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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 161 à 170 sur un total de 184

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Personnes handicapées vieillissantes : pistes pour dépasser un impensable

Article de Hervé Blanchard, Brigitte Mortier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 52, décembre 2015, pp. 85-93.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, Citoyenneté, Représentation sociale, Autonomie, Dépendance, Formation, Projet, Action sociale et médicosociale

La loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a dix ans. Notamment parce qu’il semble impossible de déconstruire les représentations sociales que l'on se fait de la personne handicapée et de la personne âgée, de la personne handicapée vieillissante, on mesure aujourd'hui que l’action publique ne leur accorde pas une pleine et entière reconnaissance. On ne peut pas laisser pour compte cette catégorie de population. Un large chantier s'est ouvert pour y remédier, le rapport GOHET (2013), il faut continuer. Changer les représentations pour changer les formations des soignants et des travailleurs sociaux et faire évoluer les pratiques, voilà ce que, pour le moment nous ne parvenons pas à penser.

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Les GEMS et l'exercice de la liberté

Article de Jean Luc Brière, Dominique Launat

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2015, pp. 4-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Autonomie, Psychiatrie, Résilience, Accompagnement, Lien social, Intégration, Groupe thérapeutique, GEM (Groupe d'entraide mutuelle)

La création des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM) en 2005 est l'aboutissement d'un long processus avec au départ, dans les années 1950-60, l'émergence des clubs thérapeutiques qui cherchaient à répondre, sous une forme associative, aux questions de l'humanisation des soins dans des structures asilaires, de la reconnaissance de la parole, de la vie collective et sociale des malades, et de leur capacité à assumer des responsabilités dans l'organisation d'activités partagées. La quasi-totalité des clubs sont restés des outils du soin liés à l'établissement hospitalier d'origine, hormis quelques-uns comme le club des Peupliers à Paris, qui dès sa création en 1960 en pleine ville, a été un club exclusivement de patients qui, en son sein, n'étaient pas soumis au regard et à l'analyse des soignants. Avant 2005 d'autres initiatives de ce type, fondées sur les ressources et les capacités d'entraide des patients, virent le jour, à l'exemple de l'association "Bon pied, bon œil" devenue GEM, dont un article figure dans ce numéro. Dans la période de préparation de la loi de 2005 sur les personnes handicapées, l'Unafam, la Fnapsy et la Fasm Croix-Marine se sont mobilisées pour que soient reconnus dans la loi le handicap psychique et les dispositifs d'entraide mutuelle gérés par et pour les usagers, et porteurs d'intégration sociale. Les pouvoirs publics et le Parlement ont été au rendez-vous.

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Ces étudiants à risque de dépression

Article de Aude Villatte, Diane Marcotte, Alexandra Potvin

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 51, septembre 2015, pp. 65-75.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Étudiant, Santé mentale, État dépressif, Autonomie, Liberté, Lien social, Relation familiale, Anxiété, Risque, Prise en charge, Québec

Selon certaines études, la proportion d’étudiants dépressifs aurait doublé en 13 ans et celle d’étudiants suicidaires aurait triplé. Les auteurs ont mené une étude auprès de 389 étudiants québécois en première année d’études supérieures pour identifier les facteurs susceptibles d’expliquer la présence de symptômes dépressifs. Les résultats obtenus peuvent éclairer les décideurs concernant les programmes de prévention et de traitement de la dépression à mettre en place pour les jeunes adultes en contexte scolaire.

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Vivre le handicap et désir de conformité : un autre chemin d'accession au statut d'adulte

Article de Madeleine Pellois Renaudat, Sophie Vincelot

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 51, septembre 2015, pp. 23-33.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Protection juridique, Handicap mental, Autonomie, Maturation, Adulte, Vulnérabilité

Si le terme « adulte » renvoie l’individu à des capacités de prise de responsabilité pour sa propre vie, qu’en est-il lorsque la personne vit une situation de handicap ? Sous protection juridique et dans un établissement d’aide par le travail, peut-on être responsable ? Quelles sont les compatibilités entre les exigences d’une vie d’adulte et certaines vulnérabilités liées au handicap ? Qu’en est-il lorsqu’il est question de handicap intellectuel ?

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La défense du droit des aînés au Québec : protection et empowerment

Article de Marie Eve Bédard, Marie Beaulieu

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 50, juin 2015, pp. 33-42.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Protection juridique, Personne âgée, Maltraitance, Autonomie, Empowerment, Québec

La défense des droits des aînés constitue un mécanisme de protection pour les personnes vulnérables de la société ou pour « soi-même » contre les situations de maltraitance. Ces pratiques de défense engendrent des stratégies d’empowerment qui permettent tant de protéger les aînés que de favoriser le respect de leurs droits, leur autonomie, leur participation sociale et leur dignité. Au Québec, dans la littérature scientifique, il existe une confusion dans la définition, l’application, l’interprétation et l’association des termes défense des droits des aînés et empowerment. Cet article propose une réflexion sur la signification de ces termes et leurs implications.

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Les régulations de l'entraide familiale par le droit de la protection juridique

Article de Muriel Rebourg, Françoise Le Borgne Uguen

Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 100-106.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Aidant familial, Protection juridique, Patrimoine financier, Mandataire judiciaire, Autonomie, Relation travailleur social-usager, Vulnérabilité

Alors que le nombre de personnes âgées ne cesse de croître, leur protection est "un devoir des familles" renforcé par la loi depuis 2007 et juridiquement encadré. les principes fondamentaux sont la protection de la personne du majeur, le respect de son autonomie et la préservation de son patrimoine. Faut-il que les efforts des membres de la famille chargés de cette responsabilité soient soutenus et articulés avec ceux des professionnels souvent impliqués.

