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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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S'ennuyer...en jouant ? L'ennui face aux jeux vidéo chez les adolescents

Article de Marion Haza

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 92-100.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Ennui, Adolescent, Jeu vidéo

L’ennui semble avoir disparu de notre société numérique. Toutefois, à y regarder de près, malgré la massivité des écrans (tablettes, consoles de jeux vidéo, smartphone...), les enfants et les adolescents continuent à s’ennuyer. L’ennui face aux jeux vidéo peut se décliner sous différentes formes participant à la construction du futur adulte. D’un ennui passif à un ennui actif, cet article illustrera les déclinaisons de l’ennui pendant le jeu vidéo à l’adolescence : jouer pour lutter contre l’ennui, ou se lasser ou s’ennuyer et le faire savoir.

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Peut-on parler d'un ennui contemporain à la génération numérique ?

Article de Dominique Texier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 74-84.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ennui, Adolescent, Émotion, Imaginaire

Alors que l’ennui est un affect subjectif néantisant et fixant le sujet, sa définition reste floue et son maniement très flexible dans les discours sociaux. Il est l’affect qui traduit le malaise d’un sujet dans un contexte sociétal en crise. Il a, à ce titre, valeur de symptôme subjectif et social. L’adolescence produit ses formes spécifiques d’ennui, que la contemporanéité numérique amplifie en réifiant les liens sociaux et en accroissant l’errance imaginaire. Pourtant l’ennui a aussi une valeur de résistance et de remédiation qu’il nous appartient cliniquement de prendre en compte et de favoriser pour le transformer en force créatrice.

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Trois figures de l'ennui adolescent

Article de Emmanuelle Boë

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 27-35.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ennui, Adolescent, Temps, Phobie

L’éprouvé d’ennui paraît indissociable de l’adolescence, et le champ scolaire est son lieu d’expression privilégié. Quelles sont les tonalités de cet ennui juvénile ? Nous proposons un modèle à trois composantes, en fonction du rapport à la temporalité et de la modalité attentionnelle prévalante. Nous nous demandons quelle valeur prend l’ennui en fonction des différents contextes psychopathologiques et de l’évolution du patient. Ces questions sont discutées au travers de situations cliniques rencontrées au Relais étudiants-lycéens de Paris, où la consultation, par sa configuration particulière incluant la participation d’un enseignant, permet d’observer de manière privilégiée le lien à la scolarité et le rapport au savoir. De l’évitement de pensée à la phobie du fonctionnement mental, notre exploration clinique des déterminants de l’ennui juvénile parcourt différentes variantes du trouble de penser.

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Eloge de l'ennui

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 6-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Ennui, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Désir, ELEVE SURDOUE, École

Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.

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Le désarroi des parents d'enfants transgenres

Article de Serge Hefez

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 75-82.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Parents, Adolescent, TRANSSEXUALISME, Suicide, Identité sexuelle, Genre

Les parents confrontés à une problématique transgenre chez un enfant ou un adolescent adoptent des modes de réactions très variés, de la culpabilité au rejet violent, de la résignation au soutien, et sont même parfois dans une acceptation déconcertante qui peut leur faire précéder et amplifier les besoins de leur enfant. Mon travail avec ces familles ne consiste pas à désigner des causalités à ce questionnement de genre, mais à créer un espace d’écoute et d’étayage pour des jeunes chez qui le risque suicidaire est particulièrement important.

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Des embarras du psychanalyste face à l'adolescent transgenre

Article de Julien Bufnoir

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 69-74.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Psychanalyste, Genre

La rencontre analytique avec l’adolescent transgenre peut mettre à mal l’analyste en bousculant son attitude analytique, que ce soit en ce qui concerne sa position de neutralité bienveillante, son positionnement hors du champ de la pathologie et surtout son écoute. L’auteur se propose, au travers de ses réflexions engendrées par la rencontre avec des adolescents « transgenre », de réfléchir aux multiples embarras qui se présentent à lui et à leurs conséquences sur sa pratique. Le recours aux théories de W.R. Bion en ce qui concerne la position de l’analyste (« sans mémoire, sans désir », atonement) aide à sortir de ces embarras en exigeant une écoute psychanalytique particulièrement rigoureuse. L’auteur questionne ce que pourrait être la valeur pour ces adolescents d’être eux-mêmes un embarras.

