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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Une nouvelle temporalité dans l'action sociale et médico-sociale

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 18, juin 2017, pp. 45-56.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Projet, Intervention sociale, Coordination des services sociaux, Précarité, Handicap, Rupture, Droits des usagers, Politique sanitaire, Temps, Loi 2004-809 du 13 août 2004, Loi 2005-102 du 11 février 2005, Loi 2016-41 du 26 janvier 2016, EGTS (Etats généraux du travail social)

La référence de plus en plus fréquente à la notion de parcours tend à l’emporter sur la priorité donnée jusqu’à présent à la notion de projet. Elle correspond à une nouvelle façon de penser l’intervention auprès des personnes en difficulté du fait de la maladie, du handicap, de l’âge, des difficultés sociales et économiques. En effet, il ne s’agit plus seulement d’envisager l’avenir des personnes en définissant, avec ou sans elles, ce qui est censé répondre le mieux à leur intérêt, mais de tenir compte de la réalité et de la complexité de leur parcours de vie, pour mieux les accompagner, y compris dans leurs échecs et dans leurs fluctuations.

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Les enjeux et les impacts de la réforme territoriale sur la mise en œuvre des politiques sociales

Article de Cyprien Avenel

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2017, pp. 359-392.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Organisation, Territoire, Réforme, Politique sociale, Solidarité, Décentralisation, Compétence administrative, Département

Dans cet article, nous livrons une analyse des enjeux et des impacts de la nouvelle réforme territoriale sur la conception de la politique sociale et sur les modalités de sa mise en œuvre au plan local. Après la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM, 2014), puis la loi relative à la délimitation des régions (2015), la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe, 2015) pose à nouveau la question du devenir des compétences sociales sur les territoires. Nous proposons une mise en perspective critique de cette réforme, qui recentre notamment les départements sur les solidarités, mais maintient leur rôle de chef de file dans une position incertaine entre la consolidation des grandes régions et la montée en puissance des pouvoirs intercommunaux et métropolitains. Pour autant, le projet du transfert de certaines compétences sociales aux métropoles soulève plus de questions qu’il n’en résout et révèle un engagement très limité de ces dernières en ce domaine. L’enjeu de la décentralisation, en définitive, réside moins dans l’organigramme canonique de la répartition des compétences, que dans l’élaboration progressive d’une nouvelle réponse sociale substituant aux interventions verticales et sectorielles usuelles une approche plus transversale et décloisonnée, non seulement corrective et réparatrice, mais également plus préventive et inclusive.

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Écrire, prescrire, proscrire : notes pour une sociogénétique de l’écrit bureaucratique

Article de Vincent Gayon

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 213, juin 2016, pp. 84-103.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Écrit, Bureaucratie, Administration, Document officiel, Littérature, Gestion

La sociogénétique de l’écrit défendue dans cet article invite à saisir les écrits bureaucratiques en cours de fabrication et en action, à s’intéresser au modus operandi de leur énonciation, à prendre au sérieux la forme écrite comme produit et comme producteur d’un espace et d’une rationalité bureaucratiques donnés. L’écriture bureaucratique, en particulier grâce à la signature et la siglaison, est ainsi comprise comme carburant de dépersonnalisation des rapports sociaux qui la portent et simultanément de personnalisation des institutions, érigées en « auteur ». Dans la gestion documentaire de « l’officiel », par le marquage du document ou sa « fuite », se mettent au jour les tensions entre vie publique et vie privée de l’écrit et ses circuits de légitimation. La sociogénétique des rapports d’expertise donne enfin une prise efficace à une sociohistoire de la rationalité épistémocratique. La piste de recherche proposée incite donc à bousculer les couples d’opposition usuels d’une analyse des formes symboliques (internalisme/externalisme, texte/contexte, auteur/lecteur, émetteur/récepteur, officiel/officieux, public/privé) et à mettre en dialogue des courants d’études dispersés mais tous intéressés aux pratiques documentaires (l’anthropologie de la literacy, la génétique littéraire, la sociologie des champs de production culturelle, la sociologie des textes et des institutions).

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Aides et prestations sociales

Article de Vincent Reduron, Adélaïde Favrat, Vincent Lignon, et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 121, juillet-décembre 2015, pp. 10-66.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, RSA, Marché du travail, Activité, Emploi, Politique des revenus, Solidarité, Famille, Jeune, Femme, Retraite, Assurance vieillesse, Non-recours

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