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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Approche systémique des rumeurs à l’adolescence. Le haut potentiel : facteur de vulnérabilité ou facteur de protection ?

Article de N. Duriez

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 7, novembre 2023, pp. 339-348.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Quotient intellectuel, Surdoué, Approche systémique, Rumeur, Isolement, Harcèlement moral, Établissement scolaire, École, Souffrance psychique, Vulnérabilité

Dans cet article, nous nous intéressons au vécu des adolescents haut potentiel qui sont la cible d’une rumeur. Comment vivent-ils cette agression relationnelle et cet isolement social à un âge où l’appartenance à un groupe de pairs est essentielle ? Sont-ils plus vulnérables ou plus résilients que les autres ? Une perspective systémique nous amène à prendre en compte l’ensemble des facteurs au sein de ces systèmes calomniateur-cible-équipe encadrante au sein desquels ce phénomène de propagation de rumeurs se déroule.

Cloîtré

Article de Estelle Louët, Marita Wasser, Laurence Apfelbaum, Et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 41, vol. 1, n° 111, janvier-juin 2023, pp. 9-258.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Psychologie, Transfert, Souffrance psychique, Insécurité, Fugue, Relation enfant-mère, Masochisme, Mélancolie, Refoulement, Autisme, Phobie, École, Culture, Groupe thérapeutique, Hôpital, Groupe, Relation éducative

Que l’adolescent soit puni dans sa chambre, au motif qu’il traîne trop dehors à faire on ne sait quoi avec on ne sait qui, ou qu’il doive sortir pour aller prendre l’air, et mieux encore faire du sport, la chambre polarise les fantasmes d’une réclusion qui n’a rien de monastique… De son origine latine signifiant "verrou, barrière", jusqu’à sa forme métonymique de "lieu clos", la chambre de l’adolescent est le lieu de tous les conflits alimentant la psychopathologie de la vie quotidienne comme celle de ses formes les plus graves. La forme pronominale "se cloîtrer" fait de l’adolescent l’auteur de l’injonction inconsciente à se mettre à l’écart, à l’abri du dehors et de ses sollicitations, lorsque celles-ci menacent de déborder ses capacités de liaison pulsionnelle. Si le repli transitoire peut soutenir, par l’inhibition des fonctions du moi et le repli narcissique, les moyens de traiter les trop fortes tensions d’excitation, il peut tout aussi bien être le prodrome de formes pathologiques graves : ainsi en est-il des troubles des conduites alimentaires, quand la quête d’ascèse signe le refus de la sexualité, ou du syndrome de claustration, dans lequel l’adolescent s’engage dans un enfermement sans fin, ou encore lorsque la chambre constitue le dernier rempart face à des angoisses de persécutions qui sont les premiers signes d’une désorganisation psychotique. Enfermés dans leurs chambres, déscolarisés, pris dans les rets des configurations œdipiennes qui les cloîtrent, figés dans un corps où le masochisme moral ne permet pas l’aménagement d’un masochisme érogène porteur de vie, les figures du "cloîtré" se multiplient. À l’hostilité du dehors, réelle ou imaginaire, répond la promesse fallacieuse d’une omniprésence de l’autre dont les écrans entretiennent l’illusion. Figures de mélancolie et de positions sacrificielles, jusqu’à la claustration transférentielle, où l’analyste, se prenant pour l’un ou l’autre personnage de la vie du patient, ne permet plus, ni la circulation des fantasmes inconscients mouvants, ni la libre association, ni la rêverie.
Se cloîtrer est un traitement du sexuel aux divers destins pulsionnels dont les contributeurs de ce numéro explorent les multiples visages.

