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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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À propos de quelques enjeux cliniques dans la consultation thérapeutique avec des parents stériles adoptants... et leur enfant

Article de Jérôme Boutinaud

Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 71-84.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Parentalité, Adoption, Stérilité, Consultation, Thérapie familiale, Contre-transfert, Échec, Fantasme, Relation soignant-soigné, CMPP

L’article propose une réflexion clinique à partir de l’expérience de la consultation thérapeutique auprès de parents adoptifs et de leur enfant. Se fondant sur deux récits de ces rencontres, l’auteur remet en question le sens de la rupture de chacun de ces suivis en s’interrogeant sur ce qui a pu dans son positionnement participer à leur échec. L’analyse du contretransfert montre ici que plusieurs enjeux fantasmatiques liés non seulement à l’adoption mais aussi à la stérilité des parents ont pu contribuer à provoquer ces effets et à fragiliser l’alliance thérapeutique : il apparaît dès lors que le clinicien doit se méfier des projections et fantasmes qui peuvent le traverser, ces derniers pouvant avoir trait à sa propre curiosité sexuelle vis-à-vis de la sexualité de ces parents, à la tentation d’évaluer de façon toute-puissante leurs compétences en termes de parentalité, voire de leur prêter des intentions latentes malveillantes au cœur de la procédure d’adoption...

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De la grande difficulté à mettre en place un traitement dans les problématiques narcissiques identitaires

Article de Elisabeth de Barbanson

Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 85-98.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Histoire familiale, Traumatisme, Peur, Contre-transfert, Échec, Souffrance psychique, Relation soignant-soigné

Cette réflexion vise à ouvrir une possible réponse à l’interrogation : « Limite ou échec thérapeutique ? ». À travers la vignette clinique d’un patient reçu deux fois en consultation, cet article se propose d’interroger les éprouvés contretransférentiels d’effroi et de sidération en regard avec son histoire. Des traces internes traumatiques de son histoire familiale entraveraient la subjectivation, amoindriraient son insight. Comment, dans de telles conditions psychiques, un travail d’élaboration serait-il envisageable si le sujet n’a pas une reconnaissance, une acceptation, même partielle, de sa propre souffrance ?

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Un échec de toute première catégorie

Article de Catherine Combase

Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 99-110.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Échec, Groupe thérapeutique, Thérapie, Psychiatre, Témoignage, Relation soignant-soigné

Ce texte reprend l’histoire contée par l’écrivain et psychothérapeute Irvin Yalom dans La méthode Shopenhauer (2005). Alors qu’il est atteint d’un cancer incurable, un célèbre psychiatre américain compulse ses dossiers, trente ans de carrière – a-t-il vraiment aidé ses patients ? –, et tombe sur un « échec de toute première catégorie » vécu il y a vingt-cinq ans avec un type froid, manipulateur, asocial, prédateur sexuel, beau mais antipathique, avec lequel il s’était investi à fond pendant trois ans sans pouvoir constater la moindre avancée. Ce patient avait brutalement interrompu la thérapie en expliquant qu’il n’en avait rien tiré. Il décide de le retrouver. Leur deuxième rencontre donne lieu à un véritable thriller. Le thérapeute est cette fois demandeur et le cynique patient compte bien en profiter : il veut devenir thérapeute sans autre motivation que de gagner sa vie...

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Maillage transdisciplinaire et fonction contenante : clinique de la violence à l’adolescence

Article de Anne Claire Dobrzynski, Albert Ciccone

Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 125-140.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Violence, Adolescent, Fonction contenante, Thérapie de groupe, Subjectivité, Pluridisciplinarité, Approche clinique, Contre-transfert

Cet article présente les effets d’un dispositif de rencontre transdisciplinaire dans l’accompagnement des adolescents commettant des agirs violents. Ces adolescents ont subi une double faillite de la fonction contenante dans les liens primaires et souffrent d’une faillite de la fonction de la groupalité psychique. À travers l’agir violent, produit et producteur de leur errance subjective, ces adolescents expulsent des fragments de subjectivité brute. La méthodologie transdisciplinaire, adossée à la pensée complexe du sociologue Edgar Morin, permet de constituer un maillage contenant pour et surtout avec ces adolescents. La situation de Dorothée illustre l’effet subjectivant des rencontres transdisciplinaires en tout petit groupe. L’article montre comment l’approche clinique reposant sur une telle posture instaure un portage psychique groupal pour ces sujets et relance le processus de subjectivation.

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Psychose et jeu de la maison : Pédro, « l’interrogateur des limites »

Article de Sophie Clément Massé

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 76, décembre 2017, pp. 167-185.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Enfant, Psychothérapie, Médiation, Jeu

Ce cas clinique présente un suivi psychothérapeutique durant lequel le support d’un matériel ludique, le jeu avec une maison de poupée, a facilité chez l’enfant le phénomène de projection. En y jouant, l’enfant se crée une autre réalité, dans laquelle il se dédouble. Cette maison devient alors son « reflet incarné ». Ce matériel ludique soutient le thérapeute créateur de liaisons entre le rêve et l’affect. Même face à un enfant psychotique, le jeu de la maison permet l’objectivation de l’imaginaire et aide à instaurer le domaine représentatif...

