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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’usage d’outils numériques dans les pratiques professionnelles du champ social et médico-social : opportunités ou risques ?

Article de Quentin Chibaudel, Véronique Lespinet Najib, Karima Durand

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 105-120.

Mots clés : Travail social : Métiers, Technologie numérique, Pratique professionnelle, Travail social, Compétence professionnelle, Usager, Établissement social et médicosocial, Handicap mental, Vieillissement, Suivi médical

Les outils numériques, de plus en plus utilisés, notamment dans le champ des établissements sociaux et médico-sociaux, présentent de multiples intérêts : aide dans l’accompagnement des usagers, transmission de l’information facilitée, assistance pour établir un diagnostic ou encore propositions de modes de communication adaptés. Pour autant, ces outils ne doivent pas constituer des obstacles, ni être sources d’appauvrissement des compétences, ni accentuer des inégalités déjà présentes. L’enjeu réside alors dans leur appropriation et leur utilisation par l’ensemble des usagers concernés, c’est-à-dire les professionnels, mais également les personnes en situation de fragilité et leurs familles, en prenant en compte l’ensemble des contraintes (économiques, organisationnelles, humaines, etc.). Cet article propose une réflexion sur le développement et l’appropriation des outils numériques dans les établissements sociaux et médico-sociaux en intégrant l’ensemble des usagers, leurs besoins, leurs envies et leurs attentes. À travers différents exemples relatifs à l’accompagnement d’une population fragile spécifique (les personnes en situation de handicap mental avançant en âge), les auteurs montrent comment ces outils peuvent être des supports facilitateurs pour différents aspects comme la formation, la communication et la transmission d’informations. Pour cela, les usagers doivent être accompagnés et les outils proposés doivent s’intégrer dans le parcours de vie et de soin des personnes concernées.

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Travail social et religion, le fait laïque en institution

Article de Nacime Chellig

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 111-124.

Mots clés : Travail social : Métiers, Action sociale et médicosociale, Évolution, Usager, Accompagnement social, Relation éducative, Croyance, Pratique religieuse, Pratique professionnelle, Laïcité, Altérité

L’article brosse d’abord un tableau de l’action sociale à travers la diversité que peut présenter l’usager dans le cadre des dispositifs d’accompagnement social. Percevoir les transformations qui se présentent et qui questionnent dans la relation éducative développe des interactions dans un contexte de tension où les composantes identitaires sont parfois opposées aux principes républicains. Avec l’évolution du travail social se jouent les enjeux de l’accompagnement éducatif en France, notamment en partant de l’idée amplement répandue dans notre société française que la laïcité telle qu’elle est perçue au xxie siècle se veut avant tout une valeur plus qu’un principe. Cet article tend à mettre en évidence les contradictions et paradoxes des personnes occupant parfois une fonction de guidance pour les usagers en situation de fragilité. Cette mise en avant par l’appropriation de schémas identitaires contemporains chez le travailleur social, afin de faire face à la diversité culturo-religieuse de l’usager, démontre parfois à quel point notre société hypersécularisée peut fragiliser la relation éducative.

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Vous avez dit participation ? Apports de l’approche centrée sur le dpa-pc sur cette question

Article de Claire Jouffray, Catherine Etienne

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 107-125.

Mots clés : Travail social : Métiers, Exclusion sociale, Usager, Participation, Concept, Empowerment, Conseil de la vie sociale, Établissement social et médicosocial, Méthodologie, Développement, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002, Loi 2014-173 du 21 février 2014

On assiste depuis plusieurs années à une montée en puissance du terme de « participation » dans le champ de l’action sociale et médico-sociale, du moins dans les discours. Pour autant cette participation peine à se traduire dans les actes. Notre objectif est d’essayer de comprendre pourquoi il y a ce décalage et de voir en quoi l’appel à la participation vient bousculer les actuelles pratiques sociales et interroger les rapports travailleurs sociaux-personnes accompagnées. Nous explorons dans un premier temps cette notion de participation, pour voir ensuite comment elle peut se traduire au niveau méthodologique en prenant appui sur l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectifs. Puis nous examinons les ressemblances et les différences entre approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir et les concepts et méthodes de l’empowerment, tels que le Community organizing. Nous concluons notre propos par l’intérêt que peut avoir l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir quant à la question de l’augmentation du pouvoir des personnes accompagnées.

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Innovations et engagement des travailleurs sociaux en faveur du développement du pouvoir d’agir

Article de Nelly Deverchère

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 93-105.

Mots clés : Travail social : Métiers, Participation, Usager, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Échange, Empowerment, Insertion sociale, Innovation sociale, Pratique professionnelle

Dans l’action publique, la notion de participation renvoie à deux conceptions littéralement opposées : d’un côté, la conception néolibérale qui tend à activer et à responsabiliser les individus pour les rendre acteurs de leur accompagnement ; de l’autre, la conception solidaire qui entend favoriser le développement social et le pouvoir d’agir des personnes accompagnées. Tandis que dans la première conception, la posture d’expert du travailleur social ne semble pas être remise en cause, la seconde conception invite, à l’inverse, les professionnels à renouveler en profondeur leurs interventions vers un « travail social en résonance ». Cet article s’intéresse particulièrement à des pratiques participatives de travailleurs sociaux au sein de services publics départementaux d’action sociale qui s’engagent en faveur du développement du pouvoir d’agir des personnes accompagnées. Comment ces travailleurs sociaux, acteurs d’une réalité concrète mais isolée, parviennent-ils à transformer leur posture professionnelle traditionnelle pour permettre la participation effective des personnes à leur accompagnement ?

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Participer, oui, mais comment ? Éloge de la co-construction

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 73-78.

Mots clés : Travail social : Métiers, Participation, Usager, Exclusion sociale, Coopération, Partenariat, Relation travailleur social-usager

La participation des personnes aidées et accompagnées par les travailleurs sociaux reste trop souvent limitée à l’écoute et au recueil d’avis ou d’expériences. Cette participation devrait plutôt se traduire par un véritable partenariat avec les personnes accompagnées pouvant aller jusqu’à la délégation de pouvoir et de prise de décision. Pour y parvenir, la pratique de la co-construction est à encourager, même si des résistances existent. Cette pratique passe par la co-construction avec elles des conditions de la réussite de leur participation.

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