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Psychologue de rue : la santé mentale hors cadre

Article de Jérémie Rochas

Paru dans la revue Lien social, n° 1339, 9 au 22 mai 2023, pp. 12-13.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Club et équipe de prévention, Psychologue, Rue, Souffrance psychique, Jeune, Département, Pas de Calais

La crise sanitaire a fortement dégradé la santé psychique des jeunes, notamment dans le bassin minier du Pas-de-Calais. Face à cette réalité, le club de prévention Avenir des cités a recruté une psychologue de rue, un dispositif expérimental que l’association aimerait voir se pérenniser et s’étendre.

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Comment vont les ados ?

Article de Isabelle Wackenier, Philippe Binder, Laurence Bocquet-Vallette

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 235, janvier 2023, pp. 22-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Santé mentale, Suicide, Souffrance psychique, Accompagnement, Animation, Psychologie du développement, Intimité, Cerveau

Des études, relayées pas de nombreux médias, témoignent d'une génération fortement impactée par la pandémie de la Covid-19 : début 2021, Santé publique France notait une augmentation des passages aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l'humeur chez les enfants de 11-17 ans et, dans une moindre mesure, chez les 18-24 ans. Les enfants de 11-14 ans étaient les plus impactés. Si fin 2021 et début janvier 2022, les passages pour troubles de l'humeur tendent à retrouver des niveaux comparables à ceux des années antérieures, les passages pour idées et gestes suicidaires restent à des niveaux nettement supérieurs. Comment accompagner les ados ? Comment déceler les signes de leur mal-être ? Des questions auxquelles ce dossier tente de répondre, en soulignant la place centrale de l'animateur.

Agressions, toujours sexuelles ?

Article de Manuella De Luca, Estelle Louët

Paru dans la revue Adolescence, tome 40, vol. 1, n° 109, janvier-juin 2022, pp. 1-224.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Agression, Délit sexuel, Victime, Automutilation, Parricide, Anorexie, Viol, Harcèlement sexuel, Abus sexuel, Traumatisme, Souffrance psychique

À l'heure des hashtags "metoo", "metoogay","metooinceste", les agressions seraient-elles toujours et encore sexuelles ? À l'heure d'une forme de libération de la parole qui souligne paradoxalement la difficulté à parler, à être entendu ou à pouvoir consentir, y aurait-il d'autres agressions que sexuelles ? S'agit-il d'un sexuel aux prises avec la destructivité et la déliaison ou d'un sexuel esclave de sa dimension pulsionnelle brute d'exigence coûte que coûte de satisfaction ?
En temps de Covid, l'expression de la souffrance psychique bouscule les repères théoriques et nous invite à nous reposer la question d'une origine toujours sexuelle des agressions.
L'augmentation saisissante des tentatives de suicide et des troubles des conduites alimentaires chez les adolescent.e.s en post-confinement ouvre la réflexion sur ce qui vient agresser, faire obstacle, réactiver un traumatisme dans la situation actuelle de pandémie. L'incertitude, la perte de contrôle, l'absence de perspective, le renoncement à la vie amicale, amoureuse, sociale, aux activités de loisirs, aux plaisirs des sorties au café, au cinéma ou au stade, participe à une forme de violence et d'agression dont les adolescent.e.s sont particulièrement victimes. Comment faire face à l'agression pulsionnelle interne inhérente au processus adolescent et comment consentir aux sacrifices liés au couvre-feu, au confinement et autres mesures barrières sans crainte d'une guerre à mener sur deux fronts, et donc difficilement gagnable ?
À considérer que toute agression est nécessairement sexuelle, les psychanalystes d'adolescent.e.s courent le risque de se voir de nouveau renvoyés à un pansexualisme recouvrant l'ensemble de la compréhension psychique. Car que faire des auto-agressions que sont le suicide, les automutilations et les troubles des conduites alimentaires ? Ces attaques du corps sont-elles prises, elles aussi, dans un réseau représentationnel inconscient et dans les effets de l'après-coup typique de la sexualité humaine ?
Comment penser les excès de liaison induits par la collusion entre l'agression sexuelle et la dessication entrainée par la déliaison mortifère de l'agression ?
À partir de cette question provocatrice, nous souhaitons porter notre attention sur les adolescent.e.s victimes et auteurs d'agression. Quels dispositifs de soin et quels aménagements du cadre thérapeutique face aux effets et aux conséquences des agressions sexuelles ? Quelles modalités d'accueil face aux agressions qui seraient au-delà ou en deçà de cette valence sexuelle.

