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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 21

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Seul(e) face au mal-logement

Article de Alice Best, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 231, juillet-septembre 2019, pp. 4-120.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Logement social, Adulte en difficulté, Femme, Homme, Personne âgée, Immigré, Veuvage, Jeune, SDF, Famille monoparentale, Isolement, Rupture, Conditions de vie, Précarité, Non-recours, Politique, Innovation sociale

« Monorésidentialité » ? Monohabitants ? Ménages unipersonnels ? Isolés ? Personnes seules ? Ménages solos ? Différents termes et notions sont requis pour désigner une réalité démographique devenue aujourd’hui majoritaire, celle des ménages d’une seule personne. […] Ce phénomène n’est pas récent et apparaît comme l’une des composantes principales de l’évolution sur le long terme de la taille moyenne des ménages. La nouveauté réside cependant dans le fait qu’il gagne en ampleur et rend très problématique la distorsion croissante entre les besoins de « petits logements » et l’offre disponible. Cette distorsion peut être interprétée dans de nombreuses agglomérations comme l’une des causes principales du mal-logement. […]

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D'un tremblement à l'autre , l'adoption au risque du séisme. Etude qualitative des représentations des parents français ayant adopté en 2010 un enfant né en Haïti

Article de Anaëlle Klein, Pauline Lefebvre, Laelia Benoît, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 79-116.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Urgence, Parents, Image mentale, Traumatisme, Enfant, Devenir, Filiation

Le 12 janvier 2010, un terrible séisme détruit Port-au-Prince et affecte trois millions et demi de personnes. Cet événement constitue une crise majeure dans le parcours des parents français ayant, à l’époque, entrepris les démarches pour adopter un enfant né en Haïti. À la suite à la mobilisation de collectifs de parents, le gouvernement français décide fin janvier le transfert d’enfants pour lesquels un jugement d’adoption était prononcé. Les parents adoptants rencontrent alors pour la première fois leur enfant aux aéroports d’Orly et de Roissy, sous le regard des journalistes et des politiques. Grâce à une étude qualitative de type phénoménologique, nous avons exploré, six ans après, les représentations que les parents adoptifs ont construites autour des premières rencontres avec leur enfant et proposé des recommandations en cas de nouvelle catastrophe naturelle. À notre connaissance, aucune recherche équivalente n’a été menée sur le sujet. Conformément à la législation internationale, l’adoption ne peut pas être une réponse à l’urgence. La préparation de l’enfant et du (ou des) parent(s) adoptant(s) est primordiale pour éviter un traumatisme surajouté. Ces adoptions marquées par le séisme incitent à penser de manière plus fine les difficultés auxquelles sont confrontés les parents adoptants, et donc l’ensemble des questions filiatives.

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Relations entre anxiété parentale et anxiété de l'enfant face à la scolarisation

Article de Youssef Tazouti, Céline Portenseigne, Christophe Luxembourger

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 533-548.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Anxiété, École, Scolarisation, Difficulté scolaire, Niveau scolaire, Stress, Enfant, Parents, Relation enfant-parents

Cette étude se fixe deux objectifs. Le premier consiste dans la construction et la validation de deux questionnaires en langue française de mesure de l’anxiété scolaire chez l’enfant et chez les parents. Le second objectif, consiste à tester et comparer un modèle en pistes causales auprès des mères et des pères. Ce modèle fait l’hypothèse que l’anxiété scolaire des parents et de l’enfant sont des variables intermédiaires entre le statut socioéconomique des familles et les performances scolaires de l’enfant. Il permet de tester également les liens entre l’anxiété scolaire des parents et celle de l’enfant. L’étude a porté sur 167 parents et leurs enfants scolarisés en quatrième ou en cinquième année de la scolarité obligatoire (CM1 ou en CM2). Les résultats indiquent des bonnes qualités psychométriques ainsi qu’une bonne validité de structure et validité convergente des deux questionnaires. De même, le modèle que nous avons testé fournit des indices d’adéquation satisfaisants et permet d’expliquer une part importante de la variance des performances scolaires des enfants. Des liens significatifs ont été constatés entre l’anxiété des parents et celles des enfants ainsi qu’entre l’anxiété de l’enfant et ses performances scolaires.

