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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 16

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Soin et émotion

Article de Pedro Tumba

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 56-57.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Émotion, Infirmier psychiatrique, Santé mentale, Affectivité, Relation soignant-soigné, Travail d'équipe, Distance, Soin, Empathie

Cet article relate une situation autour de la prise en compte des émotions et de leur impact sur le soin. Il s’inspire d’une expérience personnelle en tant qu’infirmier en psychiatrie dans un centre médico-psychologique. Le soignant est alors amené à questionner ses affects positifs ou négatifs afin qu’ils ne nuisent pas à la relation soignant-soigné. Il en ressort que le professionnalisme et la démarche clinique n’excluent pas le travail émotionnel.

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Pourquoi la tendresse ?

Article de Laurent Tovmassian, Bernard Olse

Paru dans la revue Santé mentale, n° 280, septembre 2023, pp. 29-73.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Psychiatrie, Personne issue de l'immigration, Soin, Bientraitance, Affectivité, Care

"Parmi les affects qui peuvent surgir dans la relation thérapeutique, la tendresse, en particulier celle du clinicien, reste suspecte. Dans la clinique des traumatismes extrêmes, le soignant cherche activement, une solution à la détresse du patient et à sa propre impuissance à la soulager. Au-delà de l'empathie et de la bienveillance, il s'engage alors parfois dans le déploiement d'un acte de tendresse. Ce mouvement, qui le bouscule, peut ouvrir et élargir le cadre thérapeutique, qui s'entoure alors de bords pour rendre dicible l'indicible."

Extrait du sommaire du dossier :
- TOVMASSIAN Laurent Tigrane. La tendresse, un acte thérapeutique
- GOLSE Bernard. La tendresse, entre affect et émotion
- MALINOWSKI Christophe. "Je voudrais juste que tout s'arrête..."
- JANSSEN Christophe. Faut-il être une bonne mère pour être tendre ?
- SCHWERING Karl-Leo. La neutralité affective du soignant n'existe pas
- VANKERCKHOVEN Nancy, VERRECHT Elisabeth, FREITAS PEREIRA David de."Je m'occupe d'elle comme d'une enfant"
- GIBEAUX Audrey Adeline. La tendresse dans le soin aux personnes migrantes
- CROMPHOUT Sophie-Caroline. Quand la tendresse fait événement...

Au Village Alzheimer, c'est comme à la maison

Article de Catherine Piraud Rouet

Paru dans la revue Direction(s), n° 222, septembre 2023, pp. 14-17.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie d'Alzheimer, Autonomie, Innovation, EHPAD, Équipe pluridisciplinaire, Projet de vie, Formation, Dépendance, Santé mentale, Relation travailleur social-usager, Relation soignant-soigné, Dax

Un environnement chaleureux, une proximité des équipes et la préservation maximale de l'autonomie physique et décisionnelle : depuis son ouverture en juin 2020, le Village landais Alzheimer propose un modèle d'accompagnement unique en France, permis par un taux d'encadrement important. Un fonctionnement encore expérimental, dont la pérennité dépend des résultats de deux études scientifiques.

Mieux comprendre la relation entre les intervenants et les jeunes adultes vivant avec un trouble concomitant de santé mentale et lié à l’usage de substances : une revue intégrative des écrits

Article de Sophie Sergerie Richard, France Dupuis, Christine Cassivi

Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 153, juin 2023, pp. 24-39.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Addiction, Santé mentale

Introduction : plusieurs écrits soulignent l’importance de la qualité de la relation entre de jeunes adultes présentant un trouble concomitant de santé mentale et lié aux substances, et leurs intervenants.
Contexte : ce phénomène complexe a toutefois été étudié surtout dans une perspective individuelle, alors que plusieurs résultats soutiennent le caractère systémique de cette relation.
Objectif : mieux comprendre, selon une perspective systémique, le phénomène de la relation entre ces jeunes adultes et leurs intervenants.
Méthode : une revue intégrative, encadrée par une approche systémique, a été effectuée à partir de six bases de données, d’une recherche manuelle de la littérature grise et d’une vérification des références.
Résultats : 532 écrits ont été recensés, et 44 d’entre eux ont servi pour l’analyse thématique qui a fait ressortir deux thèmes : l’environnement contraignant du système de santé et la relation au cœur des soins. Discussion : cette étude corrobore le rôle conjoint joué par le jeune et l’intervenant dans le développement et le maintien de leur relation, en reconnaissant l’importance des soins, de la confiance réciproque et de la relation hiérarchique.
Conclusion : les résultats peuvent constituer l’assise pour le développement d’interventions infirmières mettant à l’avant-plan la relation selon une perspective systémique.

