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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 111 à 120 sur un total de 164

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Après les Etats généraux du travail social ...

Paru dans la revue Vie sociale, n° 13, janvier-mars 2016, pp. 1-188.

Mots clés : Travail social : Formation, Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Réforme, Société, Développement local, Territoire, Politique sociale, Droits des usagers, Usager, Droit, Participation, Parole, Formation, Travailleur social, Compétence, Plan, Pauvreté, Formation professionnelle continue

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Les victimes peuvent-elles parler et agir ? Deux paradoxes à l’ère des citoyens-victimes

Article de Gabriel Gatti, Maria Martinez

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 155-167.

Mots clés : Justice-Délinquance, Victime, Citoyenneté, Parole, Mouvement social, Définition, Espagne

À partir des résultats d’une étude empirique de la figure de la victime dans l’Espagne contemporaine, notre article s’interroge sur les effets de son expansion et de sa concurrence croissante avec la figure qui reste
centrale : celle du citoyen. Citoyen et victime sont antithétiques, et pourtant, selon notre hypothèse, ils sont aujourd’hui étroitement liés, voire fusionnés en une nouvelle figure au traitement complexe – celle du citoyen-victime –, active et passive, revendicative et silencieuse… Le citoyen-victime n’est ni l’un ni l’autre, mais à l’ère actuelle, il est l’un – citoyen – parce qu’il est l’autre – victime. Plusieurs paradoxes traversent le citoyen-victime, en particulier les deux sur lesquels nous allons porter notre attention : celui de la
parole et celui de l’action. Sans prétendre les dénouer, notre objectif est de nous interroger sur les difficultés théoriques et pratiques que rencontre le regard scientifique-social en examinant les formes, quelque peu étranges, de parole et d’action du citoyen-victime.

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Démocratiser les relations éducatives - « Bonnes feuilles »

Article de Frédéric Jesu, Jean Le Gal

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 25-37.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Relation éducative, Famille, Participation, Parole, Société, École, Droits de l'enfant

L’apprentissage du droit - et notamment des droits de l’enfant - ne serait que pure illusion s’il ne se développait pas dans un environnement démocratique. Au pire, on pourrait soupçonner que la connaissance par les plus jeunes de la Convention des droits de l’enfant (CIDE) puisse mener à la déconsidération des institutions destinées à les accueillir... et les éduquer. La limpidité du texte de la CIDE pourrait aussi inciter à des révoltes.
L’ouvrage de Frédéric Jésu et de Jean Le Gal dont nous présentons ci-dessous les « bonne feuilles » éclaire sur la place de l’enfant, à commencer par la famille, pour se poursuivre dans les institutions destinées à son éducation, ses loisirs, à commencer par l’école, en passant également par les établissements chargés de les accueillir, notamment lorsqu’ils sont retirés de leur famille. Comment apprendre une citoyenneté dans une société qui se prétend démocratique si les conditions de son apprentissage ne respectent pas la prise en compte de la parole de l’enfant et sa participation aux décisions qui les concernent, voire sa codécision ?

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Entendre et accompagner l’enfant victime de violences

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 350, décembre 2015, pp. 38-39.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Protection de l'enfance, Accompagnement, Parole, Violence, Victime

Le guide « Entendre et accompagner l’enfant victime de violences » paru en décembre 2015 et conçu par l’Organisation internationale de la Francophonie part du constat que la qualité de l’écoute accordée à un enfant victime de violence conditionne sa capacité à se (re)construire.

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Travail social : le moment de transmettre

Article de Philippe Gaberan, Lin Grimaud, Rémy Puyuelo

Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 11-167.

Mots clés : Travail social, DDASS, Mémoire, Réforme, Décentralisation, Solidarité, Transmission, Valeur sociale, Laïcité, Mythe, Génération, Don, Soin, Psychiatrie infantile, HISTOIRE, Témoignage, Pédagogie, Filiation, Parentalité, Psychanalyse, Culture, Traumatisme, Mort, Intergénérationnel, Parole, Formation professionnelle, Travailleur social, Altérité, Livre, Savoir, Héritage, Théâtre, Insertion sociale, Écriture, Migration, Scolarisation, Enseignement, Psychose