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« La colère des jeunes adultes, un catalyseur de mobilisations »

Article de Delphine Baloul, Patricia Loncle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3228, 8 octobre 2021, pp. 28-29.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Participation, Colère, Inégalité, Chômage, Exclusion sociale, Pauvreté, Politique sociale, Épidémie, Crise, Isolement, Souffrance psychique, Implication personnelle, Solidarité, Bénévolat

Spécialiste de la mise en œuvre des politiques de jeunesse et de l’engagement et la participation des jeunes en Europe, Patricia Loncle analyse l’impact des inégalités sur cette population. Entre abattement, colère et engagement.

Le suicide des jeunes : penser l'impansable

Article de Xavier Pommereau, François Ladame, Nathalie de Kernier, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 391, octobre 2021, pp. 12-61.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Suicide, Adolescent, Jeune, Risque, Approche clinique, Mort, Symptôme, Santé mentale, Souffrance psychique

Les conduites suicidaires sont « inexplicables » au sens réducteur de causalité simple et univoque. Chaque histoire demeure singulière. Les réactions au suicide sont aussi multiples.

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Comprendre le harcèlement entre pairs

Article de Florent Contassot, Amélie Devaux

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 222, octobre 2021, pp. 22-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Harcèlement moral, Enfant, Adolescent, Accueil collectif de mineurs, Suicide, Souffrance psychique, Santé mentale, Prévention, Violence, Victime, Équipe éducative, cyberharcèlement

"Le harcèlement, je connais, mais il n'y en a pas dans ma structure !" Les phénomènes de harcèlement entre jeunes ont pendant très longtemps été mésestimés au sein des structures éducatives. On sait aujourd'hui qu'ils touchent 1 jeune sur 10, qu'ils sont bien souvent invisibles à l'adulte et peuvent provoquer des troubles psychologiques durables voire mener au suicide. De même, on a longtemps considéré que ces violences étaient inévitables. Qui en effet n'a pas déjà entendu : "Les enfants ne se font pas de cadeau, ils sont souvent méchants entre eux." ?

Il convenait de revenir sur ce sujet essentiel, de mieux comprendre ce qu'est le harcèlement... et d'expliquer comment prévenir et agir, comment lutter contre ces violences inacceptables.

Sécuriser des jeunes filles en grande difficulté

Article de Aurélie Vion

Paru dans la revue Direction(s), n° 200, septembre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Protection de l'enfance, ASE, Enfant en difficulté, Adolescent, Prise en charge, Soin, Thérapie, Trouble du comportement, Crise, Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Séparation, Santé mentale, Moselle

Depuis 2016, la Maison éducative et thérapeutique (MET) accueille des adolescentes ayant épuisé les structures classiques de protection de l'enfance. Pour gérer leurs troubles du comportement associés à de multiples problématiques, l'équipe d'éducateurs et de soignants mise sur une prise en charge sur mesure et contenante.

“Les hikikomoris, ou l’adolescence sans fin”

Article de Brigitte Bègue, Cristina Figueiredo

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3210, 21 mai 2021, pp. 26-29.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Intimité, Groupe, Isolement, Souffrance psychique, pédopsychiatrie, Famille, Séparation, Violence, Morale, Absence, Cohabitation

Ils décident brutalement de ne plus sortir de leur chambre. En se retirant du monde, les hikikomoris déroutent leur entourage et déjouent les grilles de lecture et d’intervention classiques. Une nouvelle génération de reclus, aux frontières de l’intime et du collectif, loin d’être typiquement japonaise.