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Rapport public de l’ONED : l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs

Article de Flore Capelier

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 344, avril 2015, pp. 19-23.

Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune majeur, Autonomie, Accompagnement social, Rapport, Contrat éducatif, Évaluation

La question de l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs est une question éminemment complexe dont le périmètre est difficile à délimiter :
en raison de l’objet même de l’aide apportée qui concerne des jeunes considérés comme des adultes à part entière, dotés de la capacité juridique, mais encore souvent dans une situation de vulnérabilité, liée principalement au manque de soutien familial ;
en raison du public visé qui regroupe des jeunes dont les besoins sont très différents, certains ayant déjà construit un projet social et professionnel, d’autres étant plus en difficultés pour s’insérer dans les processus d’accompagnement ;
en raison aussi de la finalité de l’aide qui vise l’autonomie de l’usager et, à terme, la fin de la prise en charge au titre de la protection de l’enfance. Or l’autonomie est une notion subjective, difficile à saisir. Ce travail d’autonomisation passe par un accompagnement multiple pour permettre aux jeunes d’acquérir une autonomie dite « fonctionnelle », mais aussi de développer leur autonomie « cognitive » et « affective » ;
en raison enfin des modalités de mise en œuvre de l’aide proposée. En effet, de nombreux acteurs prennent aujourd’hui part à l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs. Il s’agit alors de coordonner les différents professionnels, mais aussi, plus largement, les institutions, qui, aux niveaux local et national, s’intéressent à ce public.

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Adolescence : quels liens entre appartenances et dépendances ?

Article de Michel Cattin

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 71-84.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Adolescent, Groupe d'appartenance, Autonomie, Attachement, Addiction, Cannabis, Approche systémique, Relation familiale, Thérapie familiale

Quelles articulations peut-on découvrir entre les dépendances physiologiques de l’enfant (aux parents, aux familles d’origine), le besoin à l’adolescence de devenir indépendant et donc de choisir ses appartenances et la dérive vers l’addiction ? Quelques rappels théoriques sur les appartenances nous permettront de « poser le décor », puis nous proposerons une réflexion sur la fonction de l’addiction à l’adolescence et en quoi cette addiction répond également aux changements sociétaux de notre époque. Pour illustrer le propos, nous avons travaillé avec des familles d’adolescents fumeurs de cannabis. Nous avons utilisé les métaphores relationnelles développées par Edith Tilmans-Ostyn, tant au niveau des relations familiales qu’au niveau des relations avec le produit. Enfin nous avons créé un questionnaire sur le sentiment d’appartenance que nous avons travaillé avec les adolescents.

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Trajectoires et transitions de vie de jeunes adultes en situation de handicap : une étude des anciens bénéficiaires d'un programme d'insertion professionnelle

Article de Cornelia Schneider, Saad Chahine, Brenda Hattie

Paru dans la revue La Nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, n° 68, janvier 2015, pp. 209-225.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Emploi, Handicap, Jeune majeur, Autonomie, Participation

Cet article enquête sur les effets à long terme du programme ACEE (Accès à la communauté, à l’emploi et à l’éducation), programme d’insertion pour des jeunes en situation de handicap qui les prépare à la vie professionnelle et à la vie d’adulte. Dans une enquête aux méthodes mixtes, les chercheurs ont interrogé par questionnaire soixante-six jeunes en situation de handicap qui sont des anciens de ce programme. Ensuite, l’enquête a été poursuivie en menant des entretiens individuels et de groupe approfondis avec dix de ces anciens. Les résultats montrent que les jeunes sont bien inclus quant à leur participation sociale et leur mobilité. Beaucoup sont très actifs et font partie de réseaux sociaux différents, comme la famille, les amis ou les associations. De l’autre côté, l’enquête fait également ressortir les problèmes quant à l’emploi et au logement. D’un autre côté, l’emploi est souvent précaire et sous-payé et le logement dépend souvent des familles des jeunes, car ils n’ont pas beaucoup d’alternatives à leur choix.

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Théorie de l'attachement : de la dépendance à l'autonomie

Article de Romain Dugravier, Anne-Sophie Babey Mintz, Annie Tardy, Adeline Provoost

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 66, avril-juin 2015, pp. 6-131.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Théorie, Attachement, École maternelle, École primaire, Séparation, Enfant, Autonomie, Adolescent, Juge des enfants, Placement, Placement familial, Famille d'accueil, Protection de l'enfance, Répétition, Action éducative, Jeune enfant, Soin, Distance, Parentalité

Initialement élaborée par John Bowlby dans les années 1950, la théorie de l’attachement permet de mieux comprendre les enjeux des relations interpersonnelles et la place des adultes dans le développement de l’enfant. D’abord pensée pour le bébé et le jeune enfant, cette théorie a ensuite trouvé des applications précieuses pour analyser les difficultés de l’adolescence ou explorer le style de parentalité. En France, son émergence est récente mais ces dernières années elle a pris de l’ampleur et les professionnels de l’enfance de diverses origines – Aide sociale à l’enfance, Éducation nationale, services de psychiatrie-infanto-juvénile – y ont de plus en plus recours. Quels en sont les concepts-clés ? Les développements les plus récents ? Nous montrerons comment cette théorie évolue sans cesse et permet un regard nouveau sur certaines des problématiques actuelles, telles que les difficultés d’apprentissage à l’école, les situations de séparations parentales, l’adoption ou encore le placement...

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