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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Génération Z et conception du travail : un nouvel enjeu pour la GRH

Article de Michel Dalmas

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 97-116.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Management, Jeune, Organisation du travail, Égalité, Risque, Valeur sociale

Quelle est la conception du travail partagée par la génération Z ? Plus précisément, comment les jeunes générations soulignent-elles l’importance des relations aux autres, dans le cadre du travail ? Chercher une réponse à cette question nécessite d’identifier une échelle de mesure du comportement organisationnel (O’Reilly et Chatman, 1991). 276 jeunes nés en 1995 et en 1996 ont répondu à une enquête durant le mois d’Avril 2017. Cette étude empirique quantitative a donné lieu à une analyse des données de type exploratoire sous SPSS 15. Des analyses en composantes principales ont permis d’identifier trois facteurs significatifs. De la part de la génération Z, il existerait donc une conception du travail reposant sur le respect attentif de l’équité dans les relations de travail ainsi que la recherche de professionnalisme. L’innovation et la prise de risque restent également des éléments essentiels pour la réussite professionnelle.

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Pour de nouveaux outils de critique sociale de l’entreprise

Article de Adélaïde de Lastic

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 81-96.

Mots clés : Travail-Emploi, Organisation du travail, Management, Analyse critique, Idéologie, Rôle, Valeur sociale, Entreprise

Depuis le début du XXIe siècle, l’entreprise évolue considérablement. Sont impliqués par cette évolution aussi bien les individus qui y travaillent que l’organisation de travail et le contexte socio-économique dans lequel elle évolue. Actuellement, la réalité de l’entreprise semble échapper aux catégories avec lesquelles on la pense. Schématiquement, deux idéologies symétriques se disputent le terrain de l’analyse de l’organisation. L’une, anti-entreprise, présente une vision marxisante de l’entreprise comme grand capital cherchant à dominer les travailleurs. Son pendant pro-entreprise donne à voir l’image d’une entité tournée vers le bonheur des salariés. Dans un cas comme dans l’autre, il est attribué à l’entreprise un rôle qui n’est pas le sien et qui dépasse sa portée effective. Les formes actuelles d’entreprise présentent des améliorations certaines mais elles sont aussi le théâtre de nouvelles formes de mal et la cause de graves dysfonctionnements sociétaux qui appellent une analyse et une critique constructive, capable de donner la base d’une résolution des problèmes effective. Entre valeurs du contemporain et nouvelles formes de mal-être au travail, quels pourraient être les outils d’une critique sociale actuelle de l’entreprise permettant une analyse plus juste et visant à répondre aux maux des organisations de travail contemporaines ?

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L’imaginaire : leurre générateur d’agressivité ou consistance génératrice de dynamiques sociales créatives ? Le cas de Conseils départementaux et d’associations d’aide à domicile

Article de Carine Chemin Bouzir

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 63-80.

Mots clés : Travail-Emploi, Imaginaire, Conseil départemental, Action collective, Management, Agressivité, Association, Aide à domicile, Castoriados (Cornelius)

L’imaginaire au sens de Castoriadis peut promouvoir ou bloquer l’institution d’un faire collectif porteur de sens. Ces dynamiques ont été étudiées par la littérature existante à l’échelle de la société dans son ensemble et à l’échelle de petits groupes de travail. Cet article montre comment les institutions sociales secondaires, intermédiaires entre la société et les groupes de travail ont une influence sur les imaginaires maniés. Un Conseil départemental maniant un imaginaire du « tout quantifiable » figé et imposé de l’extérieur provoque de l’agressivité de la part de directions d’associations. Un Conseil départemental animant une dynamique où l’imaginaire et les règles sont élaborés collectivement provoque une saine régulation de l’engagement affectif des salariés de terrain. Les directions d’association se saisissent de cette dynamique autour d’objets de travail partagés, et les singularités trouvent leur place dans les collectifs de travail.

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L'objectivité sous contrôle : analyse d'une évaluation randomisée de programmes d'accompagnement des demandeurs d'emploi

Article de Claire Vivès

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 71-92.

