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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 24

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L'accompagnement du malade et de sa famille

Article de Nathalie Clément Hryniewicz, Sylvie Schoenenburg, François Puisieux, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 342, novembre 2016, pp. 20-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement, Malade, Maladie, Famille, Diagnostic, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Cancer, Histoire familiale, Personne âgée, Gériatrie, Relation équipe éducative-famille

L'abord psychologique du malade dans son corps est aujourd’hui reconnu comme une nécessité, un gain incontournable pour le malade lui-même, ainsi que pour son entourage.

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La place du psychologue dans les systèmes hiérarchiques

Article de Pierre Marie Houdry, Emmanuel Garcin, Jacques Borgy, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 341, octobre 2016, pp. 12-53.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé-Santé publique, Psychologue, Profession, Employeur, Hiérarchie, Pratique professionnelle, Management, Communication, Institution, Hôpital

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Exigences émotionnelles comme facteurs de risques psychosociaux dans une entreprise de transport

Article de Marina Beaufort, Lucille Gouel, Adelyne Mousty

Paru dans la revue Forum, n° 149, septembre 2016, pp. 23-34.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Risque professionnel, Handicap, Transport, Usure professionnelle, Émotion, Démission professionnelle, Relation adulte-enfant

L'étude de cas proposée ici concerne les conducteurs de l'entreprise TRANSPE qui transportent des enfants handicapés. TRANSPE a un turn over des conducteurs malgré l'attention portée par le service de recrutement. Nous faisons l'hypothèse que les exigences émotionnelles provoquées par la relation à un public singulier sont certainement en partie responsable de ce turn over.

La prévention entre débat social et souffrance individuelle

Article de Philippe Davezies

Paru dans la revue Forum, n° 149, septembre 2016, pp. 6-12.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Prévention, Santé, Médecine du travail, Souffrance psychique, Risque professionnel, Stress, Réforme

Les principes sensés orienter la réforme du système de santé au travail sont répétés depuis des années bien au-delà des pouvoirs publics. Il s'agirait de passer de l'approche individuelle centrée sur le cabinet médical à l'approche collective de terrain. Certes, il n'est pas possible d'abandonner purement et simplement le suivi individuel, mais une grande partie des acteurs engagés dans les négociations sur la santé au travail semblent convaincus de son inutilité. Ce point de vue était à nouveau exprimé dernièrement par le Ministre du travail, "les enjeux en termes de santé au travail, à savoir les risques émergents (notamment le stress au travail) et le vieillissement de la population, nécessitent aujourd'hui de poursuivre le rééquilibrage de l'action du médecin du travail vers le milieu de travail". Les pouvoirs publics entendent "redéployer l'activité du médecin du travail vers le milieu de travail, ce qui lui permet de contribuer plus efficacement à l'évaluation des risques professionnels et de proposer davantage d'actions de prévention, de correction ou d'amélioration des conditions de travail." Ces déclarations montrent que les personnes en charge de l'évolution de service de santé au travail ont une conception très naïve de la prévention. Il est donc nécessaire de revenir sur ses ressorts et ses modalités. Cela devrait permettre de montrer en quoi le système est menacé par l'orientation actuelle et pourquoi il importerait, non pas de réduire, mais de développer l'activité clinique, non seulement vis-à-vis de la souffrance au travail, mais généralement sur l'ensemble des problèmes de santé.

G.R.H., santé et performance durable : le travail au coeur des P.M.I.

Article de olivier Bachelard

Paru dans la revue Forum, n° 149, septembre 2016, pp. 13-22.

Mots clés : Santé-Santé publique, Travail-Emploi, Santé, Travail, Entreprise, PMI, Gestion, Ressources humaines, Prévention

Dans les PME étudiées, le cadre de référence communautaire, caractérisé par un emploi durable des salariés, place le travail, les échanges et le collectif au centre de l'organisation. La santé au travail et la performance résultent d'une GRH pragmatique focalisée sur la reconnaissance et l'accompagnement des compétences enracinées sur le réel. Nous retrouvons là, ce que décrit Clot (2010), "le plaisir du travail bien fait est la meilleure prévention contre le stress : il n'y a pas de bien-être sans bien faire".

Les ressources médico-sociales pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson en Navarre (Espagne)

Article de Sagrario Anaut Bravo, Neus Caparros Civera, Maria Carmen Portillo Vega

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 262, septembre 2016, pp. 59-67.

Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie neurologique, Prise en charge, Malade, Aidant familial, Parkinson (maladie de), Espagne

Les impacts sociaux de la maladie de Parkinson suscitent beaucoup d'intérêt afin d'améliorer sa prise en charge sociale. Nous traiterons ici l'exemple de la Navarre (Espagne) entre 2008 et 2015. Nous avons utilisé une méthodologie qualitative d'exploration séquentielle et pluricentrée. D'après les résultats, on constate que la principale ressource de soin est le soutien familial, qu'il est essentiel de disposer des ressources personnelles, sociales, techniques, matérielles et financières, et que des nouveaux modèles de prise en charge apparaissent.

La politique de santé en Belgique, vers une approche globale

Article de Liliane Cocozza, Thierry Dumoulin

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 262, septembre 2016, pp. 54-58.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Politique sanitaire, Maladie chronique, Santé mentale, Accès aux soins, Service social, Belgique

La Belgique présente une structure politico-administrative particulière du fait de sa composition communautaire. Malgré un certain fléchissement économique, l'offre de soins est complète et novatrice. Le service social est un acteur actif.

Santé sexuelle et de la reproduction

Article de Marie Hélène Bouvier Colle, Virginie Halley des Fontaines

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 96, septembre 2016, pp. 9-59.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Sexualité, Procréation, Comportement, Information sexuelle, Contraception, IVG, IST, Politique sanitaire, Prévention sanitaire, Sexologie, Procréation médicalement assistée, PMI, Abus sexuel, Homosexualité, Discrimination, Déviance sexuelle, Le Refuge

La sexualité et ses enjeux ont évolué. On est passé de la prévention et du traitement des maladies sexuellement transmissibles à une approche globale de la santé sexuelle et de la reproduction s’inscrivant dans la notion de parcours de santé.
Si le champ de la santé sexuelle est vaste (éducation sexuelle, contraception, lutte contre les discriminations…), les dispositifs et programmes mis en œuvre sont multiples et gagneraient à intervenir dans le cadre d’une politique globale de santé sexuelle.
Ce dossier dresse un état des lieux des problèmes mais aussi des méthodes, techniques et services qui participent à la santé et au bien-être en matière de sexualité et de procréation.

Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.

Un enfant peut-il faire son deuil ?

Article de E. Delassus

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 337-343.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Mort, Parole, Philosophie

Comment traiter philosophiquement à la question de savoir si un enfant peut faire son deuil ? Si l’on considère comme Spinoza que la mort n’est pas inscrite dans l’essence même d’un individu, l’enfant ne peut avoir conscience de sa mortalité et du caractère nécessaire de la mort. Par conséquent, l’enfant qui n’a jamais été confronté à la mort de l’autre se trouve dans l’incapacité d’accepter celle-ci et de faire son deuil. Il importe donc que son entourage lui donne la parole et lui parle avec courage et vérité. C’est grâce à cette vérité qui lui sera adressée qu’il pourra faire advenir la sienne et apprendre à sortir de l’enfance pour assumer la finitude de l’existence humaine