Temps institutionnel imposé, souvent subi en établissement d’accueil du jeune enfant, la formation aux gestes et aux soins d’urgence présente, par-delà son utilité incontestable, un intérêt insoupçonné. Révélatrice d’autres facettes de la personnalité de chacune des professionnelles participant, elle donne des clés pour coopérer autrement au sein d’une structure.

Thématique de plus en plus médiatisée, la souffrance au travail dans le milieu managérial de la petite enfance demeure peu abordée. Occultée par la préoccupation du bien-être du tout-petit et, plus rarement, de celui des professionnels, la violence institutionnelle envers le personnel encadrant mériterait d'être considérée comme un sujet de santé publique, tant en raison de sa récurrence que de ses conséquences dévastatrices.

L’intégration au sein d’une nouvelle équipe relève d’une démarche audacieuse car elle sous-tend l’acceptation d’un autre monde. Il s’agit tout d’abord de bien assimiler les raisons du changement de structure avant de porter un regard neuf sur un projet encore inconnu en conservant son authenticité. Pour rejoindre une équipe et créer une histoire professionnelle commune, il appartient au professionnel de se familiariser avec un nouvel environnement et un nouveau référentiel de travail.

Les écharpes de portage sont de plus en plus utilisées au sein des établissements d’accueil du jeune enfant. Pour s’en saisir réellement, les professionnels ont dû réinterroger leurs pratiques et leur accompagnement des tout-petits, en s’intéressant à l’intérêt de ces écharpes, en se formant et en les incluant à leur projet pédagogique.

La communication a toujours été un enjeu majeur des métiers de la petite enfance. (...) Mais comment la relation triangulaire enfant-parents-professionnel est-elle impactée par les évolutions technologiques ? Comment ces dernières servent ou desservent-elles cette relation ? Et, surtout, quel est leur intérêt pour les enfants ?

La fonction préventive du psychologue clinicien en crèche évolue avec la société. Il participe à l'élaboration d'un cadre d'accueil suffisamment sécurisant. Son travail de repérage, d'accompagnement et d'orientation de tout-petits ou de parents en difficulté constitue un maillon important de la chaîne préventive. Cette prévention passe par une prise en compte de la psychologie individuelle, groupale, consciente et potentiellement inconsciente, à l'œuvre entre enfants, familles et institutions.

En France, le poste de responsable de structure petite enfance est occupé en grande majorité par des éducatrices de jeunes enfants puis par des puéricultrices. D'autres professionnelles du secteur médico-social, plus minoritaires, assurent également ces fonctions. Parmi elles, quelques sages-femmes. Ayant évolué dans un cadre et un champs d'action bien définis, celles qui décident de devenir directrice de crèche possèdent des qualité et compétences qui leur donnent les moyens d'assurer l'ensemble de leurs nouvelles missions

L'agrément d'un équipement d'accueil du jeune enfant (EAJE) précise le nombre d'enfants pouvant être accueillis simultanément, mais les aléas sont prévus par le Code de santé publique, et il es possible d'un accueillir plus que prévu. Le taux de surnombre dépend alors de la taille de l'EAJE, mais les textes, malgré leur précision, peuvent être interprétés de deux manières différentes. Soit en prenant en considération le nombre d'enfants et la capacité de l'établissement, soit en retenant le volume horaire occupé par la présence des enfants. Les deux interprétations n'on évidemment pas les mêmes conséquences.

Au service de la cohésion éducative et d'une meilleure connaissance de l'enfant, les transmissions visent à assurer une continuité d'accueil en établissement d'accueil de jeunes enfants. Néanmoins, leur contenu à faible plus-value éducative demande le déploiement de moyens complémentaires pour les enrichir, et ce, grâce à un travail collectif.

Le recrutement et la pérennisation de professionnels se révèlent des enjeux majeurs pour les établissements d'accueil de jeunes enfants. Garder une équipe stable devient un défi pour bon nombre de dirigeants de structure. A la lumière des difficultés sur le terrain, comment favoriser les recrutements dt fidéliser les personnels ?