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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le religieux dans les pratiques sociales

Article de Jean Pierre Minary, Michèle Bertrand, Daniel Verba, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 9-130.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Assistant de service social, Éducateur scolaire, Équipe pluridisciplinaire, Formation, Interculturel, Laïcité, Pratique professionnelle, Religion, Représentation sociale, Santé

Délibérément centré sur les pratiques concrètes et contextualisées des intervenants sociaux, ce numéro ne se préoccupe pas de savoir si l’accroissement des « faits religieux » constituerait ou non le signe d’un « retour du religieux » dans notre société sécularisée. Mais de rendre compte des manières dont les « professionnels de la relation » (travailleurs sociaux, médico-sociaux, entre autres) se trouvent aujourd’hui confrontés dans leur travail concret à des croyances et à des manifestations religieuses susceptibles de générer en eux-mêmes, au niveau de leurs équipes ou de leurs établissements, des situations d’inconfort, de tensions, voire de conflits. Quelles que soient leurs convictions personnelles (qu’ils soient croyants, agnostiques, indifférents, athées, etc.), les pratiques de ces travailleurs du social s’inscrivent dans des cadres législatif et réglementaire (secteur privé ou public, mission d’utilité publique ou d’intérêt général, etc.) qui régissent tant leurs droits et devoirs que ceux des usagers. Comment s’y prennent-ils dans leurs activités quotidiennes pour répondre à ce qui est attendu d’eux ?

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Les anxiétés contemporaines

Article de David Faure, Danielle Hans, Christian Michelot, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 24, automne 2017, pp. 7-171.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anxiété, Terrorisme, Harcèlement moral, Violence, Trouble du comportement, Lien social, Exclusion sociale, Environnement social, Écologie, Travail, MECS, Symbole, Mixité sociale, Psychanalyse, Hypnose, Réseau d'information et de communication

Bon nombre d’événements macrosociaux actuels, parfois repris en boucle par les médias, sont de nature à générer de l’anxiété. Ainsi en est-il des phénomènes liés à l’exil, aux actes de terrorisme, à l’exclusion, aux dérèglements climatiques, aux dérégulations dues la financiarisation de l’économie, aux dispositifs de traçage et de surveillance des citoyens, etc. Ces phénomènes ont en commun de faire peser une menace sur la vie sociale ; l’énoncé de leurs conséquences extrêmes dessine des scénarios imaginaires de catastrophes pour l’espèce humaine.

Ce numéro se veut apporter du discernement vis-à-vis de ces phénomènes difficiles à saisir car ils excèdent et paralysent nos capacités d'analyse et d'intervention. Ils semblent appeler des réponses urgentes que nous ne savons pas donner à l’échelle où ils se posent. Quelles sont les figures singulières de l'anxiété sociale aujourd'hui ? Comment en éclairer la genèse et les effets, mais aussi comment déchiffrer les articulations entre dimensions psychique et sociale ? Quelles sont les répliques, les initiatives et les pratiques ouvrant à dépasser ces anxiétés ? Permettent-elles aux individus et aux sociétés de retrouver des repères pour penser les mutations actuelles et futures ?

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Du risque filicide au care : la transmission de la violence et son interruption dans l'oeuvre de Doris Lessing

Article de Françoise Hatchuel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 24, automne 2017, pp. 205-219.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Transmission, Conduite à risque, Care, Émotion

À travers quelques-uns de ses ouvrages (principalement les trois tomes du cycle des Enfants de la violence, les deux romans intitulés Le carnet d’or et Mémoires d’une survivante et trois écrits à caractère autobiographique), l’article se propose d’étudier la façon dont l’écriture de Doris Lessing, prix Nobel de littérature 2007, met en forme et en scène la transmission de la violence. La question centrale se noue autour de ce que l’auteure de l’article appelle « le risque filicide », c’est-à-dire le risque du désinvestissement (au sens de Piera Aulagnier), potentiellement mortel pour les enfants, et donc impossible à assumer. Ce sont les effets des injonctions contradictoires qui en résultent que l’article s’efforce de repérer, montrant comment le care, le « prendre soin » des enfants, pourrait consister à assumer la complexité des mouvements émotionnels qui nous relient à eux.

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Devenirs de la psychanalyse

Article de Gilles Arnaud, Annick Ohayon, Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, tome 20, automne 2015, pp. 1-287.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Psychiatrie infantile, Vieillissement, Souffrance psychique, Travail, Immigration, Transfert, ARGENTINE

Depuis Freud, la psychanalyse s’est développée, ainsi que le soulignait Jean Laplanche en 1987 dans ses Nouveaux fondements pour la psychanalyse, « non pas seulement comme pensée et comme doctrine, mais comme mode d’être. La psychanalyse est un immense mouvement culturel, et en ce sens c’est l’ensemble de la psychanalyse qui se porte hors les murs ». Près de trente ans plus tard, qu’en est-il du devenir du mouvement psychanalytique, à la fois comme théorie et praxis, mais également comme éthique et fait culturel ? Comment la psychanalyse est-elle actuellement reçue dans une société de plus en plus soumise à la rationalité instrumentale, à l’urgence et à la quantophrénie ? Que propose-t-elle de spécifique ou de distinctif, voire d’unique ou d’irremplaçable ? Que disent et font ceux qui s’en réclament face aux formes contemporaines du « malaise dans la culture » et aux évolutions sociétales (crise, famille, religions, etc.) ? Comment la psychanalyse se saisit-elle des interpellations, critiques, contestations ou remises en cause dont elle peut faire l’objet, en particulier depuis quelques années ? Mais aussi et plus généralement, comment la psychanalyse se réinvente‐t-elle : cliniquement, conceptuellement, voire socialement ou politiquement ? C’est à ces questions que les auteurs de ce numéro, praticiens et théoriciens, psychanalystes ou non, se sont confrontés pour éclairer la place et le rôle de la psychanalyse dans la société contemporaine, en France et dans le monde occidental.

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