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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Avancer, évoluer pour trouver sa place : parcours de jeunes accompagnés par la mission locale de Blois

Article de Thomas Prigent, Yvan Leroy

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 107-126.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mission locale pour l'emploi, Jeune en difficulté, Insertion professionnelle, Mobilité sociale, Récit de vie, Milieu rural, Inégalité, Blois

Inégalités scolaires persistantes, pauvreté des jeunes, précarité de l’emploi, tout laisse à penser que l’avenir de la jeunesse est figé, que les destins sont joués d’avance. Pour traiter de l’objet de ce numéro de Vie sociale sur les jeunes qui « s’en sortent », les auteurs ont choisi d’étudier le parcours de cinq jeunes suivis par une mission locale et qui estiment eux-mêmes s’en être sortis. Les entretiens montrent la complexité de leurs parcours, faits d’échecs, d’hésitations, mais aussi de volonté et d’ambition. Et au-delà de la logique de mobilité sociale ascendante, leurs récits indiquent clairement que l’enjeu majeur de ces jeunes est de « trouver leur place » dans le champ professionnel et social. À travers ces entretiens, on perçoit la fonction d’une mission locale du Loir-et-Cher dans ces parcours de « réussite », et surtout le rôle de ses conseillers d’insertion.

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Donner aux jeunes vulnérables du temps au présent pour miser sur l’avenir

Article de Samuel James, Aude Kerivel

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 165-182.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Vulnérabilité, Politique de l'emploi, Politique sociale, Insertion sociale, Insertion professionnelle, FEJ (Fonds d’expérimentation pour la jeunesse)

Jeunes détenus, neet (Not in Education, Employment or Training, ni étudiant, ni employé, ni stagiaire), jeunes sortant de l’Aide sociale à l’enfance, jeunes sans domicile fixe : des catégories de populations que les politiques publiques peinent à atteindre. Depuis 2009, le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (fej) accompagne des projets destinés à combler les manques des dispositifs de droit commun. Cet article s’articule autour des enseignements d’évaluations de quatre de ces projets. L’enjeu est de déterminer et d’analyser les facteurs de réussite de ces dispositifs : un travail inductif de construction des politiques publiques à partir des connaissances de terrain et des besoins des jeunes, des dispositifs centrés sur l’emploi ou l’allocation financière et qui ne négligent pas la nécessité de lever les potentiels freins administratifs, de santé et d’isolement. L’entrée dans un dispositif qui s’adapte à leurs besoins, et qui leur permet surtout de prendre le temps nécessaire, à un moment propice de leur trajectoire, semble être un levier permettant à ces jeunes que nous pouvons regrouper sous le vocable « vulnérables » de « s’en sortir ».

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Ce qu’une " sortie positive " de la Garantie jeunes veut dire

Article de Julie Couronné, Marie Loison Lerustre

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 183-199.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Emploi accompagné, Dispositif d'insertion, Jeune en difficulté, Réussite sociale

Cet article est issu d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales au cours de laquelle nous avons observé la mise en œuvre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination de jeunes considéré.e.s comme « ni en emploi, ni en formation, ni en études » avec des ressources très faibles. Les critères institutionnels retenus pour considérer une « sortie positive » de la Garantie jeunes se rapportent à l’emploi et uniquement à l’emploi. L’enquête menée nous incite à adopter une lecture alternative, fondée sur les parcours observés. Nous nous sommes plus particulièrement intéressé.e.s aux différentes raisons qui expliquent que certain.e.s jeunes soient parvenu.e.s à s’approprier le dispositif et comment il leur a permis de « s’en sortir ». À quoi tient la réussite de ces jeunes ? Quelles sont les ressources dont ils et elles disposent ? Notre approche de ces « jeunes qui s’en sortent » vise à interpréter leur mise en mouvement comme le produit de la rencontre entre une proposition institutionnelle, par nature collective, et des caractéristiques sociales mises à l’épreuve dans leur parcours biographique.

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Jeunes en difficulté d’insertion au sein de l’Union européenne : quelle action publique privilégier ?

Article de Florence Lefresne

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 201-220.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Insertion professionnelle, Précarité, Chômage, Jeune, Politique de l'emploi, Territoire, Décrochage scolaire, Autonomie, Accompagnement, Empowerment, Union Européenne

Cet article montre, dans une première partie, que les difficultés d’insertion professionnelle des jeunes au sein de l’Union européenne sont difficilement comparables à partir du simple indicateur de taux de chômage des jeunes et qu’elles s’analysent au regard de la configuration de chaque système d’insertion national. Il souligne à cet égard les mutations profondes de ces systèmes depuis les quatre dernières décennies, notamment sous l’effet des politiques publiques. Dans une seconde partie, il examine deux catégories-cibles de l’action publique, largement impulsées par l’Union européenne : celle des « sorties précoces » et celle des neet. Il met en évidence le maintien de fortes spécificités nationales, voire territoriales, dans les caractéristiques de ces catégories-cibles. L’article souligne également que c’est le plus souvent au prix d’un travail concret de repérage des difficultés, d’identification fine des diagnostics et d’accompagnement vers un plus grand « pouvoir d’agir » que certains jeunes trouvent les ressources pour s’en sortir.

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