Mots clés : Travail-Emploi, Évaluation, Dispositif d'insertion, Chômeur, Légitimation, Procédure, Accompagnement, Politique de l'emploi

À partir de l’étude approfondie d’un cas d’évaluation randomisée de deux programmes d’accompagnement renforcé de demandeurs d’emploi, cet article interroge l’objectivité de cette méthodologie d’évaluation et ses effets sur la conduite de l’action publique. Nous étudions les différentes phases de cette évaluation (de son élaboration à l’usage des résultats en passant par leur production) en les analysant au regard des logiques institutionnelles à l’œuvre au moment où les dispositifs évalués se déploient. Parce que ces résultats d’évaluation ne sont pas une mesure mais le produit de conventions et parce qu’en réagissant à l’évaluation les acteurs transforment l’objet observé, ceci conduit à relativiser l’objectivité de la randomisation. L’analyse de l’usage partiel et partial des résultats permet de documenter les ressorts de la légitimation de l’action publique par les chiffres.

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Faire travailler sans contrat dans la fonction publique : gestion quotidienne de l'incertitude et préoccupations morales

Article de Marion Gaboriau

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 43-69.

Mots clés : Travail-Emploi, Fonction publique, Contrat de travail, Emploi précaire, Ressources humaines, Éthique, Morale, Relation professionnelle

Même si l’on est loin d’en connaitre toutes les formes, le travail temporaire est utilisé par nombre d’organisations privées et publiques. En partant d’une des formes d’emploi qu’il prend dans la fonction publique territoriale, cet article propose de se placer du côté des employées d’un service des ressources humaines en charge de la gestion de travailleuses temporaires exerçant des activités de services faiblement qualifiées. Ces employées, nommées « gestionnaires », responsables de la sélection et du placement quotidien de la main-d’œuvre, sont prises dans de multiples tensions créatrices d’instabilité et de malaise qu’il s’agit de dépasser. Contraintes de mobiliser et fiabiliser des travailleuses sans véritablement les engager, de respecter des règles et en combler l’absence, elles jouent un double rôle d’intermédiaire de l’emploi et du droit. Afin de réduire l’incertitude au quotidien tout en essayant de donner un sens moralement acceptable à leurs pratiques, les gestionnaires mettent en œuvre plusieurs logiques d’action dans leurs interactions avec la main-d’œuvre. Entre engagements et arrangements mutuels, logique de responsabilisation et de mise à distance, elles inventent des règles pour cadrer leur activité et la réaliser.

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Quelle reconnaissance des compétences transversales ?

Article de Paul Santelmann, Sébastien Bauvet, Caroline Letor, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 218, mars 2019, pp. 1-198.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Expérience, Savoir, Enseignement supérieur, Transmission, Formation alternée, Insertion professionnelle, Université, Marché du travail, Compétence sociale, Formation professionnelle, Interculturel, Syndicalisme, Maladie

Ce dossier regroupe des contributions relatives à l'usage et à la portée des compétences transversales dans l'enseignement supérieur et en formation des adultes, ainsi qu'aux différentes définitions mobilisées dans ces registres.

La violence du chômage : le traitement politique et administratif de l’absence d’emploi

Article de Ali Boulayoune

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 129-137.

Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Chômeur, Stigmatisation, Représentation sociale, Vie politique, Recherche d'emploi, Contrôle, Accompagnement, Politique de l'emploi

De la recherche pionnière sur le chômage de Lazarfeld, Johada et Ziesel (1982) à celles plus récentes, toutes montrent combien l’absence d’emploi génère des violences de toutes sortes, dont celle qui consiste à rendre les chômeurs responsables de leur situation. Notre propos ne portera pas sur toutes les formes de violence que subissent les chômeurs, nous porterons notre regard sur une forme de violence classique qui s’exerce de manière récurrente sur les chômeurs et qui s’est banalisée au fil des réformes successives du risque chômage, la violence politique du chômage, relayée par les institutions qui en ont la charge.

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L'expert au sein des organisations : définition et cadrage théorique

Article de Jean Philippe Bootz, Pascal Lièvre, Eric Schenk

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 11-25.

