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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Y a-t-il encore une psychiatrie pour l'enfance ?

Article de Hélène Cornière, Philippe Rassat, Sabine Deloche, Jean-Luc Rongéet al.

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 354-355, avril-mai 2016, pp. 14-46.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, ITEP, Hôpital de jour, Assistance éducative, CMP, Délinquance juvénile

C’est le nom de l’association qui soutient « L’appel des 39 » , ce collectif de soignants qui résiste au bulldozer « managementiste ». Interpellatif, porteur d’une « éthique de la convivialité », le libellé de l’association est vecteur d’un véritable enjeu de société.
C’est un leitmotiv : le thème de la sécurité, dans ses moindres facettes, envahit le paysage médiatique depuis les années 1990, sur fond de « commande sociale » souvent exacerbée.
Une réalité : il éclabousse le champ des mineurs sans que ne soit suffisamment pensée leur différence. Ce qui ne veut pas dire démagogie : « le problème que soulève la délinquance des mineurs est exemplaire. Un leitmotiv émerge : la responsabilité. Or elle n’est pas la responsabilisation. La subjectivité de l’adolescent est à considérer » fait remarquer le Journal of Psychoanalytic Studies en 2015.  
Sous-tendue par une volonté du législateur d’animer un processus de responsabilisation, la sanction prescrit la responsabilité ; mais « responsabilité » et « responsabilisation » ne se confondent pas.

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Dossier drogues

Article de Jean Luc Rongé, Pierre Kopp, Christian Ben Lakhdar, Romain Perezet al.

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 354-355, avril-mai 2016, pp. 63-78.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Prévention sanitaire, Dépendance, Adolescent, Cannabis, Alcool, École, Belgique

Dès le début du XXe siècle la question des stupéfiants fut au centre des réunions internationales. Des conventions furent adoptées pour en limiter la production et le commerce jusqu’à la Convention des Nations unies de 1961 dite « Convention unique sur les stupéfiants » qui engage les États parties à « interdire la production, la fabrication, l’exportation et l’importation, le commerce, la détention ou l’utilisation de tels stupéfiants à l’exception des quantités qui pourront être nécessaires exclusivement pour la recherche médicale et scientifique », qui figurent dans les différents tableaux annexés, parmi lesquels les opiacés, le cannabis, la cocaïne, etc..
Curieusement, les psychotropes et autres produits nuisibles à la santé, tel le tabac, régulièrement consommés dans les pays occidentaux, ne figurent pas dans les textes internationaux prohibitionnistes.
On connaîtra certes des prohibitions de l’alcool, comme aux États-Unis dans les années 1920, dont le résultat catastrophique contraindra les autorités à y mettre fin. En France, comme dans d’autres pays d’Europe, les ravages de l’alcool ont pu être contenus - notamment par la loi Évin limitant la publicité publique - et les campagnes contre l’usage du tabac ont quelque peu réduit la consommation.

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