuels et familiaux et enfin la prise en charge. Les jeunes sont âgés de 15 ans en moyenne. Les diagnostics les plus fréquents sont les troubles anxieux (46 %) et la dépression (39,7 %). Au niveau familial, nous constatons une surreprésentation des parents souffrant d’une pathologie psychiatrique (41,3 %). Le nombre de patients qui interrompent prématurément les soins est important (28,6 %). Enfin, les prises en charge sont plus intensives que pour les autres patients du Service et la rescolarisation reste longtemps possible (84,4 % des patients suivis). Nous n’avons pas obtenu de résultats statistiques significatifs concernant les facteurs favorisant la reprise de la scolarité chez les patients suivis. Cette étude souligne l’importance d’une prise en charge globale du jeune et de sa famille dans la perspective d’un retour à l’école.
Article de A. Condat, F. Bekhaled, N. Mendes, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 1, janvier 2016, pp. 7-15.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Identité sexuelle, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Genre
La dysphorie de genre est un trouble rare et en l’absence de centre dédié, chaque pédopsychiatre français aura rencontré environ 2 à 4 cas au cours de sa carrière. Aussi, en l’absence d’expérience clinique partagée ni de réflexion intégrée, chacun est-il tenté de se faire son idée à partir de quelques observations, dans un contexte où ces questions cliniques sont traversées par les débats sociétaux autour du genre, du sexe, de la procréation et des droits humains. Alors que des consultations spécialisées dans l’évaluation clinique et la prise en charge des troubles de l’identité sexuée chez l’enfant et l’adolescent se sont développées depuis les années 1970 à l’étranger, l’accès à une information et à des soins spécialisés n’est pas encore bien établi en France. C’est dans ce contexte qu’une consultation spécialisée identité sexuée a été créée au sein d’un service hospitalo-universitaire parisien.
Article de R. Wuyts, I. Duret, V. Delvenne
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 6, octobre 2015, pp. 385-391.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Adoption, Psychopathologie
Article de P. Molina, M. Casonato, B. Ongari, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 6, octobre 2015, pp. 376-384.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Représentation sociale, Adoption, Parents, Famille, Adolescent, Attachement, Père, Mère
Nous nous proposons d’explorer les relations entre les représentations de l’attachement des adolescents adoptés et celles de leurs parents, particulièrement en ce qui concerne les différences entre pères et mères.
Article de S. Gaetan, P. Therme, A. Bonnet
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 4, juin 2015, pp. 251-257.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Addiction, Adolescent, État dépressif, Image de soi, Jeu vidéo
Cette étude permet d’affiner notre compréhension du processus addictif. L’avatar permettrait une « re-construction de soi », rehaussant la perception que le sujet a de lui-même dans le monde virtuel, et réduisant ainsi sa souffrance. En contre partie, un écart se crée avec l’environnement quotidien, renforçant la symptomatologie dépressive et la conduite addictive. Néanmoins, des questions émergent concernant le lien entre le joueur et son avatar, mais également concernant l’impact des différents formats de jeux vidéo sur ce processus.