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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Jeunesses des Outre-mer

Article de Arnaud Regnier Loilier, Michel Tondellier, Elodie Floury, Didier Bretonet al.

Paru dans la revue Agora, n° 94, 2023 [2], pp. 25-153.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Âge, Adolescent, Grossesse, Scolarité, Armée, Mobilité géographique, Insertion professionnelle, Famille, La Réunion, Antilles, Guyane, Mayotte, Polynésie française

Les préoccupations sociales concernant la jeunesse dans les Outre-mer ne sont pas nouvelles et portent sur différents aspects interdépendants les uns des autres tels que la scolarité et la formation, l’insertion professionnelle, la précarité ou encore l’émigration. Ce dossier propose de s’intéresser « aux jeunesses » de ces territoires en s’interrogeant sur la manière dont elles se vivent in situ, comment elles s’y déploient et avec quelles perspectives d’avenir. À partir d’approches méthodologiques et disciplinaires variées, les articles rendent compte du passage à l’âge adulte, du rôle et du fonctionnement des institutions, mais aussi de la famille, des aspirations, des projets de mobilités, voire des immobilités. Les données exposées portent sur une grande partie des territoires d’outre-mer et suggèrent qu’ils méritent d’être appréhendés dans leur complexité, sans être réduits ni à leurs points communs ni à leurs « spécificités », réelles ou revendiquées.

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Jeunesse, récit d'insertion et nécessité de l'étude longitudinale : retour sur deux enquêtes québécoises

Article de Jacques Hamel

Paru dans la revue Agora, n° 91, 2022 [2], pp. 7-20.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Enquête, Récit de vie, Diplôme, Québec

La jeunesse pose problème quand il s’agit de l’envisager sous l’angle sociologique afin de savoir comment les jeunes s’insèrent dans la société ou, plus exactement, dans la vie sociale. En effet, la jeunesse correspond à une courte période de l’existence, sujette aux aléas de l’entrée dans la vie adulte. Comment peut-on, dans ces conditions, saisir la vie d’une personne pour qui l’intégration à la société est en voie de se faire ?
Les problèmes, on le devine, sont d’ordre à la fois théorique et méthodologique. Le présent article cherche à les cerner à la lumière de deux enquêtes conduites à dix ans d’intervalle auprès d’une même cohorte de jeunes, en vue d’appréhender concrètement leur insertion sociale et professionnelle au terme de leurs études universitaires. Un retour sur cette expérience qui remonte à plusieurs années met ici au jour la pertinence que peut revêtir une étude longitudinale auprès des jeunes, dont le récit de vie paraît constituer la méthode idéale malgré les difficultés qu’elle ne manque pas de soulever d’entrée de jeu.

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Avancer, évoluer pour trouver sa place : parcours de jeunes accompagnés par la mission locale de Blois

Article de Thomas Prigent, Yvan Leroy

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 107-126.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mission locale pour l'emploi, Jeune en difficulté, Insertion professionnelle, Mobilité sociale, Récit de vie, Milieu rural, Inégalité, Blois

Inégalités scolaires persistantes, pauvreté des jeunes, précarité de l’emploi, tout laisse à penser que l’avenir de la jeunesse est figé, que les destins sont joués d’avance. Pour traiter de l’objet de ce numéro de Vie sociale sur les jeunes qui « s’en sortent », les auteurs ont choisi d’étudier le parcours de cinq jeunes suivis par une mission locale et qui estiment eux-mêmes s’en être sortis. Les entretiens montrent la complexité de leurs parcours, faits d’échecs, d’hésitations, mais aussi de volonté et d’ambition. Et au-delà de la logique de mobilité sociale ascendante, leurs récits indiquent clairement que l’enjeu majeur de ces jeunes est de « trouver leur place » dans le champ professionnel et social. À travers ces entretiens, on perçoit la fonction d’une mission locale du Loir-et-Cher dans ces parcours de « réussite », et surtout le rôle de ses conseillers d’insertion.