Mots clés : Travail-Emploi, Expertise, Expert, Entreprise, Savoir, Cognition, Compétence professionnelle, Légitimité, Innovation, Expérience

Les experts constituent depuis quelques années une figure de plus en plus incontournable au sein des organisations. En particulier, l’avènement de l’économie fondée sur les connaissances a propulsé cet acteur au centre des préoccupations dans la mesure où il joue un rôle clé dans les processus d’innovation. Les processus visant le développement et la valorisation des experts tendent ainsi à se multiplier. Si les démarches menées dans ce sens sont louables, elles souffrent fréquemment d’un déficit d’analyse et de compréhension des composants fondamentaux de l’expertise. En effet la qualification d’expert est souvent en pratique associée au nombre d’années d’expériences ou envisagée uniquement en lien avec des compétences techniques, de sorte qu’une confusion généralisée apparait entre expert et expérience et entre expert et spécialiste, ce qui pose des problèmes managériaux. Dans ce cadre, notre contribution vise à proposer un modèle définitionnel de l’expert au sein des organisations. La lecture des approches de l’expert en psychologie, en knowledge management ou en sociologie nous conduit à caractériser l’expert par une dimension à la fois cognitive et sociale qui sont ici regroupées au sein d’un cadre unique. L’expert est ainsi appréhendé comme un individu qui dispose d’une compétence à analyser et résoudre des situations diverses et non triviales en s’appuyant sur une capacité à combiner et à mobiliser rapidement connaissances scientifiques et expérientielles. Il dispose, par ailleurs, d’une légitimité sociale qui repose soit sur des signaux forts (appartenance à une structure formelle institutionnelle) soit sur des signaux faibles (au sein de réseaux informels auto-organisés).

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Labellisation et pratiques des consultants en prévention des risques psychosociaux : de l'expert institutionnel à l'expert politique

Article de Tarik Chakor

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 45-61.

Mots clés : Travail-Emploi, Risques psychosociaux, Expert, Expertise, Réduction des risques, Méthodologie, Référentiel, Entreprise, Consultation

L’objectif de cet article est d’analyser un mode de labellisation des consultants en prévention des risques psychosociaux (RPS), et de le confronter aux pratiques effectives de ces nouvelles figures expertes. Champ de connaissances à la fois complexe et stratégique, les RPS font état d’un périmètre conceptuel et terminologique flou : ces risques peuvent faire l’objet d’une approche restrictive, tendant à individualiser le risque, limiter la responsabilité de l’employeur et soigner le travailleur d’une part ; et d’une approche élargie, appréhendant la dimension organisationnelle du risque, étendant la responsabilité de l’employeur et soignant le travail et son organisation d’autre part. Cette double lecture, combinée aux jeux de pouvoir et rapports de force entre employeurs et représentants du personnel et à l’hypermédiatisation de ces nouveaux risques professionnels (troubles musculo-squelettiques, burn-out, harcèlement, etc.), ont progressivement accordé une place centrale aux consultants externes, avec la constitution progressive d’un marché du conseil et de l’expertise en prévention des RPS. Notre étude exploratoire, menée au sein du réseau de consultants i3r PACA animé par un triptyque institutionnel (DIRECCTE, CARSAT, ARACT), nous a permis dans un premier temps d’étudier un mode de labellisation de consultants : la labellisation « i3r PACA », donnant naissance à l’expert institutionnel en RPS. Dans un second temps, nous avons interrogé 31 consultants de ce réseau (sur 33) autour de leurs pratiques de prévention co-constructives, adaptatives et/ou militantes, qui font émerger la figure de l’expert politique. Notre discussion s’attachera à interroger les nouvelles formes hybrides entre expert institutionnel et expert politique, notamment au regard de la marchandisation du conseil et de l’expertise en RPS.

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L'inclusion dans et par l'emploi : contextes et tensions

Article de Hervé Jory

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 85-95.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Insertion par l'économique, Insertion professionnelle, Politique de l'emploi, Innovation sociale, Inclusion

Cette contribution explore la portée et les limites de la mise en œuvre du principe d’inclusion dans et par l’emploi. Elle envisage l’importance des configurations institutionnelles liées à ce principe à propos du dispositif récent Parcours Emploi Compétences (PEC). S’appuyant sur un corpus d’entretiens, la réflexion porte ensuite sur les enjeux de l’inclusion en termes d’innovations sociales dans le champ des politiques de lutte contre le chômage.

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