PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 83-90.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Passage à l'acte, Burn out, Analyse institutionnelle, Psychiatrie, Psychose, Contre-transfert, Mécanisme de défense, Émotion, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Infirmier psychiatrique, Relation soignant-soigné
François Tosquelles répond à Maud Mannoni dans un article de L’information psychiatrique (1967). Elle lui demandait comment éviter les passages à l’acte de soignant·es angoissé·es par les enfants psychotiques. À travers une situation clinique dramatique, les autrices tentent de montrer les subtilités du travail en psychiatrie qui permettent de « déjouer les angoisses paranoïdes et de persécution, éveillées par le commerce thérapeutique avec les [patient·es] », comme dit si bien Tosquelles.
Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 56-57.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Émotion, Infirmier psychiatrique, Santé mentale, Affectivité, Relation soignant-soigné, Travail d'équipe, Distance, Soin, Empathie
Cet article relate une situation autour de la prise en compte des émotions et de leur impact sur le soin. Il s’inspire d’une expérience personnelle en tant qu’infirmier en psychiatrie dans un centre médico-psychologique. Le soignant est alors amené à questionner ses affects positifs ou négatifs afin qu’ils ne nuisent pas à la relation soignant-soigné. Il en ressort que le professionnalisme et la démarche clinique n’excluent pas le travail émotionnel.
Paru dans la revue Lien social, n° 1270, 31 mars au 15 avril 2020, pp. 18-24.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, CMP, Gestion, Service public, Secteur privé, Éducateur spécialisé, Infirmier psychiatrique, Neurosciences, Gard
Une demande en forte augmentation d’un côté, des baisses d’effectifs et des fusions de services de l’autre… les professionnels de la pédopsychiatrie se trouvent confrontés à un dilemme : comment faire plus avec moins ?
Avec la pratique avancée infirmière en santé mentale et psychiatrie, une véritable opportunité se profile au bénéfice du patient. Exemple concret à travers le parcours de Marie, une patiente souffrant de stress post-traumatique, au GHU de Paris psychiatrie et neurosciences.
Jeunes infirmières dans un service d’urgences psychiatriques, nous allons tenter de rendre compte avec rigueur d’une situation de mise sous contrainte d’une patiente. Ce témoignage a nécessité l’aide de Lise Gaignard, psychodynamicienne du travail, afin de révéler nos propres contraintes en tant que soignantes et les défenses mises en œuvre.
Un an après la parution des premiers décrets encadrant la pratique avancée infirmière (PAI), les référentiels pour la psychiatrie et la santé mentale sont finalisés. Que recouvre ce nouvel exercice ? Comment se former ?
Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?
Mais d’abord, c’est quoi le secteur ? Une conception administrative faite du découpage du territoire en zones géo-démographiques, ou une politique de soin fondée sur une philosophie qui pose la question de la place de l’humain dans notre société et du soin dans ce rapport à l’autre ?
Cette question a toujours partagé la psychiatrie et ses acteurs. Je vais l’évoquer au travers du long cheminement qu’a été ma carrière, depuis 1978 où je suis entré au centre de formation du chs de Sarreguemines, à aujourd’hui où, retraité, je continue à œuvrer au travers de diverses associations et du conseil local de santé mentale de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Pour contenir la violence en psychiatrie, il faut déployer un regard clinique qui décrypte les comportements, une bonne connaissance du patient et une relation suffisamment contenante
Le décalage et le jeu dans la relation de soins font partie de ces savoirs qui peuvent désamorcer la violence et ainsi favoriser une approche contenante. Ces stratégies subtiles et peu visibles cherchent à proposer une autre lecture des situations de tensions.