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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Formation : l’apprentissage : une voie royale semée d’embûches

Article de Myriam Léon, Mariette Kammerer, Isabelle Mangard Beaulieu, Laurent Terme

Paru dans la revue Lien social, n° 1344, 5 au 18 septembre 2023, pp. 22-28.

Mots clés : Travail social : Formation, Apprentissage professionnel, Formation professionnelle, Organisme de formation, CFA, Travailleur social, Recrutement, Personne handicapée, Tuteur de stage, Professionnalisation, Témoignage, Éducateur spécialisé, Diplôme

Partout, les écoles du travail social s’associent à des centres de formation d’apprentissage ou créent leur propre structure. Les aides financières et les assouplissements administratifs de la loi «  Avenir professionnel  » de 2018 portent leurs fruits : le secteur compte de plus en plus d’apprentis. Une solution pour enrayer la crise du recrutement ?

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Questionner les philosophies de l’intervention et de la formation sociales

Article de Swann Bellelle, Thibaut Besozzi, Hervé Marchal, et al.

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 19, 2023/1, pp. 6-223.

Mots clés : Travail social : Formation, Courants de pensée en sciences humaines, Travail social, Intervention sociale, Théorie, Sciences humaines et sociales, Organisme de formation, IRTS, Formation professionnelle, Diplôme, Savoir, Épistémologie, Méthode de travail social, Analyse de la pratique, Idéologie, Management, Reconnaissance

"Au quotidien, force est d’observer que les intervenants sociaux ne semblent pas toujours à même de saisir tout ce que recouvre véritablement leurs postures, justifications et pratiques professionnelles, contraints qu’ils sont de répondre aux urgences du terrain et de faire face à l’intensité du quotidien ; pris qu’ils sont dans des tensions et des paradoxes, sans compter la multiplicité des structures et des missions dans lesquelles ils sont engagés, et ce, dans un contexte de transformation de l’action étatique. Il n’est dès lors pas étonnant de constater que les intervenants sociaux tentent de « s’équiper » d’expertises plus ou moins savantes pour tenter de construire un récit sensé de leurs propres pratiques. Il en résulte bien souvent des bricolages hasardeux, des appropriations brouillonnes et même des pertes de sens comme dans le champ de la lutte contre la radicalisation. Cela semble être d’autant plus le cas que la formation en alternance des intervenants sociaux, même si elle propose et transmet une offre de fait pluridisciplinaire, n’interroge pas le plus souvent les fondements épistémologiques des ingénieries qui pourtant les mettent en œuvre. C’est pourquoi il apparaît sans doute opportun d’interroger les implications de la formation professionnelle et de la « fabrique » des intervenants sociaux. (…) Aussi, ce numéro thématique de la revue Sciences & actions sociales vise-t-il à interroger, et du même coup à rendre visibles, les philosophies de l'intervention sociale – entendue ici dans un sens large, même si bien sûr intervention sociale et travail social peuvent être distingués. Par philosophies, il faut entendre les conceptions fondamentales, souvent implicites et peu questionnées, présidant aux pratiques d’intervention déclinées dans le concret de la vie sociale."

Ce dossier comporte les articles suivants :
- Le travail social morcelé, ou des formats d’humanité divergents ;
- L’impossible théorisation dans le champ du travail social ou la disqualification des savoirs issus des sciences humaines et sociales ;
- Enseigner à penser critiquement ‪‪pour intervenir socialement‪ ;
- Pour une (in)discipline en travail social. Réflexions sur la constitution d’un « espace académique interventionnel » dans les champs social et universitaire ;
- Le travail social : l’absence d’œuvre ;
- Les faux nez de l’éthique ;
- Les travailleurs sociaux confrontés à l’accélération du temps ;
- La « régulation des consommations » en addictologie : vers un nouveau paradigme socio-éducatif ? ;
- Pour un accompagnement global en pension de famille : l’apport des capabilités d’Identité-Logement ;
- Le rétablissement à l’épreuve des situations : ethnographie d’Un Chez Soi d’Abord ;
- Colliger les problèmes : une étude polarisée des transmissions entre éducatrices en Maison d’Enfants à Caractère Social.

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Le socle commun des compétences et des connaissances du travail social : un couteau suisse au mode d’emploi problématique

Article de Patrick Lechaux

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 24-39.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Réforme, Formation, Référentiel, Transversalité, Professionnalisation, Diplôme, Organisme de formation, Travailleur social, Culture professionnelle, Formateur

Cet article porte sur la figure la plus emblématique de la réforme des diplômes d’État de métiers achevée en 2018 censée refonder la formation à l’aune d’un projet politique récurrent visant à imposer la
primauté du « travail social » sur les métiers : le socle commun des compétences et des connaissances. Partant de l’expérience des formateurs de terrain aux prises avec ce socle commun introuvable, l’article cherche à démonter les ressorts de cet opérateur de transversalité. Outre les approches du « commun » relevant de registres politiques de justification qui apparentent le socle commun à un couteau suisse au regard de sa multifonctionnalité quasi magique, la question se pose de la conception de la référentialisation par les compétences. Procédant paradoxalement par mise à distance de l’activité réelle du travail, elle ne peut que paralyser la professionnalisation par la formation.

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Des formateurs engagés dans un travail d’écriture : pédagogie, recherche et professionnalisation

Article de Véronique Bourrel, Marie Canali, Virginie Lozet, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 133-140.

Mots clés : Travail social : Formation, Professionnalisation, Identité professionnelle, Écrit professionnel, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Handicap, Surveillant de nuit, Partenariat, Organisme de formation, Université, Diplôme, Travailleur social, Recherche

Cet article se propose de présenter les travaux de recherche en sciences de l’éducation de trois formateurs de l’Institut Saint-Simon : le premier s’interroge sur l’impact des écrits pédagogiques demandés aux stagiaires dans leur processus de professionnalisation. Le deuxième souhaite aborder la question de l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en situation de handicap. Le troisième aborde la question de l’identité professionnelle des surveillants de nuit et leur rapport à la formation.

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Le Diplôme d’État en intervention sociale et le Master Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire à l’Université de Haute-Alsace : un partenariat fécond

Article de Josiane Stoessel Ritz, Maurice Blanc

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 67-83.

Mots clés : Travail social : Formation, Partenariat, Université, Organisme de formation, Économie sociale et solidaire, Diplôme, Travail social, DEIS, Pédagogie, Identité, Travailleur social

Un partenariat récent entre l’Université de Haute-Alsace et les centres de formation au travail social de Strasbourg (ESTES) et Mulhouse (ISSM) a pour but de préparer à un double diplôme : le Master « Ingénierie de projet en économie sociale et solidaire » et le « Diplôme d’État en intervention sociale ». Ce partenariat émerge dans le contexte de la crise d’identité des travailleurs sociaux et de leurs interrogations sur leur place et leur rôle dans les politiques nouvelles, notamment le Développement social urbain. Pratiquant une participation observante et réflexive, les auteurs analysent les tensions dans le partenariat entre étudiants, universitaires et formateurs (non-universitaires) en travail social, et aussi avec leurs partenaires locaux. Leur résolution passe par des transactions sociales qui aboutissent à des compromis acceptables et à des synergies. Cette formation a besoin de s’élargir à de nouveaux terrains (le monde rural) et de s’internationaliser encore davantage.

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