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Donner aux jeunes vulnérables du temps au présent pour miser sur l’avenir

Article de Samuel James, Aude Kerivel

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 165-182.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Vulnérabilité, Politique de l'emploi, Politique sociale, Insertion sociale, Insertion professionnelle, FEJ (Fonds d’expérimentation pour la jeunesse)

Jeunes détenus, neet (Not in Education, Employment or Training, ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), jeunes sortant de l’Aide sociale à l’enfance, jeunes sans domicile fixe : des catégories de populations que les politiques publiques peinent à atteindre. Depuis 2009, le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (fej) accompagne des projets destinés à combler les manques des dispositifs de droit commun. Cet article s’articule autour des enseignements d’évaluations de quatre de ces projets. L’enjeu est de déterminer et d’analyser les facteurs de réussite de ces dispositifs : un travail inductif de construction des politiques publiques à partir des connaissances de terrain et des besoins des jeunes, des dispositifs centrés sur l’emploi ou l’allocation financière et qui ne négligent pas la nécessité de lever les potentiels freins administratifs, de santé et d’isolement. L’entrée dans un dispositif qui s’adapte à leurs besoins, et qui leur permet surtout de prendre le temps nécessaire, à un moment propice de leur trajectoire, semble être un levier permettant à ces jeunes que nous pouvons regrouper sous le vocable « vulnérables » de « s’en sortir ».

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Ce qu’une " sortie positive " de la Garantie jeunes veut dire

Article de Julie Couronné, Marie Loison Lerustre

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 183-199.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Emploi accompagné, Dispositif d'insertion, Jeune en difficulté, Réussite sociale

Cet article est issu d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales au cours de laquelle nous avons observé la mise en œuvre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination de jeunes considéré.e.s comme « ni en emploi, ni en formation, ni en études » avec des ressources très faibles. Les critères institutionnels retenus pour considérer une « sortie positive » de la Garantie jeunes se rapportent à l’emploi et uniquement à l’emploi. L’enquête menée nous incite à adopter une lecture alternative, fondée sur les parcours observés. Nous nous sommes plus particulièrement intéressé.e.s aux différentes raisons qui expliquent que certain.e.s jeunes soient parvenu.e.s à s’approprier le dispositif et comment il leur a permis de « s’en sortir ». À quoi tient la réussite de ces jeunes ? Quelles sont les ressources dont ils et elles disposent ? Notre approche de ces « jeunes qui s’en sortent » vise à interpréter leur mise en mouvement comme le produit de la rencontre entre une proposition institutionnelle, par nature collective, et des caractéristiques sociales mises à l’épreuve dans leur parcours biographique.

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Jeunes en difficulté d’insertion au sein de l’Union européenne : quelle action publique privilégier ?

Article de Florence Lefresne

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 201-220.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Insertion professionnelle, Précarité, Chômage, Jeune, Politique de l'emploi, Territoire, Décrochage scolaire, Autonomie, Accompagnement, Empowerment, Union Européenne

Cet article montre, dans une première partie, que les difficultés d’insertion professionnelle des jeunes au sein de l’Union européenne sont difficilement comparables à partir du simple indicateur de taux de chômage des jeunes et qu’elles s’analysent au regard de la configuration de chaque système d’insertion national. Il souligne à cet égard les mutations profondes de ces systèmes depuis les quatre dernières décennies, notamment sous l’effet des politiques publiques. Dans une seconde partie, il examine deux catégories-cibles de l’action publique, largement impulsées par l’Union européenne : celle des « sorties précoces » et celle des neet. Il met en évidence le maintien de fortes spécificités nationales, voire territoriales, dans les caractéristiques de ces catégories-cibles. L’article souligne également que c’est le plus souvent au prix d’un travail concret de repérage des difficultés, d’identification fine des diagnostics et d’accompagnement vers un plus grand « pouvoir d’agir » que certains jeunes trouvent les ressources pour s’en sortir.

