PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Pauline Kertudo, Clémence Petit, Julien Van Hille, et al.
Paru dans la revue Recherche sociale, n° 225, janvier-mars 2018, pp. 5-96.
Mots clés : Territoire-Logement, Rénovation urbaine, Quartier prioritaire, Gestion, Milieu urbain, Sécurité, Insécurité, Conditions de vie, ZUS, Prévention de la délinquance, Espace, Aménagement de l'espace, PNRU (Programme national de rénovation urbaine)
La première partie revient sur les notions de GUP et de tranquillité publique afin d’en définir le périmètre et les contours, et de mettre en exergue la façon dont elles se sont progressivement imposées dans le champ du développement social urbain pour finalement devenir des enjeux majeurs des politiques urbaines et de la politique de la ville. Elle montre comment la conception de l’espace en France est progressivement sortie d’une approche exclusivement physique (sur le bâti) pour s’ouvrir à un ensemble d’autres aspects (notamment sociaux, humains). La deuxième partie présente les éléments qui façonnent le « fonctionnement social urbain » d’un quartier ainsi que l’ensemble des interactions possibles entre conception urbaine et architecturale, gestion urbaine, et tranquillité publique. Elle revient ensuite plus précisément sur les 10 sites étudiés, pour présenter leur spécificité (au regard de leur réalité socio-économique, de leur environnement, et des intentions initiales des porteurs de projets dans le cadre du PRU) mais aussi pour examiner en détail les modes de conception qui ont sous-tendu la mise en œuvre des PRU sur ces différents territoires. Elle s’attache ainsi à montrer les incidences de la conception urbaine sur les conditions de mise en œuvre des actions de GUP et de tranquillité.
Article de Philippe Barrier, Patrick Chaltiel, Bruno Maresca, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 120-121, 2018, 84 p..
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Famille, Santé mentale, Psychiatrie, Territoire, Nourrisson, Adolescent, Radicalisation, Suicide, Relation enfant-parents, Représentation sociale, Estime de soi, Travail social, GEM, Logement, Handicap psychique, Vie associative
Avec une personne sur quatre touchée par un trouble psychique à un moment où à un autre de sa vie, toutes les familles peuvent traverser des périodes de vulnérabilité. Il existe pourtant, autour des troubles psychiques, beaucoup de méconnaissance qui renforce la souffrance et l’isolement des personnes touchées et de leur famille. Ce numéro de Réalités Familiales invite une vingtaine d’experts et de professionnels à lever le voile sur les réalités vécues par les familles.
Article de Nicole Prieur, Claire Ménard, Guillemette Leneveu, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 124-125, 2018, pp. 1-82.
Mots clés : Enfance-Famille, Père, Relation enfant-père, Congé de paternité, Éducation familiale, Rôle, Paternité, Éthique, Justice, Précarité, Procréation médicalement assistée, Vie quotidienne, Norme sociale, Entreprise, Détenu, Divorce, Maintien du lien, Famille monoparentale, Père célibataire, Adoption, Veuvage, Parrainage, Homoparentalité
Alors qu’ils représentent près de 7 millions de parents d’enfants mineurs, on s’intéresse en fait assez peu aux pères. Pourtant, autour d’eux gravitent des enjeux multiples : équilibre des familles, intérêt des enfants, égalité entre femmes et hommes… Ce numéro de Réalités Familiales fait la lumière sur le rôle et la place des pères dans les familles et dans la société, grâce à l’éclairage de chercheurs, experts et témoins d’horizons différents.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 11, 2018.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Empowerment, Souffrance psychique, Assistant de service social, Norme, Santé publique
Le contexte de pratique des travailleuses sociales au sein des institutions du réseau de la santé et des services sociaux au Québec génère de plus en plus de souffrance psychique. Cette souffrance découle de multiples causes : modes de gestion, changements organisationnels et structuraux, perte de sens, conflits de valeurs déontologiques, identité professionnelle, appartenance aux professions du care, etc. L’absentéisme au travail est en croissance chez ces professionnelles. Comment les travailleuses sociales peuvent-elles s’approprier un pouvoir d’agir et se solidariser pour créer un espace de contestation des normes en place afin de surmonter les obstacles et les défis actuels de la pratique ?
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 11, 2018.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Organisation sociale, Gestion administrative, Santé publique, Service social, Inégalité, Québec
L’organisation communautaire, telle qu’elle se développe au Québec dans le réseau public de la santé et des services sociaux, a évolué depuis les années 1970. Cette pratique d’intervention collective est marquée par la formalisation et la normalisation, notamment sous l’influence de la santé publique et de la Nouvelle gestion publique. Après une mise en contexte, nous verrons les usages et finalités d’un cadre normatif et de son instrument de reddition de comptes (I-CLSC) auxquels doivent se soumettre les organisateurs communautaires. Enfin, dans une démarche de réflexivité collective, nous proposerons un cadre pour analyser l’impact de leurs pratiques sur les inégalités sociales.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 2, 2018, pp. 5-22.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Mythomanie, Addiction, Identité, Étude de cas
Le changement de paradigme effectué dans le DSM-5 nous conduit à envisager les troubles compulsifs/impulsifs par le prisme de l’addiction. Le but de cet article est de présenter la valeur clinique de l’usage de l’objet-mensonge en addictologie et de proposer l’hypothèse d’un lien de parenté avec l’objet-drogue. Il s’agit de mettre en lumière les fonctions du mensonge, à la fois poison et remède, en fonction du niveau d’intensité et du mode de consommation. Chez le mythomane, le mensonge est un pharmakon de substitution d’une identité primordiale défaillante.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 2, 2018, pp. 23-35.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Corps, Alcoolisme, Psychanalyse, Étude de cas
Nous traiterons du vécu corporel dans l’alcoolisme (corps sous tension, à l’abandon, sans vie...) comme la conséquence d’un impossible jeu entre rêve et réalité, une articulation problématique entre schéma corporel et image inconsciente du corps, et enfin une difficulté pour l’alcoolique à capter son image dans le regard de l’Autre. À partir d’un cas clinique, nous décrirons en quoi l’attention particulière au corps par le thérapeute peut être un moyen d’inviter à un nouveau nouage entre le corps et la parole. Le thérapeute en tant que garant du pacte de la parole et du langage serait alors mis en position de tenant lieu de l’Autre, proche d’une fonction paternelle symboligène.