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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Césariennes sur demande maternelle : un éclairage nouveau sur les enjeux de l’expérience de l’accouchement

Article de Alexandra Bouchard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 57-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Accouchement, Césarienne, Image mentale, Sexualité infantile, Psychologie, Sexualité, Souffrance

Accoucher ne va pas toujours de soi. Certaines femmes choisissent d’avoir recours à une césarienne, sans indication médicale, pour donner naissance à leur premier enfant. Quels enjeux psychiques sous-tendent cette réalité comportementale ? Comment celle-ci vient-elle en retour éclairer la façon dont l’expérience somatopsychique de l’accouchement met à l’épreuve la femme qui en fait l’expérience ? Dans cet article, l’auteur propose à partir de deux vignettes cliniques de discuter les principaux résultats d’une recherche clinique, comparative et longitudinale mise en place en maternité. Le recours volontaire à la césarienne permettrait de contenir l’excitation suscitée par les représentations manifestes et latentes de l’expérience de l’accouchement par voie basse. Il rendrait manifeste le caractère sexuel de cette expérience tout en mettant à jour une des stratégies possibles pour contenir l’angoisse qu’elle suscite. Chez les femmes tout-venant, l’appréhension de la douleur semblerait jouer au plan latent ce rôle pare-excitant. Enfin, l’accouchement par l’expérience de déliaison pulsionnelle qu’il impose, par la confrontation à la différence des sexes et des générations à laquelle il confronte, constituerait non seulement un temps nodal du devenir mère mais également un temps singulier de l’être femme.

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Relation mère-fille en tension à Mayotte : approche anthropo-psychologique des intolérables lors du viol de jeunes filles

Article de Lucie Kiledjian, Christelle Bilhou, Mathilde Heslon

Paru dans la revue L'Autre, vol. 22, n° 2, avril-juin 2021, pp. 211-220.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mariage, Viol, Relation enfant-mère, Honte, Culpabilité, Réparation, Image de soi, Représentation sociale, Mayotte

Les vécus et conceptions du viol de jeunes filles à Mayotte sont le lieu de la construction d’intolérables contradictoires: si le statut de victime est attribué à l’adolescente par les professionnels, la mère le revendiquera également face à l’imprudence de sa fille. Face à ce constat, une anthropologue et deux psychologues cliniciennes apportent un éclairage en trois temps. La description anthropologique de la constitution de l’honneur féminin autour de la puberté et de la virginité montre une relation de dépendance entre mère et fille dans leurs rituels du cycle de la vie respectifs. L’analyse clinique des vécus subjectifs de ces intolérables sociaux révèle le risque de désarrimage social et symbolique que mères et filles expérimentent alors. Enfin, les intolérables existent aussi pour les professionnels qui mettent beaucoup d’espoir dans la judiciarisation des évènements. Bien que non privilégiée par les familles, cette dernière peut avoir différentes fonctions psychiques et sociales pour les filles et pour leurs mères.

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Négocier le discrédit dans des réunions de patients vivant avec la maladie d’Alzheimer

Article de Simon Lemaire

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 112-127.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Jeune, Groupe de parole, Échange, Réunion, Participation, Norme sociale, Inclusion

Dans ce texte, l’auteur présente les particularités communicationnelles d’espaces visant à recueillir la parole et les expériences de personnes jeunes vivant avec la maladie d’Alzheimer, et de leurs aidants proches. Cette attention permet de mettre en lumière un dispositif cherchant à la fois à faire participer les personnes directement concernées, et à faire de ces espaces des lieux dans lesquels l’indésirabilité de leurs symptômes est renégociée. À cet effet, l’auteur aborde les modalités pratiques de ces réunions, les normes participatives et les difficultés rencontrées pour les concilier avec la maladie d’Alzheimer. Il compare ensuite la recevabilité du discours des jeunes patients et le travail de réception effectué par l’assemblée.

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De la perte au deuil : quels accompagnements ?

Article de Ivy Daure, Christophe Brethes, Eurydice Darracq, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 388, juin 2021, pp. 12-50.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Deuil, Maladie, Vieillissement, Soins palliatifs, Accompagnement de fin de vie, Nourrisson, Équipe soignante, Famille, Mort, Accompagnement

Sigmund Freud (1917) définit le deuil comme « la réaction à la perte d’une personne aimée ou d’une abstraction mise à sa place, la patrie, la liberté, un idéal, etc. Le deuil remplit une tâche psychique précise : il a la fonction de détacher du mort les souvenirs et les espoirs des survivants ».

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La langue des éducs

Article de Philippe Gaberan

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 15-26.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Langage, Éducateur spécialisé, Vocabulaire, Politique, Bricolage, Sciences de l'éducation, Relation éducative, Créativité

Dans le cadre de cet article, nous formulons l’hypothèse selon laquelle l’aspiration à voir émerger une langue des éducs échoue régulièrement sur deux écueils majeurs : l’un est politique tandis que l’autre est praxéologique. Pour les instances politiques, il n’y a aucun intérêt stratégique à voir émerger une science de l’éducation, et qui plus est une science de l’éducation spécialisée. Le second écueil sur lequel vient échouer une possible langue des éducs est, quant à lui, d’ordre praxéologique : faute de se doter, par eux-mêmes et pour eux-mêmes, d’une grammaire et d’un vocabulaire à la fois techniques et pratiques, les éducateurs n’ont d’autres biais que de recourir à des emprunts langagiers en provenance des diverses disciplines des sciences humaines et sociales et de se bricoler des outils plus ou moins bien adaptés.

