PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Christine Mahy, Françoise De Bove, Henk Van Hootegem, et al.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 84, juin-août 2015, pp. 2-67.
Mots clés : Lien social-Précarité, Besoin primaire, Exclusion sociale, Pauvreté, Pouvoir d'achat, Aide sociale, Alimentation, Logement social, Énergie, Accès aux soins, Surendettement, Belgique
Se nourrir en suffisance, se loger, se chauffer, se laver, se soigner,... des besoins primaires qui, dans un pays riche comme le nôtre, devraient être un acquis pour tous. Il n'en est rien. Comment des associations et des services publics aident-ils ceux qui sont frappés par cette privation? Comment les personnes pauvres luttent-elles, au jour le jour, pour s'en sortir? Comment renforcer et rendre plus juste la lutte contre la pauvreté?
Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 12-18.
Mots clés : Lien social-Précarité, Concept, Action sociale et médicosociale, Pauvreté, Exclusion sociale, Famille, Accompagnement, Vulnérabilité
Le recours au concept de vulnérabilité est aujourd'hui généralisé au point que celle-ci est devenue une catégorie analytique à part entière : elle sert à désigner les publics cibles de l'action sanitaire et sociale comme les formes de pauvreté et de précarité et est indissociable de leur traitement par l'action publique, quand elle ne qualifie pas cette dernière. Autant dire que les vulnérabilités sont multiples et leur sens parfois équivoque.
"Le contraire de l'amour n'est pas la haine, c'est l'indifférence." Ces mots-là, nous les devons à Elie Wiesel. S'ils résonnent aujourd'hui de manière si puissante, c'est que notre société est gangrénée par cette indifférence qui condamne ceux qui la subissent et déshumanisent ceux qui la pratiquent. Qui peut supporter que des enfants à peine âgés de dix ans passent leurs journées à mendier, assis sur le trottoir de nos villes ? Qui ? Nous tous, malheureusement. La misère est si présente qu'à défaut d'être normale elle est devenue banale. Il est temps de briser le silence.