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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Face à l'urgence sociale : pratiques et défis du SIU du CPAS de Charleroi

Article de Jérome Boonen, Julien Droessaert, Romain Lecomte

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 112, septembre 2022, pp. 11-17.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Urgence sociale, Précarité, Exclusion sociale, SDF, Hébergement, Charleroi, BELGIQUE

Le service d’intervention d’urgence sociale (SIU) du CPAS de Charleroi offre, de jour comme de nuit, une aide à des personnes (très) précarisées dont la situation nécessite une prise en charge immédiate. Particulièrement en matière de demandes d’hébergement qui constituent une grande partie de ses interventions, les réponses qu’il va proposer dépendront tout à la fois des spécificités de la situation, du profil et du parcours des bénéficiaires et des solutions disponibles. Le SIU constate cependant que, de plus en plus, il doit dépasser sa mission et servir de dernier filet pour des personnes qui ne trouvent de place nulle part et sont piégées dans une urgence qui se chronicise…

La culture de l'urgence : approche sociétale et enjeux dans le travail social

Article de Valérie Wolff

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 112, septembre 2022, pp. 5-10.

Mots clés : Travail social : Métiers, Urgence, Travail social, Temps, Aménagement du temps, Pratique professionnelle, Politique sociale

Initialement issue du secteur médical, la notion d’urgence touche désormais tous les domaines de la vie sociale. Le règne du "temps court" semble être une nouvelle culture caractéristique des sociétés industrialisées. Cet article contribue à identifier les causes et les conséquences de l’avènement de "la société de l’urgence", avant d’en étudier plus précisément les modalités de manifestation dans le champ du travail social, tant au niveau des politiques que des pratiques professionnelles.

Le secret professionnel partagé lorsqu'on travaille en réseau

Article de Adélaïde Blavier

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 111, juillet 2022, pp. 29-33.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Réseau, Secret professionnel, Partage d'informations, Travail d'équipe, Déontologie, Éthique, Pratique professionnelle, Belgique

L'objectif de cet article est de susciter la réflexion sur la manière de gérer le secret professionnel dans le travail en équipe et en réseau. Il se penchera plus spécifiquement sur la question du secret professionnel partagé. Quelles sont les règles, les balises à respecter quand on parle de secret professionnel partagé ? Quand peut-on partager des informations soumises au secret professionnel et de quelle manière, avec quelles conditions ou limites ?

La dynamique de groupe dans les équipes : quand 1+1=3

Article de Barbara Flandroit

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 109, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 20-24.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Dynamique de groupe, Bientraitance, Relation professionnelle, Travail social, Belgique

Dans les métiers où l’humain tient le premier rôle, la dynamique d’équipe, quand elle est positive, est la clé de voûte du bien-être au travail. Vecteur de bientraitance, la qualité des relations dans une équipe a un impact non négligeable sur la qualité de l’aide aux personnes que ces travailleurs accompagnent. Comprendre les mécanismes en jeu mais surtout trouver les clés pour (r)établir une bonne dynamique de groupe dans les équipes de travail est donc un enjeu majeur dans le secteur social.

Les équipes dans le secteur médico-psycho-social

Article de Sophie Tortolano, Paul Jaumaux

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 109, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 5-9.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Dynamique de groupe, Supervision, Travail social

La dynamique d’équipe requiert toute une série d’éléments pour pouvoir se déployer, non sans obstacles, mais dans des conditions suffisamment bonnes que pour pouvoir travailler ensemble dans un but commun. A travers leur expérience d’intervenants et de superviseurs dans le milieu médico-psycho-social, les auteurs de cet article proposent d’établir les ingrédients d’un cadre institutionnel qui favorise le travail d’équipe, mais également d’analyser les défis, les enjeux et les obstacles que les travailleurs sociaux sont amenés à dépasser afin de former une équipe qui puisse répondre aux besoins de ses bénéficiaires.

Le social sous la pression du Covid / 1

Article de Anne Françoise Janssen, Christine Mahy, Iliana Gonzalez Vander Borgh, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 105, octobre-décembre 2020, pp. 5-77.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Épidémie, Crise, Urgence sociale, Pauvreté, Téléphone, Accompagnement social, Isolement, SDF, Rue, Prison, AEMO, Décrochage scolaire, Personne handicapée, Enfant maltraité

Si la crise sanitaire n’épargne personne, elle frappe tout particulièrement les publics qui étaient déjà fragilisés, tant aux niveaux socio-économique que psychologique et relationnel. Les institutions, les services qui les accueillent ou les accompagnent ont, eux aussi, été profondément chamboulés, forcés de s’adapter, de se réorganiser et, parfois, de se réinventer…