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Sur le pont des émotions : l’engagement du thérapeute avec des personnes exilées

Article de Aude Tournay Katz

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 2, juin 2023, pp. 153-163.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Exil, Souffrance psychique, Émotion, Relation soignant-soigné, Droit d'asile, Traumatisme, Coopération, Accompagnement

Najib et Athéna, deux jeunes exilés, de Palestine et de Guinée, parmi tant d’autres que j’ai eu l’honneur d’accompagner au cours de mes onze ans au centre Exil, service de santé mentale pour personnes réfugiées victimes de violences. Deux jeunes en souffrance, victimes d’injustices incommensurables, face auxquelles mon impuissance est palpable. Deux jeunes à la dignité et à l’intelligence remarquables aussi, avec lesquels j’ai cheminé, sur le pont des émotions, sans technique magique ni modèle imparable. Ensemble nous avons re-co-construit de l’humain, du lien, du maintien de soi, à travers et aussi grâce à nos émotions partagées. Réapprendre à avoir le droit d’être humain, ensemble.

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Partenariat en santé mentale : comment faire ?

Article de Mathilde Labey

Paru dans la revue Santé mentale, n° 268, mai 2022, pp. 56-61.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Confiance, Autonomie, Expérience, Insertion sociale, Pair aidant, Partenariat, Posture professionnelle, Profession médicale, Relation d'aide, Relation soignant-soigné, Santé mentale

Impulser une dynamique de partenariat

Article de Emmanuelle Jouet

Paru dans la revue Santé mentale, n° 268, mai 2022, pp. 24-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Droit, Partenariat, Projet d'établissement, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Théorie, Usager

Créativité et santé mentale

Article de Nathalie Marty Aoustin, Françoise Galinon, Bernard Royer de Véricourt, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2022, pp. 3-71.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Relation soignant-soigné, Créativité, Travail, Accompagnement, Projet professionnel, Réinsertion professionnelle, Art-thérapie

"...Vous allez découvrir dans ce numéro des lieux inventifs, des alliances professionnels & pair-aidants, des tissages institutionnels qui associent les politiques, les proches, l’environnement… Certains textes envisagent ce qui est à l’œuvre dans la fracture psychotique, et cette créativité nécessaire de chaque jour. Il est question aussi des ancêtres des GEM, de ces associations fruit d’une grande créativité, au tout début d’une révolution, vers un mouvement d’empowerment qui a toute sa place aujourd’hui. Dans ce numéro donc, on parle de jouer, de créer ensemble. On y travaille l’insertion. On y sent toute la dynamique des tissages qui accompagnent le rétablissement...."

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Du consentement

Article de Joseph Mornet, Michel David, Michel Lecarpentier, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, décembre 2021, pp. 8-111.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Consentement, Culpabilité, Contention, Contrainte, Relation soignant-soigné, Isolement, Influence sociale, Soin, Justice

Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne.

L’article L.1111-4 du code de la santé publique précise : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Il faut expliquer et parfois convaincre en restant vigilant sur le pouvoir d’influence.

Qu’en est-il pour la santé mentale, en particulier pour la psychiatrie ? La difficulté survient quand la personne se met en danger. Un conflit se manifeste alors entre deux modalités de la liberté : celle de continuer à être et celle d’aller et de venir. Les fondateurs de la psychiatrie au XIXe siècle ont choisi de supprimer cette dernière, du moins temporairement, sans obtenir nécessairement le consentement. En a résulté la loi du 30 juin 1838.

Après la Deuxième Guerre mondiale et au cours des années 1960, l’internement psychiatrique a progressivement décru. Cela a fait que certains, dans l’effervescence de mai 1968, ont pu espérer sa totale abolition. Il a fallu attendre 1990 pour une réforme. Elle maintient le régime de privation de liberté, tout en inversant son application : de règle en 1838, il devient seulement d’exception en 1990. Par contre, à partir de la loi de 2011 apparaissent des soins sans consentement étendus à l’ambulatoire.

Le dernier rapport du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) s’inquiète du recours croissant aux pratiques dépourvues de consentement, avec isolement et contention. Pour les réduire, la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2021 a adopté en son article 84 des mesures jugées inapplicables par les professionnels et nombre d’associations militantes sur le terrain. Outre l’absence de concertation, elles dénoncent le manque de moyens, en amont pour éviter les soins sans consentement et, en aval, pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.

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Accueil et clinique de crise : conceptualisation d'un processus au coeur des soins en santé mentale

Article de Mathilde Meriaux, Stephan Hendrick, Jennifer Denis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 3, septembre 2021, pp. 225-245.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Santé mentale, Accueil, Relation soignant-soigné, Rencontre, Recherche, Concept, Approche clinique, Accueil d'urgence, Hôpital psychiatrique

L'accueil constitue l'amorce de tout processus thérapeutique. Cet instant fugace convoque les espoirs et les craintes des protagonistes de la relation de soin, mobilise les préjugés, amorce la dynamique transférentielle, provoque - ou pas - les résonances, et ouvre ou ferme les portes d'une possible rencontre. Malgré toute l'importance de ce premier instant qui balisera la rencontre, l'accueil fait relativement peu l'objet d'études approfondies. Notre recherche part de la question suivante : "Qu'est-ce qu'accueillir dans le champ de la santé mentale ?". Elle vise à proposer une conceptualisation en explorant le sens donné par des professionnels au sein de services d'urgences psychiatriques. L'analyse par théorisation enracinée (Glaser et Strauss, 1967) a permis de dégager quatre catégories conceptuelles : (1) processus singulier ; (2) intentionnalité ; (3) entre je(u) ; (4) ritualisation de l'accueil.

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