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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le concept de gastronomie holistique

Article de Sabine Soubielle

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 14-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Diététique, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Plaisir, Socialisation, Rite

Manger est nécessaire à la vie de tout être vivant. Mais chez l'homme, le plaisir est la condition indispensable à l'accomplissement de cet acte. Basé sur des recettes, des codes, des rites précis et dédiés au plaisir, le repas mêle harmonieusement l'intime et le partage. Manger est alors plus que se nourrir, c'est une expression de notre Humanitude et des liens qui nous unissent. Mais fabriquer du plaisir n'est pas une démarche naturelle dans l'accompagnement de la dépendance. Le concept de gastronomie holistique vise justement à professionnaliser le plaisir de manger.

Du fruit à la préparation de compote

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social, Animation, Repas, Cuisine, Atelier, Activité, Stimulation, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Personne âgée, Alimentation, Goût

Le maintien du lien social est primordial. Les activités liées aux loisirs anciens visent à stimuler les échanges et à préserver l'identité, contribuant à ralentir l'évolution de la démence sénile. En ce sens, la constitution d'un groupe résultant d'une réflexion collégiale de la part de l'équipe est un point important. En se concentrant sur les différents aspects de la personnalité de chacun et en favorisant les échanges entre les personnes, de nombreuses animations peuvent être proposées. Parmi celles-ci, la préparation d'une compote, facile à mettre en place, porte rapidement ses fruits.

Les fausses routes : que faire avant, pendant et après ?

Article de Maylis Baylé

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Équipe soignante, Soin, Prévention, Risque, Symptôme, Trouble du comportement alimentaire

La prise en charge des fausses routes auprès de la population gériatrique est un besoin récurrent en raison de leur sensibilité à ce problème. En tant que soignant, nous nous devons d'être attentifs car notre rôle est prédominant. La prévention ne doit pas être négligée. En adoptant les bons gestes et en prenant en compte l'environnement, les risques peuvent être clairement diminués. Reste à sensibiliser l'ensemble des équipes car une fausse route ne se manifeste pas uniquement par une toux. D'où l'intérêt de connaître les différents symptômes.

Vers plus de confort et d'indépendance

Article de Agnès Vitrou

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Repas, Alimentation, Aide technique, Équipe soignante, Personne âgée, Dépendance, Ergonomie, Motricité, Autonomie

Le temps du repas, instant de partage et de convivialité, peut se transformer en casse-tête pour les soignants et en obstacle pour les personnes âgées dépendantes. Pourtant, les gestes du repas sont souvent bien et longtemps conservés. Alors comment permettre à chacun, dans la mesure du possible, de s'alimenter seul ? L'installation et l'environnement peuvent être déterminants pour permettre de reprendre ses repas de manière indépendante, évitant ainsi le désagrément de recevoir la cuillère à un rythme que l'on ne peut pas choisir tout en minimisant le risque de fausse route.

Médicaments écrasés dans la nourriture : quels impacts sur l'appétit ?

Article de Stéfane Hédont

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Médicament, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Pratique professionnelle, Goût, Maison de retraite, Soin, Institut Korian, Nice

Face à la dénutrition des personnes âgées, une recherche des causes, forcément multiples s'impose. Une réflexion a été engagée pour évaluer le rôle des médicaments écrasés dans le goût des aliments. L'étude Mela a été menée en 2015 par le CHU de Nice, en collaboration avec l'Université de Nice Sophia Antipolis et l'Institut du Bien Vieillir Korian, sur l'impact des médicaments écrasés sur le goût des aliments pour les personnes âgées en maison de retraite. Les bonnes pratiques issues de cette étude sont à la disposition de tous.

Le manger-main pour un retour de l'autonomie

Article de Rachel Le Méhauté

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 16-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Stimulation, Main, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, EHPAD, Autonomie, Plaisir, Maladie d'Alzheimer

Le "manger-main", également appelé "finger-food", désigne un repas cuisiné de telle façon qu'on puisse le déguster sans utiliser de couverts. L'utilisation de mets à picorer avec les doigts en EHPAD n'est pas nouvelle, puisque les premiers essais "officiels" datent des années 2000. Mais force est de constater que son recours se développe dans un nombre croissant d'établissements. Divers essais sont testés par les équipes, des formations sont proposées aux professionnels, des publications apparaissent. Effet de mode ou adaptation des pratiques ?

Dénutrition et syndrome de glissement

Article de Stella Choque

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 12-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Accompagnement, Trouble du comportement alimentaire, Fin de vie, Symptôme, Prévention

La prise en soins d'une personne âgée présentant un syndrome de glissement relève autant d'une réflexion éthique que d'une stratégie de lutte contre la dénutrition. La mise en place d'un projet d'accompagnement personnalisé est un outil de prévention de l'apparition de ce syndrome. Il convient néanmoins de pouvoir réfléchir sur la façon dont nous acceptons que les personnes que nous accompagnons s'approprient leur fin de vie. Le refus alimentaire est souvent une façon de nous signifier que la personne souhaite se retirer de ce monde.

L'alimentation au coeur de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Cécile Bacchini, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 9-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Cuisine, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Plaisir, Aidant familial, Équipe soignante, Autonomie, EHPAD, Goût

Aujourd'hui dans les institutions, le plaisir de manger doit être une priorité pour tous. La loi de 2002 mais aussi le Conseil national de l'alimentation rappellent que l'alimentation doit être compatible avec les attentes des personnes qui y vivent, ce qui signifie que le projet de restauration doit comporter deux éléments essentiels : le désir et le plaisir. Ce plaisir de manger, que ce soit à domicile ou en établissement, doit être au cœur de l'accompagnement. C'est d'ailleurs l'enjeu face à des personnes vieillissantes, sujettes aux troubles de déglutition, aux modifications du comportement à table, aux déambulations, à une satiété rapide et durable, à une anorexie ou à des usures qui conduisent à un risque élevé de dénutrition et au syndrome de glissement.
Pour justement redonner l'envie aux personnes âgées, les aidants qu'ils soient professionnels ou familiaux ont un rôle important à jouer. Les repas ne doivent pas se limiter à des aliments, sans goût, ni texture. L'enjeu est de redonner sa place à la personne, son rôle en l'associant et en favorisant son autonomie... C'est aussi pour ces raisons que de plus en plus d'établissements misent sur des ateliers culinaires et sur des repas thérapeutiques avec la volonté de créer une ambiance chaleureuse porteuse d'échanges... Face aux situations multiples, les professionnels doivent toujours observer pour identifier le problème, trouver la solution adaptée et ensuite personnaliser l'accompagnement et donc le repas.

Le goût... de vivre ?

Article de Cécile Bacchini

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 10-11.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Accompagnement, Maladie d'Alzheimer, Cuisine, Atelier, Animation sociale, Stimulation, Mémoire

Dans la terminologie soignante, le repas est dit "thérapeutique" s'il a pour objectifs de répondre aux besoins nutritionnels de la personne, de favoriser son appétit et de mettre en place les conditions humaines, matérielles et techniques optimisant son autonomie. Au sein de l'accueil de jour pour personnes malades d'Alzheimer où j'exerce, le repas met l'accent sur le partage d'un temps entre les personnes accueillies et les soignants se restaurant eux-mêmes tout en accompagnant. L'alimentation s'inscrit ici à la base et aux fondements de tout acte d'accompagnement.