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Devenir adulte, 10 ans après

Article de Cécile Van de Velde

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 197-202.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Jeune majeur, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Expérimentation, Politique économique, Droit social, Famille

RFAS : Depuis la sortie de votre ouvrage en 2008, l’expérience du « devenir adulte » dans les sociétés européennes et mondiales a-t-elle évolué ? [...]

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Accompagner sans attenter à la liberté des individus

Article de Jérôme Gautié

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 191-195.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Prestation sociale, Politique de l'emploi, Politique sociale, Insertion professionnelle, Accompagnement social, Empowerment, Précarité, Mission locale pour l'emploi

RFAS : Jérôme Gautié, vous avez été président du comité scientifique chargé de l’évaluation de la Garantie jeunes. Pouvez-vous tout d’abord nous rappeler la genèse de ce dispositif ? [...]

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Les ressources de la proximité. Capital d’autochtonie et engagements locaux des jeunes femmes d’origine populaire et rurale

Article de Sofia Aouani, Sophie Orange, Fanny Renard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 167-189.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Femme, Classe sociale, Milieu rural, Insertion professionnelle, Revenu, Territoire

Cet article propose de mobiliser le concept de « capital d’autochtonie » pour éclairer les formes de soutien et les types de ressources sur lesquels s’appuient les jeunes femmes d’origine populaire et rurale dans leur accès à l’âge adulte. Le capital d’autochtonie va permettre à ces jeunes femmes de compenser l’absence ou la faiblesse des capitaux culturels et/ou économiques nécessaires à l’insertion professionnelle ou à l’accès à la propriété. En venant combler les décalages entre les titres scolaires et les postes occupés, ou encore en contribuant à offrir aux jeunes femmes des marges de liberté et de résistance face à l’assignation domestique au sein du couple ou aux rapports hiérarchiques dans l’emploi, les ressources locales apparaissent comme des conditions de possibilité de la conciliation entre différents impératifs sociaux qui pèsent sur ces jeunes femmes, et notamment les normes de l’emploi et de la maternité. Mais, s’il permet de pallier l’absence ou la faiblesse des capitaux centraux dans l’accès à certains marchés (emploi, immobilier, matrimonial, etc.), le capital d’autochtonie ne permet pas de compenser intégralement ce déficit.

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Soutenir le jeune et son projet : les logiques éducatives parentales à l’épreuve de l’insertion professionnelle

Article de Nicolas Charles, Marie Clémence Le Pape, Mickaël Portela, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 119-142.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Classe sociale, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Parents, Éducation, Responsabilité, Échec, Projet, Expérimentation, Séparation

L’injonction faite aux jeunes en France de suivre des études sans marquer d’arrêt, les menant à s’insérer sans attendre sur le marché du travail, et conditionnant leur intégration sociale et professionnelle sur le long terme, souvent qualifiée de logique du « placement », a fait l’objet de nombreuses recherches. Faisant un pas de côté, cet article cherche à mieux appréhender cette mécanique sociale, souvent étudiée à travers les représentations des jeunes ou l’angle des politiques sociales, en analysant les logiques éducatives des parents. L’article montre que la vision parentale de la jeunesse varie grandement selon l’enjeu, et oscille notamment entre une certaine insouciance sur les questions relationnelles et une inquiétude plus marquée quant à l’insertion professionnelle. En croisant rhétoriques et pratiques éducatives parentales, l’article souligne quatre logiques éducatives visant à répondre à cette injonction à « trouver sa place » – la confiance scolaire et institutionnelle ; l’encadrement stratégique ; l’expérimentation en confiance et l’expérimentation encadrée – qui varient largement notamment selon l’origine sociale des parents. L’article conclut sur une particularité des parents par rapport aux institutions scolaires et sociales, celle de porter personnellement le poids de la responsabilité quand survient une forme d’échec de leurs enfants.

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