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Variations de genre

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 4-107.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Garçon, Fille, Adolescent, Différenciation sexuelle, Identité, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Genre

La problématique contemporaine autour du genre provoque de nombreux débats souvent passionnés dans le social et des polémiques entre cliniciens au prix de nombreuses confusions entre les notions de sexe, de genre, d’identité. En tant que professionnels de l’enfance, il importe de disposer de modèles permettant de penser le développement de l’enfant et en particulier sa construction identitaire dans toutes ses dimensions en s’appuyant sur les nombreux travaux aussi bien de psychanalystes, de neuroscientifiques et de cognitivistes. Quel est l’impact des notions de genre sur le regard porté sur les enfants et les adolescents ? [présentation de l'éditeur]

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L'accueil sans rendez-vous : une modalité d'accès aux soins psychiques pour adolescents

Article de Emmanuelle Boë

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 186-193.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Accès aux soins, Consultation, CMP

Les modèles de consultation pour adolescents évoluent et se précisent nécessairement, avec les connaissances des spécificités de cette tranche d’âge, les prises de consciences successives des pouvoirs publics et les pratiques thérapeutiques expérimentées ici ou là.
Nous abordons dans cet article la méthode avec laquelle un Centre médico-psychologique parisien pour adolescents a envisagé un dispositif d’accès aux soins permettant d’en favoriser la fréquentation par les patients les moins enclins à consulter. Une pratique d’accueil sans rendez-vous s’est ainsi bâtie pas à pas. L’élaboration d’un cadre rigoureux à cette modalité de rencontre réputée floue et informe nous a semblé être une condition nécessaire pour poser les jalons d’un éventuel processus thérapeutique à venir. Ce cadre s’articule autour de trois axes principaux : l’accueil en binôme, la continuité soignante avec le rendez-vous proposé et l’investissement de la tiercéité institutionnelle par le binôme de consultants qui s’alimente de la systématisation d’un temps d’échange en équipe pour définir les contours de la suite à donner à l’accueil.

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L'expérience de la précarité vécue par les jeunes homosexuel(le)s en rupture familiale

Article de Audrey Louisin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 171-185.

Mots clés : Lien social-Précarité, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Homosexualité, Précarité, Adulte en difficulté, Isolement, Affirmation de soi

Chaque année en France, de nombreux jeunes gays, lesbiennes et transgenres sont rejetés par leur famille et se retrouvent brutalement sans domicile et livrés à eux-mêmes.
Une association nationale, reconnue d’utilité publique, le Refuge, propose un hébergement temporaire et un accompagnement pluridisciplinaire à ces adolescents en souffrance, victimes d’homophobie et/ou de transphobie. À travers l’expérience de cette structure, nous verrons quelles sont les conséquences physiques et psychologiques engendrées par la précarité et de quelle manière les professionnels peuvent agir contre l’isolement de ces jeunes.

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Relation parents-consultant : pour une éthique de la séduction

Article de Catherine Lacour Gonay

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 152-161.

Mots clés : Adolescent, Parents, Séduction, Phobie, Psychopathologie

Les pathologies limites à l’adolescence avec les pathologies du lien fleurissent au xxie siècle. Face à l’absence de demande de soin formulée par l’adolescent, les thérapeutes doivent chercher l’alliance thérapeutique du côté des parents, quitte à sortir d’une neutralité bienveillante au risque d’une séduction bien tempérée à des fins thérapeutiques.

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