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Comment les adolescent/es perçoivent la relation avec leur camarade préféré/e

Article de Pascal Mallet, Emmanuelle Vignoli, Noëlle Lallemand

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 2, avril-juin 2018, pp. 323-342.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Amitié, Attachement, Socialisation, Fille, Garçon, Élève, Questionnaire

Le premier objectif de cette recherche était d’apporter un soutien empirique à un modèle tridimensionnel de la perception qu’ont les adolescents de la relation avec leur camarade de classe préféré. Les trois dimensions étaient : l’attachement émotionnel au camarade, le sentiment qu’il serait prêt à apporter son aide pour réussir une activité scolaire, et le fait de s’attendre à ce qu’il offre son soutien en cas d’agression par d’autres élèves. Le deuxième objectif était de tester des hypothèses concernant les facteurs de variation de cette perception. Dans le cadre d’une enquête nationale, un échantillon représentatif des élèves français en classe de 3e, âgés en moyenne de 15 ans et 4 mois, a répondu à un questionnaire destiné à évaluer cette perception. Une analyse factorielle confirmatoire (AFC) indique que le modèle tridimensionnel est bien ajusté aux réponses des élèves. Les trois sous-échelles sont positivement mais modérément inter-corrélées. Une analyse multivariée de la variance a révélé que la relation avec le camarade de classe préféré est mieux perçue par les filles que par les garçons, qu’elle est évaluée à un niveau plus élevé lorsque ce camarade est le meilleur ami en dehors du collège et aussi lorsque cette préférence n’est pas trop récente.

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Bilinguisme chez le jeune enfant : du développement précoce aux enjeux cliniques et sociaux

Article de Jaqueline Wendland, Gaid Evenou, Ranka Bijeljac Babic, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 30, n° 1, 2018, pp. 5-84.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Bilinguisme, Jeune enfant, Acquisition du langage, Classe sociale, Communication, Psychologie du développement, Réussite scolaire

De nos jours, de très nombreux enfants grandissent en contact quotidien avec plusieurs langues. Le bilinguisme, comme le multiculturalisme, est une question des plus actuelles. Même pour des enfants élevés dans des pays officiellement monolingues, le contact fréquent avec d’autres cultures et d’autres langues se généralise. Comme le souligne Nathalie Auger, professeure en sciences du langage à l’université...

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Vieillissement et migration : les salariées immigrées dans le secteur du care en Espagne

Article de Paloma Moré

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 80, 2018, pp. 13-80.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Immigration-Interculturalité, Care, Travailleur social, Femme, Migration, Travailleur immigré, Retraite, Vieillissement, Espagne

L’Espagne se trouve dans une situation de vieillissement progressif de sa population. Elle doit par conséquent faire face à une demande croissante d’accompagnement et de soins chez les personnes âgées. Depuis les années 1990, ce secteur emploie une main-d’œuvre majoritairement féminine et immigrée, notamment issue des pays d’Amérique latine. Puisque certaines de ces femmes se trouvent actuellement proches de l’âge de la retraite, cet article analyse la façon dont elles envisagent leur avenir, certaines en tant que personnes âgées en terre d’immigration, d’autres souhaitant plutôt retourner dans leur pays d’origine. À partir d’une méthodologie qualitative, cet article explore dans une première partie l’influence du travail salarié sur le vieillissement et la santé des femmes équatoriennes qui travaillent auprès des personnes âgées à Madrid. Il aborde ensuite l’évolution des projets migratoires qu’elles forment dans la perspective de leur propre vieillesse. Enfin, il analyse l’accès à la retraite de ces femmes, dans le contexte de leurs trajectoires migratoires et de leurs parcours de travail dans le secteur du care.

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Des demandeurs d’emploi qui travaillent ? Les sept visages de l’activité réduite

Article de Pauline Gonthier, Klara Vinceneux

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 47-79.

Mots clés : Travail-Emploi, Salarié, Chômeur, Assurance chômage, Travail à temps partiel, Allocation de chômage, Solidarité, Prestation sociale

Les demandeurs d’emploi qui travaillent, c’est-à-dire qui sont inscrits à Pôle emploi tout en exerçant une activité rémunérée, sont de plus en plus nombreux. Le dispositif d’activité réduite leur permet, lorsqu’ils sont indemnisables par l’assurance chômage, de cumuler partiellement salaire d’activité et allocation chômage. Cet article vise à éclairer la diversité des trajectoires de ces demandeurs d’emploi, pour mettre en lumière les différents rôles que remplit de facto ce dispositif phare de l’assurance chômage, initialement conçu comme un tremplin vers l’emploi.
Une typologie empirique des trajectoires des demandeurs d’emploi en activité réduite (construite par optimal matching) dévoile dans un premier temps sept visages, ou sept modes de recours à l’activité réduite. Pour deux trajectoires issues de cette typologie, l’interaction entre l’activité réduite et les dispositifs de solidarité (revenu de solidarité active – RSA ; prime d’activité ; allocations logement) est ensuite simulée. Le cumul entre allocations et revenu d’activité permet d’améliorer nettement le revenu global mensuel des individus étudiés, avec une forte substitution entre dépenses d’assurance chômage et de solidarité (de 40 % à 60 %). Le recours croissant à l’activité réduite interroge ainsi la frontière entre assurance chômage et solidarité.

