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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les territoires de l'enfance dans l'espace familial

Article de Perla Serfaty Garzon

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 72, 2016, pp. 29-42.

Mots clés : Enfant, Adolescent, Intimité, Espace, Famille recomposée

Après avoir rappelé le caractère récent de la centralité de la chambre d’enfant dans l’espace familial, l’auteure examine les enjeux et les modalités particulières de son appropriation aux étapes de la petite enfance, de l’enfance et de l’adolescence avant d’en proposer une analyse dans le cas des familles recomposées et de souligner la transformation de la position de l’enfant d’allocataire d’espace en prescripteur territorial.

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Quand les adolescents s'ennuient devant leurs écrans

Article de Joëlle Menrath

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 72, 2016, pp. 134-140.

Mots clés : Adolescent, Ennui, Outil, Informatique

Une enquête ethnographique menée auprès d’adolescents a montré que, contre toute attente, l’ennui n’épargnait pas les moments passés devant les écrans. Ceux-ci semblent ouvrir une troisième possibilité, entre distanciation passive et engagement : celle de témoigner de son ennui, sans s’en détourner pour autant. Avec les outils numériques, c’est la gamme d’expressions de l’ennui qui s’est élargie, en offrant de nouvelles ressources a minima, au degré zéro de la symbolisation, ainsi que de nouveaux modes de lecture, signes d’une prédominance du « vécu » sur le « penser » propre à la psyché adolescente.

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Se déplacer à domicile : soutien à la fonction symbolisante dans une consultation thérapeutique familiale

Article de Elisabeth Lévy

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 72, 2016, pp. 114-127.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Soin, Soins à domicile, Deuil, Histoire familiale

Déplacer le dispositif du soin au domicile ne va pas de soi. Il arrive que les patients nous amènent à agir, à nous déplacer, à créer une nouvelle aire thérapeutique pour penser. La visite à domicile (vad) est alors apparentée à la technique du psychodrame. Lorsque la mort « recouvre » une naissance, ici au décours d’une grossesse gémellaire primipare, l’histoire familiale est mise à mal. Le travail psychique qu’implique la venue d’enfant, au niveau narcissique, au niveau objectal, est mis en difficulté. Nous tenterons de montrer comment nous avons pensé la visite à domicile comme un soin pour la relance représentationnelle, travaillé autour de la fonction symbolisante de l’objet par un « acte parlant ». Ce dispositif part d’un travail sur l’inter-transfert des co-thérapeutes, qui est d’autant plus sollicité dans le cadre de la vad, pour qu’un dialogue intersubjectif reprenne entre deux parents.

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Maisons d'enfants : habitants et invités

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 72, 2016, pp. 4-133.

Mots clés : Habitat individuel, Intimité, Émotion, Enfant, Adolescent, Famille recomposée, Espace, Hospitalisation à domicile, Pédiatrie, Soins palliatifs, Compétence, Parents, Obligation scolaire, Adulte en difficulté, Précarité, Femme, Gens du voyage, Logement insalubre, MECS, Placement, Protection de l'enfance, Séparation, Subjectivité, Assistant familial, Famille d'accueil, Droit de visite, ASE, Autisme, Intervention à domicile, Puéricultrice, Observation

Quelles représentations l'enfant a-t-il de sa (ses) maisons ? Si la maison renvoie au concept de famille, les nouvelles configurations familiales (familles éclatées, recomposées, monoparentales...) les ont-elles modifiées ? Qu’en est-il pour les enfants qui vivent au quotidien hors de leur famille (séjours avec hébergement temporaire ou à moyen ou long terme). Idéalisation, chaos, envie de refuge ou de fuite : quelles perceptions en ont les enfants ? De plus en plus de professionnels (travailleurs sociaux éducatifs, psy, scolaire, judiciaire...) interviennent au domicile. Quels sont les bénéfices pour l'enfant de ce choix d'accompagnement ou de prise en charge ? Par ailleurs, le terme de « maison » qualifie aujourd’hui divers lieux d'accueil (Maison Verte/ouverte, transculturelle, Maison des adolescents, des parents... ? Quelles significations en émergent ?

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La fonction phorique du pédiatre

Article de Alain Quesney

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 177-183.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Pédiatrie, Thérapie, Thérapeute, Portage, Supervision

Les écrits de Pierre Delion concernent souvent les enfants psychotiques et leur traitement en institution. S’inspirant librement des pionniers de la thérapie institutionnelle (Tosquelle, Oury…) et des découvertes de Winnicott, Pierre Delion a popularisé la notion de fonction phorique du thérapeute qui pourrait être une des traductions possibles dans le soin du holding maternel winnicottien.
Frappé par l’utilisation fréquente en médecine d’enfants du mot « prise en charge », et partir de trois vignettes cliniques personnelles, j’ai tenté de montrer en quoi ce concept de fonction phorique pouvait être enrichissant dans la pratique quotidienne d’un pédiatre. Idéalement, celui-ci devrait pouvoir se ressourcer dans des lieux d’échange et de supervision regroupant divers professionnels de l’enfance.