L’acte de transmettre ne se résume pas au seul processus de transmission. Il y a un au-delà à l’explicite des savoirs transmis, qui vient faire sens pour la personne qui les reçoit dès lors qu’elle est en capacité de se les approprier afin d’orienter sa trajectoire de vie. Transmettre ce n’est pas seulement instruire (donner des connaissances, former l’esprit et informer)… Transmettre c’est aussi éduquer (aider à développer des aptitudes, à s’inscrire dans une culture, à acquérir des usages). Dès lors, et parce que l’acte de transmettre participe de façon essentielle à la dynamique de construction du sujet, les sociétés contemporaines sont violemment confrontées aux « trous » générés par un travail de sape long et continu de la posture de l’adulte éducateur et de sa responsabilité. Les éruptions de violence, souvent commises par des individus fragilisés et abandonnés aux seuls discours des extrémismes, sont sans doute le symptôme d’un manque de figure d’autorité susceptible de produire l’étayage nécessaire au grandir ou se grandir. Reste alors à formuler les éléments de réponse pratiques à cette question : qu’est-ce que, au travers de l’acte de transmettre, l’adulte référent donne à saisir de lui-même qui permet à l’autre de se construire ? Et ce indépendamment du fait d’être d’accord ou non avec le contenu de la transmission…

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Enfants et adolescents en danger dans la rue : quel diagnostic ? Quelles préconisations ?

Article de Olivier Douville

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 67, 2015, pp. 65-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Territoire-Logement, Enfant des rues, Errance, Exclusion sociale, Parole, Enfance en danger

Définir les conditions d’un possible accompagnement médical et psychologique des mineurs en danger dans la rue suppose de prendre appui sur une clinique des circuits la parole, sur une observation des montages entre lieu et corps, et nécessite un travail préalable d’exploration des terrains dans une logique qui est celle de l’anthropologie de la cité. Nous refusons en ce sens toute lecture ethnopsychiatrique ou culturaliste de ce phénomène moderne et tentons de répondre à la question suivante : quelle vie psychique se met en péril mais se reprend aussi dans ces conduites d’errance extrême que nous allons ici présenter et étudier. Nous proposons alors la notion de « suradaptation paradoxale » qui rend compte de ces montages qu’opèrent les jeunes dans la rue entre parole, corps et relation à autrui. L’auteur montre en quoi cette notion est opérante pour la prise en charge de ces sujets souvent rebelles et vulnérables.

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Les Rencontres vidéo en santé mentale : se mettre en scène, se remettre en selle

Article de Daniel Simonnet, Emmanuelle Jouet, Dominique Besnard

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 127, juillet-septembre 2015, pp. 114-120.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Vidéo, Santé mentale, Récit de vie, Technologie de l'information et de la communication, Handicap mental, Parole, Écriture

Dans le contexte contemporain du développement de ce que Delory-Momberger
appelle la condition biographique, où les individus se racontent au travers d’autobiographie,
de récit de soi, d’histoire de vie, avec l’appui des nouvelles technologies,
par des canaux comme les blogs et les réseaux sociaux, les Rencontres font
que les personnes vivant avec une maladie psychique peuvent prendre la parole
et de là le contrôle du discours sur elles-mêmes, sur le système de soins qui les accueille
et sur la société dont elles font partie.

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Le corps et ses représentations dans la société contemporaine

Article de Claude Tapia, Olivier Douville, Aurélien Liarte , et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 329, juillet-août 2015, 14-54.

Mots clés : Image mentale, Corps, Psychisme, Représentation sociale, Évolution, Société, Inceste, Complexe d'Œdipe, Anthropologie, Psychanalyse, Philosophie, Image du corps, Sacré, Maladie psychosomatique, Rite, Mort, Deuil, Parole, Immigration, Femme, Acculturation, MAGHREB, 20EME SIECLE

" Se pencher sur la question du corps et de ses représentations, dans leur évolution au fil du temps et dans leurs composantes contemporaines, est la mission confiée aux auteurs de ce dossier, qui, chacun dans leur discipline et avec leur sensibilité, nous éclairent sur la place et le rôle attribué à ces corps, le sien propre et celui des autres, tels qu'ils s'inscrivent dans la relation, y compris dans la rencontre clinique."

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Faire silence sur la mort d'un proche... pour protéger ?

Article de Françoise Mohaër

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 50, juin 2015, pp. 105-110.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Deuil, Majeur protégé, Handicap mental, Parole, Silence

Les personnes déficientes intellectuelles sont peu accompagnées dans leurs deuils. Dans un souci de les protéger de cette épreuve, leur entourage (professionnel et familial) fait souvent silence sur la mort et le deuil. Or, lorsqu’elles sont informées de la mort d’un proche, elles vivent le deuil comme chacun d’entre nous. Alors que l’intention première est de les protéger, on les expose à des complications, car des mots ne sont pas mis sur cette absence.

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