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L'accroissement de l'effet de l'origine sociale sur la performance scolaire : par où est-il passé ?

Article de Marielle Le Mener, Denis Meuret, Sophie Morlaix

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 58, n° 2, avril-juin 2017, pp. 207-232.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Inégalité, École, Réussite scolaire, Catégorie socioprofessionnelle, Analyse comparative, Enquête, Niveau scolaire, Mathématiques, Père, Mère, Enseignant, Culture

L'ampleur considérable des inégalités sociales de performances scolaires interroge fortement l'équité de l'école. Nous cherchons, dans ce travail, à mettre en lumière les facteurs de l'accroissement récent de ces inégalités par le biais d'indicateurs disponibles dans les données des enquêtes PISA (2003 et 2012). Nous étudions d'abord l'évolution des différentes composantes de l'indicateur multicritère par lequel l'OCDE mesure le plus souvent le milieu social. Ensuite, nous modélisons, par une analyse en pistes causales, la décomposition de l'effet du statut professionnel des parents sur les performances afin de saisir par quoi il transite. Sont mobilisés des facteurs externes et des facteurs internes à l'école. Notre analyse souligne la responsabilité de l'école dans l'accroissement des inégalités scolaires dans le sens où l'école convertit, davantage qu'auparavant, des inégalités sociales qui, elles, ont peu évolué, en inégalités d'apprentissage. En témoignent, entre autres, le rôle de la ségrégation entre établissements ou encore de facteurs culturels, en particulier l'importance de la possession de livres au domicile familial.

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Aider simultanément ses ascendants et ses descendants : les ressorts et enjeux sociaux d'une situation en progression parmi les retraités

Article de Eliane Le Dantec

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 91-116.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Retraite, Personne âgée, Solidarité, Relation familiale, Intergénérationnel, Mobilité géographique, Mobilité sociale, Revenu, Précarité, Classe sociale

L’allongement du temps de la vieillesse place un nombre croissant de retraités en situation d’aider à la fois leurs ascendants et leurs descendants sur une période plus ou moins longue. En fonction du degré de sécurisation socio-économique de ces derniers, cette situation combine différemment l’injonction à l’autonomie et la nécessaire dépendance qui caractérisent la famille contemporaine. Se rapportant à 13 entretiens parmi les 25 réalisés, un premier type idéal concerne des retraités dont l’ascension sociale, au moment de l’entrée dans la vie adulte, a été enclenchée par une mobilité géographique vectrice de stabilité d’emploi et de progression des revenus. Dans leur emploi du temps, l’aide accordée de concert aux ascendants et descendants ne compromet pas la pratique revendiquée d’activités pour soi. Regroupant les 12 autres entretiens, le second type a trait à des retraités dont les ascendants et surtout les descendants sont confrontés, à proximité, à des formes diverses de précarité. Pour faire face aux occupations et préoccupations qui en découlent au quotidien, ces retraités aux faibles revenus activent alors d’autres ressources matérielles et relationnelles. Ainsi, l’aide aux siens dans le temps de la retraite des personnes enquêtées – toutes issues des classes populaires – ne s’envisage et ne s’organise pas de la même manière ni avec la même latitude selon que la trajectoire sociale de la lignée familiale est ascendante ou demeure de position basse.

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Robinson, les silences du cartographe : monographie d'un enfant présentant un mutisme secondaire dans une famille migrante originaire de Côte d'Ivoire

Article de Alice Titia Rizzi, Nora Bouaziz, Sophie Maley, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 5-47.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Interculturel, Ethnopsychanalyse, Enfant de migrant, Mutisme, Dessin, Culture, Anthropologie, COTE D'IVOIRE

ROBINSON, Les silences du cartographe. Monographie d’un enfant présentant un mutisme secondaire dans une famille migrante originaire de Côte d’Ivoire. À travers la monographie d’un enfant de parents migrants qui présente un mutisme secondaire, les auteurs proposent un regard original sur la prise en charge de ces enfants dits « singuliers ». Des théories étiologiques – culturelles, biomédicales ou psychopathologiques – donnent du sens à la singularité de ces enfants. La consultation transculturelle est un espace où ces différentes dimensions se tissent dans la co-construction d’un sens partagé permettant de mieux accueillir la singularité de ces enfants « venus d’ailleurs ». Dans une situation groupale, il est difficile pour tout enfant de prendre la parole. Le dispositif transculturel offre alors à l’enfant la possibilité de s’exprimer avec l’aide d’un cothérapeute qui l’accompagne dans le jeu, notamment le dessin. Objet médiateur, le dessin nous donne à voir l’évolution de la construction imaginaire de l’enfant alors qu’il se nourrit des paroles dites en séances. Ainsi, cette prise en charge a permis d’accompagner Robinson dans sa découverte du monde, comme le montrent ses dessins de cartes.

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