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Psychopathologie développementale et familiale de la séparation parentale

Article de Bouchra Aabbassi, Fatima Asri, Hélène Nicolis

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 150-161.

Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Parents, Divorce, Enfant, Traumatisme, Symptôme

La séparation parentale est une expérience à risque traumatique pour l’enfant quel que soit son âge. Pour surmonter cette épreuve, l’enfant met en place des mécanismes adaptatifs soit fonctionnels, lui permettant de poursuivre harmonieusement son développement ; soit au contraire, non fonctionnels donnant lieu à l’apparition de symptômes relevant des registres affectif, familial, relationnel, et/ou scolaire. Toutefois, l’expression de cette souffrance va dépendre de plusieurs facteurs (l’âge de l’enfant, son niveau de développement, sa personnalité et celle de ses parents, le contexte familial, la nature de la mésentente parentale, la place de l’enfant au sein du conflit, la qualité de la relation entre les parents ainsi que celle des relations enfant-parents après la séparation…). Aujourd’hui, les lectures en matière de séparation parentale et ses répercussions psychologiques chez les enfants se multiplient et s’entrecroisent pour apporter un regard plus global à ce phénomène préoccupant. Nous nous proposons ici de faire une revue de la littérature internationale sur ce sujet.

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Réflexions autour de la médiation écriture en dispositif groupal

Article de Charlotte Marcilhacy

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 167-176.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Psychiatrie, Souffrance, CATTP, CMP, Motricité, Écriture, Médiation

La proposition de groupes à médiation paraît répondre de plus en plus aux nouvelles formes d’expression de la souffrance mentale, au plus près des besoins et de la clinique présentée par nos jeunes patients suivis en pédopsychiatrie. À partir de l’expérience de deux groupes écriture, l’un en cattp et l’autre cmp, nous montrons comment, incités à se souvenir à travers une situation d’écriture et des associations partagées, les enfants sont accompagnés dans un processus qui soutient leur créativité, leur pensée, leurs possibilités expressives et communicationnelles, et les revalorise. Face à la réactualisation de vécus corporels et d’éprouvés très primitifs, ils sont encouragés, avec le soutien de l’adulte, à intégrer certains éléments traumatiques de leur expérience en les mettant en forme, en récit, dans un aller-retour entre singularité et acceptation d’un code formalisé, partagé.

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Du bon usage des dys

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 4-149.

Mots clés : Enfance-Famille, Ecole-Enseignement, Dyslexie, Dysorthographie, Symptôme, Dyspraxie, Trouble du langage, Approche cognitive, Psychiatrie infantile, Psychomotricité, Mathématiques, Dyscalculie, Scolarité, SESSAD, Dysphasie, Prise en charge, Lecture, Difficulté scolaire, Biographie, Parents

Alors qu’ils sont déjà remplacés par la dénomination « troubles spécifiques des apprentissages », ces dernières années les dys ont fait florès : dyslexie, dysphasie, dyscalculie, dyspraxie, etc. Quelles réalités cliniques, quelles conceptions théoriques se cachent derrière ces vocables qui donnent lieu à une inflation des demandes, à des parcours de soins compliqués et à une lecture souvent réductrice des difficultés constatées ? Tandis que les recherches cognitivistes se développent, peut-on considérer que les approches plus traditionnelles comme la psychanalyse sont obsolètes? Comment pouvons-nous intégrer les apports de la biologie du cerveau et des sciences cognitives sans renier la dimension historique et environnementale, dont nous avons appris à quel point elle était importante dans le développement et le déterminisme ou le renforcement des troubles chez l’enfant ? Allons-nous vers de nouvelles conceptualisations et de nouvelles pratiques ? Ce numéro rend compte de prises en charges diverses : du côté du soin, de la pédagogie, de l’accompagnement des parents et par les parents. Et des découvertes scientifiques et humaines, que permet la rencontre avec un enfant entravé dans ses apprentissages.

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« " Comment t’expliquer… " Ou l’émergence d’une demande de savoir »

Article de Ariane Ducharme

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 162-166.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du langage, Transfert, Mère, Psychologie, Psychanalyse

Cet écrit clinique témoigne de l’émergence d’une demande de savoir chez un enfant aliéné aux signifiants d’un Autre maternel. Au sein du transfert, levier à l’apparition d’un dire subjectif, Quentin vient nous faire entendre un choix qui l’engage dans son rapport au savoir et, par lui, au monde. Un choix auquel le thérapeute s’est fait partenaire grâce à l’advenue d’un questionnement chez cet enfant.

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