PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Conciliant ma passion pour le cinéma et la psychologie, j’aborde dans ce texte ma saga favorite sous un angle psychologique. Mon mémoire de master 1 porte sur les films comme médiateurs thérapeutiques. Il me paraît judicieux d’expliquer les vertus thérapeutiques et le rôle de support de communication qu’ont eu des films spécifiques au sein de ma propre famille, en me permettant de parler de moi indirectement. Cette saga en particulier abonde d’images visuelles aux significations multiples, et dont la richesse symbolique permet à chacun de s’approprier et d’interpréter les messages des films à sa convenance.
Article de Catherine Chabert, Vassilis Kapsambelis, Emmanuelle Chervet, et al.
Paru dans la revue Adolescence, tome 35, n° 99, janvier-mars 2017, pp. 9-118.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Transfert, Névrose, Identification, Adolescent, Consultation, Psychanalyse, Parole
Les débuts de traitement d’adolescents ou de jeunes adultes confrontent à des éprouvés de transfert d’emblée fortement mobilisés. L’excitation pulsionnelle et l’ambivalence caractérisent la situation analytique et les résistances renforcées par la crainte de trahir les objets d’amour originaires. La cure d’un jeune homme obsessionnel de vingt-trois ans, et sa mise en perspective avec L’Homme aux rats soutiennent cette hypothèse.
Les débuts de soin avec les adolescents doivent tenir compte de leur difficulté à investir une parole adressée au thérapeute, et de l’état de crise permanente qu’ils vivent tant qu’ils ne peuvent s’appuyer sur des représentations corporelles personnelles et qu’une organisation interne conflictuelle n’a pu se réinstaurer. L’histoire clinique en deux temps d’un long suivi en consultations thérapeutiques illustre ce double processus.
Créée par une assistante sociale et une comédienne, toutes deux devenues art-thérapeutes, l'association l'Envers de l'Art fait de l'expression un outil socio-éducatif, médiateur et thérapeutique.
Article de Anna Ferruta, Paolo Boccara, Rita Corsa, et al.et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 227, décembre 2016, pp. 7-119.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Hôpital psychiatrique, Moi, Cure analytique, Narcissisme, Perversion, Mort, Traumatisme, Enfant, Adolescent, Père, Complexe d'Œdipe, Transfert, Italie
Le Coq-Héron ouvre en grand ses portes à la psychanalyse italienne. Franco Borgogno, de l’Association italienne de psychanalyse (SPI), nous invite à le suivre pour un tour d’horizon complet de la pensée psychanalytique actuelle et de ses avancées cliniques. Antonino Ferro, Stefano Bolognini ou Franco de Masi, voix déjà connues en France nous offrent leurs plus récents écrits. Des psychanalystes encore à découvrir comme Tonia Cancrini, Giovanna Regazzoni Goretti ou Anna Maria Nicolò exposent leur travail avec des enfants, des adultes ou des adolescents. Une pensée en mouvement saisie au vif de la séance analytique.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 4, décembre 2016, pp. 327-344.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Adolescent, Thérapie familiale, Modèle, Méthode, Approche systémique, Individu, Fratrie, Père, Fille
Des liens privilégiés se sont tissés dès les années 1970 entre la thérapie familiale et les troubles du comportement alimentaire de l’adolescent. Les formes de thérapie familiale appliquées à ces troubles n’ont cessé d’évoluer, donnant naissance à des modèles très diversifiés, dont certains tendent à rétrécir la place accordée à la patiente (et à sa fratrie), voire à l’exclure du processus thérapeutique. De surcroît, les modalités thérapeutiques perçues comme aidantes par les patients (approches individuelles et thérapie familiale centrée sur les relations familiales) ne concordent pas avec les thérapies reconnues comme étant les plus efficaces (thérapie familiale conjointe et thérapie parentale centrées sur l’amélioration des symptômes), un décalage qui constitue une autre forme d’exclusion pour les patients. De manière synergique, ces deux types d’« exclusion » tendent à affaiblir l’efficacité de modèles de thérapie familiale, certes « probants » mais dont les taux de réussite restent modestes. Dans cet esprit, nous faisons plusieurs recommandations thérapeutiques qui redonnent pleinement sa place à la patiente et mobilisent ses ressources, dans le cadre d’un modèle de thérapie familiale souple, intégratif et modulaire. Des pistes de recherche sont également évoquées.
Cet article présente un dispositif transverse genevois développé avec des membres d’institutions de la santé et du social, travaillant auprès de jeunes en situation de risque suicidaire. Notre région possédant de nombreuses ressources d’aides, il nous importait de ne pas créer « une institution de plus » mais de tisser un filet de sécurité autour de l’adolescent suicidant, de penser une aire au service du collectif et de nos liens, souvent mis à l’épreuve dans le suivi des adolescents.
Article de Marc Antoine Podlipski, Vincent Belloncle, Lisa Vitte, et al.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 131, 3e trimestre 2016, pp. 76-84.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Psychiatre, Temps, Jeune en difficulté, Urgence
Les psychiatres d’enfants et d’adolescents ont le sentiment d’être de plus en plus interpellés devant des situations de jeunes aux difficultés complexes au sein d’environnements divers. La temporalité du soin et de l’adresse semble guidée par un vécu d’urgence global se traduisant potentiellement, chez un enfant ou un adolescent, par un passage à l’acte ou plus indirectement à travers une condensation de problématiques diverses rendant inopérante une réponse exclusive, qu’elle soit médicale, éducative ou pédagogique.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 131, 3e trimestre 2016, pp. 92-96.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, ITEP, Trouble du comportement, Psychopédagogie
Les différentes réorganisations des structures sanitaires et médicosociales ainsi que l’évolution des conceptions théoriques sous-tendant la pratique clinique (développement massif des classifications, par exemple) ont parallèlement entraîné une modification des représentations du fonctionnement psychique des enfants et adolescents accueillis dans les établissements médicosociaux tels que les Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (itep).
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.