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Pratique de médiation pour le logement d'urgence

Article de Jules Alain Ngan

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 115-122.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Assistant de service social, SDF, Accueil d'urgence, Logement, Intégration, Exclusion sociale

Cet article rend compte d’une étude réalisée en 2014 sur le rôle de la médiation dans l’accès au logement d’urgence des SDF. La médiation est un nouveau métier de l’intervention sociale. Elle est basée sur la communication et la neutralité d’un tiers impartial et intermédiaire entre deux personnes en conflit ou entre une personne et une institution. Mais le médiateur est aussi sollicité en dehors de conflits visibles lorsqu’un individu est confronté à une transformation de son mode de vie. Son rôle est de l’accompagner dans ses démarches ou actes de la vie sociale pour lutter contre l’exclusion. L’article analyse une variante de la médiation axée sur l’accompagnement social en termes de relation d’aide. Les résultats empiriques montrent que cette médiation peu connue correspond à une logique d’intégration sociale par le logement.

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Changements sémantiques en gérontologie : avancée ou nouvelle langue de bois ?

Article de Laëtitia Ngatcha Ribert, Arielle Gondonneau

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 91-103.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Stigmatisation, Vocabulaire, Langage, Violence, Souffrance psychique, Personne âgée, Philosophie, Culture, Représentation sociale

Cet article propose d’interroger les changements de terminologie et appels aux changements sémantiques et rhétoriques à l’œuvre ces dernières années dans le champ du vieillissement. Le bannissement de mots du vocabulaire est-il une réelle avancée pour réduire la stigmatisation ? Il est mis en lumière la tension contradictoire entre d’une part un effort pour réduire la violence symbolique de certains vocables, réalisé selon divers procédés, et d’autre part la permanence d’effets stigmatisants qui ne parviennent pas à être éradiqués. Changer les mots, est-ce suffisant pour changer le regard sur la vieillesse ?

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La face cachée du parler-éducateur. Paroles, paroles, paroles…

Article de Samy Ait Oumrhar Chantepy

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 45-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sujet, Éducateur spécialisé, Langue, Référentiel, Relation travailleur social-usager, Implication personnelle, Groupe d'appartenance, Posture professionnelle, Silence, Relation éducative

Cet article vise à mettre en lumière la face cachée du parler-éducateur, dans les modalités de son utilisation, de ses dérives (langue de bois, parole dénuée de sens) et de ses dangers parfois. Cette approche a aussi pour objectif d’en saisir ce qu’elle recèle, tout en mettant en lumière ce qu’elle pourrait apporter, si elle était reconnue et traitée comme outil éducatif à part entière, dans les interactions entre personnes accompagnées et éducateurs.

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Le social pour panser les maux, des mots pour penser le social. Entre glissements sémantiques et glissements idéologiques

Article de Christelle Achard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. I-XII.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social, Projet, Éthique, Contrôle, Reconnaissance, Langue, Évolution, Sémantique, Institution

Les glissements sémantiques qui traversent le secteur social sont nombreux. Ils sont à la fois reflets et vecteurs de bouleversements idéologiques profonds, et viennent remettre en cause l'essence profondément humaniste des professions. Ainsi en est-il de la montée en puissance des logiques de « projet », de « contrôle », et de « contrat », à laquelle viennent s'ajouter les injonctions à la « distance à l'usager ». Toutefois, loin de s'y résigner, nombre de travailleurs sociaux répondent au dévoiement des mots par l'utilisation d'un vocabulaire « de résistance ». « Éthique », « autonomie professionnelle », « reconnaissance » et « relation » apparaissent comme de possibles réponses ; sans doute les plus belles armes pour préserver le sens des pratiques des travailleurs sociaux...

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Quels repères éthiques pour penser le consentement en institution ?

Article de Lucas Bemben

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 79-97.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Éthique, Philosophie, Consentement, Légitimité, Contrainte, Aristote, Kant (Emmanuel), Mill (John Stuart)

Cet article explore la question du consentement des personnes vulnérables et de la démarche éthique qui vise à favoriser son expression libre et éclairée. En présentant quelques considérations étymologiques et en se basant sur la pensée philosophique d’Aristote, de Kant et de Mill, il cherche à proposer un cadre conceptuel aux institutions désireuses de penser leurs pratiques.
Par cet étayage, il souhaite montrer que le consentement n’est que l’avers d’une pièce constituée d’un revers prenant la forme de l’assentiment. Consentir est une décision, assentir est l’implication personnelle sur le chemin singulier menant à celle-ci. Les deux doivent donc être abordés ensemble, ce qui peut être soutenu par la pensée aristotélicienne (l’acte en tant que tel), par la pensée kantienne (l’acte en tant qu’expression de la volonté), et enfin au travers des jalons de Mill au sujet de ce qui constitue la légitimité d’une contrainte.

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