Le festival Klap Klap est à la fois un centre de loisirs et un évènement culturel ouvert à tous. Organisé par une MJC de Nancy, il se déroule chaque année au mois d'août depuis 2010. Gros plan sur une action éducative résolument originale.

De jeunes collégiens du centre d'animation jeunesse de Friville-Escarbotin, dans la Somme, ont imaginé durant le premier semestre 2022 un escape game en lien avec le patrimoine local. Cette animation a été menée dans le cadre du projet "Découvrir le passé pour inventer l'avenir, cap ou pas cap" de l'association Ombelliscience.

Le marché des activités récréatives et de loisirs s'est développé au même rythme que celui de la société de consommation. Il a modifié les comportements et s'est aussi immiscé dans le secteur de l'animation : on ne conçoit plus aujourd'hui les programmations d'activités comme dans les années 1960. Pour autant, ces activités de consommation ne peuvent-elles pas servir les valeurs de l'éducation populaire ? Tout l'enjeu de ce dossier est d'amener l'équipe éducative, directeur et animateurs, à réfléchir à cette possibilité. Les différents ateliers collectifs proposent donc de définir ce qu'est une activité de consommation, de travailler autour de ses finalités éducatives tout en (re)découvrant les projets éducatif et pédagogique.

L'élection présidentielle est toujours un temps privilégié : les propositions et les promesses des candidats sont nombreuses, même pour le secteur de l'animation. Toutefois, cette année, les animateurs ont démontré qu'ils existaient et les mouvements sociaux ont pris une ampleur inédite.

L'association Ludiloisirs de Talence (Gironde) anime à la fois un accueil de loisirs sans hébergement et une ludothèque. Tous deux se partagent les mêmes locaux et une seule équipe gère ces deux pôles de loisirs. Zoom sur la propositon singulière qui s'inscrit parfaitement dans son territoire.

C'est un art de la rue, un art du conte venant de l'autre côté du monde... Le kamishibai est une autre façon de raconter des histoires. Le lecteur fait glisser des planches illustrées dans un petit théâtre en bois, et dit le texte tout en le mimant de manière théâtralisée ! La technique est originale et vivifiante. Le kamishibai, c'est aussi un outil pédagogique pour travailler l'alphabétisation, la lecture d'images, la lecture à haute voix mais également la création et l'écriture d'histoires. Il a donc toutes les qualités pour trouver une petite place dans les accueils de loisirs qui proposent régulièrement des temps de lecture. Comme auprès des équipes qui envisagent la mise en place de projets autour de l'écrit et des contes.

Depuis 2009, l'association Vitacolo organise des colonies de vacances à projet et forme au Bafa. C'est un acteur engagé de l'éducation populaire, dont la principale préoccupation a été, ces derniers mois, semblable à celle d'autres organisateurs de séjours et de classes de découvertes : survivre.

Alice Trolet a été animatrice pendant plus d'une dizaine d'années en tant que volontaire puis salariée. C'est également l'autrice d'une conférence gesticulée qui nous invite à réfléchir sur ce que sont devenues les colos et la célèbre maxime "L'éducation du peuple par le peuple et pour le peuple."

Un animateur, est-ce plutôt un homme ou une femme ? Combien y a-t-il de professionnels et de volontaires sur le territoire ? Un emploi dans l'animation est-il plus à temps plein ou à temps partiel ? Quelles structures emploient des animateurs ? Quels sont leurs champs d'intervention ? Etc.

Nous avons tous un avis sur ce qu'est un animateur, un avis qui se vérifie généralement sur le terrain dans les structures que nous côtoyons. Toutefois, on en conviendra, la méthode n'est pas rigoureuse. La rédaction du Journal de l'Animation est donc partie en quête de données statistiques montrant ce qu'est l'animateur aujourd'hui. Comme vous le verrez, il existe bien des chiffres mais il faut les étudier avec prudence car ils sont rares, parcellaires et jamais globaux.

Les annonces et les contre-annonces gouvernementales se sont succédé si vite en mars et en avril qu'il était difficile de savoir qui croire et qui suivre. Mais plus inquiétant encore, fut le silence autour d'un champ essentiel : l'animation.

Pourtant, les conséquences immédiates, financières et humaines, de la crise sur le secteur sont évidentes et risquent à terme, sans intervention de l'Etat, de mener à la disparition de nombreux acteurs, petits et grands, de l'éducation populaire.

On aimerait pourtant croire que la crise sanitaire qui bouscule tant les pratiques éducatives soit l'occasion de se réinventer, d'imaginer d'autres dispositifs éducatifs, de créer de nouvelles passerelles entre élus, animateurs, enseignants... On aimerait croire, comme de nombreux professionnels et volontaires, à cette réalité qui ne demande qu'à prendre forme.