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Création(s)

Article de Joseph Rouzel

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 136, 4e trimestre 2017, pp. 11-85.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Art-thérapie, Créativité, Art, Folie, Médiation, Apprentissage, Artiste, Établissement social et médicosocial, Création, Atelier d'écriture, Théâtre

Ateliers de modelage, de peinture, de décoration, art-thérapie, comédies musicales, spectacles de théâtre et de danse, art brut… l’utilisation éducative et thérapeutique des pratiques culturelles et artistiques ne date pas d’aujourd’hui. peut-on dire qu’elle change ? n’accorde-t-on pas plus de place aux belles visibilités ponctuelles, coûteuses en argent et en énergie, et moins de petits moyens pour les activités du quotidien ? et qui dit création sous-entend que ça peut échapper, que le soignant ou l’éducateur embarqué dans cette aventure doit laisser du mou, du jeu, et y mettre de lui – ou d’elle. les compétences artistiques attendues, nécessaires, font-elles partie du métier éducatif ou soignant de base, quitte à les renforcer un peu, ou est-ce une affaire d’artistes ?

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La dépression postnatale, un diagnostic spécifique ? Analyse des causes perçues par les mères en dépression postnatale et non postnatales : perspective qualitative

Article de Stéphanie Goron, Gilles Dupuis, Catherine Des Rivières Pigeon, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 267-291.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Dépression post-partum, Étiologie, Recherche

Cette étude s’intéresse à la controverse entourant les causes de la dépression post-partum (DPP). Bien que l’on pense implicitement que la naissance joue un rôle déclencheur dans la DPP, cette hypothèse n’est pas solidement soutenue. Afin d’explorer davantage cette problématique, une analyse qualitative des causes de la dépression telles que perçues par les mères en DPP (n = 20) et en dépression non postnatale (DNP : n = 10) est réalisée. Les résultats n’appuient pas l’hypothèse d’une étiologie liée directement à la naissance dans le développement de la DPP. La DPP et la DNP seraient déclenchées par des facteurs similaires.

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Etude pilote sur les facteurs de risque de survenue d'un retrait relationnel précoce chez les enfants de mères admises en UMB et présentant de graves troubles psychiatriques, et les liens avec le développement psychologique ultérieur

Article de Laurie Tonnadre, Antoine Guedeney, Hélène Verdoux, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 255-265.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Séparation, Psychologie du développement

Introduction. La pathologie mentale maternelle peut potentiellement perturber les interactions précoces entre une mère et son bébé. Le « retrait relationnel précoce » (RRP) est considéré comme un signal d’alarme de la souffrance psychique du nourrisson. A ce jour, aucune étude n’a exploré le retrait relationnel précoce chez les nourrissons hospitalisés conjointement avec leur mère en unité mère-enfant (UME). Les objectifs de notre étude sont d’explorer dans une population d’enfants hospitalisés conjointement avec leur mère dans l’année suivant leur naissance : 1) les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels associés au RRP et 2) les liens entre RRP et mode de garde, scolarité et soins psychiques entre 2 et 5 ans.

Méthodes. Trente-quatre mères et leurs enfants, ayant bénéficié durant leur prise en charge d’un enregistrement vidéo standardisé des interactions mère-enfant, ont été inclus dans l’étude. Le RRP a été évalué à partir de cas enregistrements avec l’échelle ADBB (alarme détresse bébé). Les associations entre RRP et les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels puis entre le mode de garde, le suivi de soins psychiques et le type de scolarité de l’enfant entre 2 et 5 ans ont été explorées par des analyses univariées.

Résultats. Dans notre population, la prévalence du RRP était de 35 %. L’existence d’antécédents psychiatriques maternels tendait à être associée avec le RRP. Les enfants ayant présenté un RPP lors de la prise en charge initiale étaient significativement plus souvent suivis sur le plan psychologique entre 2 et 5 ans que les enfants qui ne présentaient pas de retrait.
Conclusion. Le RRP apparaît comme un indicateur potentiellement sensible de la santé mentale du « tout-petit ». Sa présence peut être considérée comme un marqueur de la nécessité de mettre en place un suivi développemental régulier.

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L’anorexie mentale chez les adolescents prépubères

Article de Catherine Doyen

Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 298, septembre-octobre 2017, pp. 34-37.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Anorexie, Adolescent, Enfant, Famille, Psychothérapie, Puberté

L'anorexie mentale chez les jeunes patients prépubères s'inscrit souvent en lien avec des signes cliniques survenus dès le plus jeune âge. Si les thérapeutes proposent des prises en charges somatiques, diététiques ou médicamenteuses, l'approche psychothérapeutique offre, quant à elle, des espaces de parole aux enfants et aux familles.

Quand et comment prescrire dans la dépression de l'enfant ?

Article de Emmanuel de Becker, Anne Sophie Quintart

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 248-256.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prescription médicale, Enfant, Souffrance, Antidépresseur

La question de la prescription d’antidépresseurs dans les tableaux dépressifs de l’enfant demeure délicate par les appréhensions qu’elle suscite tant dans le chef des professionnels que dans l’entourage de l’enfant quand ce n’est pas chez le jeune sujet lui-même. S’étayant sur leur expérience clinique, les auteurs réfléchissent aux modalités qui permettent de dépasser les positions idéologiques en proposant un canevas de prise en charge se basant sur la co-intervention. En respectant le cadre des entretiens anamnestiques avec l’enfant et sa famille, trois plans d’analyse devraient nourrir la réflexion du clinicien. Ils concernent la symptomatologie regroupant les éléments du Réel de l’enfant, la souffrance et la dimension psycho-affective, le champ symbolique, ouvrant sur la sphère des significations, représentations et fonctions de la dépression. À la lumière cette investigation, on envisagerait le traitement médicamenteux lorsque le diagnostic de dépression est posé, que la souffrance du sujet est intense, que l’élaboration est rendue impossible, qu’il est fermé à toutes perspectives de rencontre d’ordre psychothérapeutique et qu’un risque de passage à l’acte existe.