Au sommaire de ce numéro vous trouverez les articles suivants :
- Effets de la crise sanitaire sur les personnes en situation de pauvreté. Une mobilisation et des synergies indispensables. Anne-Françoise JANSSEN & Christine MAHY (interview)
- 1718 : le numéro d’appel gratuit de la Wallonie élargi pour répondre à l’urgence sociale. Iliana GONZALEZ VANDER BORGHT, Pascale CROMMEN (interview)
- Les Plans de Cohésion Sociale se sont mobilisés au service des citoyen. Catherine CARÊME & Laurent Van DRIESSCHE
- CPAS de Quaregnon. Les effets de la crise sur les bénéficiaires et l’accompagnement social . Stéphanie DEBEIL, Alexis PASARO, Véronique ROLAN
- Confinement, isolement, pauvreté. Serge FERDIN (interview)
- Task force Groupes vulnérables - SPP Intégration sociale
- Du Collectif Astrid au Plan Grands Froids. La mobilisation du réseau liégeois de l’aide aux sans-abri. Geoffrey FRANÇOIS & Arnaud JACQUINET (interview)
- Vécu et adaptations des sans-abri et des travailleurs sociaux en temps de pandémie : le cas namurois. Emeline LEGRAIN
- Mise sous abri ou accès durable à un chez soi... Quels enseignements tirer de la gestion de la crise Covid-19 ? Renaud DE BACKER
- Les locataires bruxellois à l’épreuve du Covid-19. Ou comment une crise s’ajoute à une autre au grand dam des plus précaires. Carole DUMONT
- Effets de la crise sur les personnes toxicomanes précarisées. Témoignage d’un service de " bas seuil ". Claire BERNIS
- Les effets de la crise sanitaire sur les personnes handicapées hébergées en institution. Questionnements et défis pour les équipes éducatives. Magaly NEES
- La crise Covid-19 en prison : regards croisés d’intervenants en milieu carcéral. Mélanie BERTRAND, Séverine CLINAZ
- 18 mars 11h59 : départ d’un grand chamboulement social. Les vécus et constats d’une AMO. Patrick THOMAS, Sybille COUPÉ, Guillaume TILKIN, Marine TIMPERMAN, Julie VANDELOISE
- Aide à la jeunesse. Quand la crise suscite de la créativité et resserre les liens. Jean-Luc RIVIERE et équipe (interview)
- Pandémie, crise sanitaire, maltraitance infanto-juvénile. Emmanuel de BECKER, Maya DRACHMAN

Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

Ecrire dans le social

Article de Joseph Rouzel, Véronique Bodin, Cristos Stamatopoulos

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 100, pp. 5-89.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Écrit professionnel, Éducation spécialisée, Évaluation, Subjectivité, Atelier d'écriture

La thématique de ce centième numéro s’est imposée comme une évidence : l’écrit dans le social. Un titre qui réunit deux terrains d’action qui, chaque trimestre, mobilisent nos énergies, suscitent notre curiosité, confirment nos convictions à être, à exister comme revue, espace démocratique d’information et d’expression à usage des acteurs du Social à entendre au sens large.

L’Observatoire, qui, année après année, numéro après numéro, thématique après thématique, scrute le Social à travers les écrits des acteurs de terrain, souhaitait ici les convier à "réfl’écrire" à leurs écrits du quotidien.
- Quels sont ces écrits professionnels ?
- Pourquoi les travailleurs sociaux écrivent-ils ?
- Est-ce une obligation, une corvée administrative, un outil au cœur de leur pratique ?
- Quels sont les enjeux de l’écrit ?
- Avérés, sous-jacents, sous-estimés, sont-ils tous bien cernés ?
- Et, enfin, cet exercice de la mise en mots ne mérite-t-il pas davantage d’attention, de prise en main, de prise en conscience ?

De ce dossier, il ressort que les écrits professionnels représentent une dimension incontournable du travail social. Ce sont des enquêtes, des rapports, des compte-rendus d’entretien, des anamnèses, des notes de suivi, des cahiers de communication, des journaux de bord informatisés, des projets individualisés, des PV de réunion, des projets d’institution, des écrits collectifs, des argumentaires dans des dossiers de demande de subsides, des rapports d’activités quand il faut les justifier, et encore des courriers, des courriels, en interne, vers l’externe, à destination des bénéficiaires, ou encore de leur famille, ...

Toutefois, à y regarder de plus près, ces écrits, qui semblent tant aller de soi, posent parfois question. Pointons sans être exhaustifs : une certaine difficulté à écrire quand le pour qui et le pour quoi ne sont pas suffisamment clairs, quand le temps manque car écrire nécessite un temps long, une mise en pensée avant une mise en mots, et que ce temps n’est pas toujours prévu, reconnu ; un certain malaise parce qu’écrire, c’est s’exposer, exposer ses compétences, ses failles, mais aussi s’engager, prendre des responsabilités ; la peur de trop écrire et de ne pas être lu jusqu’au bout ; la peur de ne pas assez dire, de ne pas suffisamment bien traduire l’urgence, la gravité, la complexité de la situation ; la nécessité de peser ses mots ; la frustration à devoir rendre des comptes plutôt que rendre compte, à devoir cocher des cases plutôt qu’écrire ; la question de la place de la subjectivité, des émotions, des ressentis ; enfin, celle de la place de l’usager, de son rapport à l’écrit, de l’accès et de la place qui lui sont donnés, ...

On le voit, la thématique peut être largement explorée, interrogée. Et ce dossier ne suffira pas à épuiser le sujet, d’où l’idée de prolonger la réflexion lors d’une matinée début 2020. On vous tient au courant !