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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Handicap psychique et fracture numérique. Quelles solutions pour favoriser l’inclusion sociale ?

Article de Stéphanie Soto

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 21-26.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement de la personne et identité, Handicap psychique, Insertion sociale, Technologie numérique

Portés par une réflexion collective du Comité Local de Santé Mentale (CLSM), les professionnel(le)s de l’antenne de Pézenas du SAVS de l’Association AVH, ont réfléchi à l’impact de la fracture numérique sur le public accompagné. Ils proposent quelques pistes d’actions concrètes afin d’améliorer l’accès des usagers à ces pratiques et, partant, de leur permettre un meilleur pouvoir d’agir en vue de construire leur propre vie en diminuant leur dépendance vis-à-vis de leurs aidants.

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Le non-recours aux établissements et services médico-sociaux du secteur handicap, témoin d’une inadéquation entre offre et demande

Article de Sophie Bourgarel, Bénédicte Marabet, Isabelle Gérardin, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 211-233.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Non-recours, Établissement social et médicosocial, Handicap moteur, Handicap psychique, SESSAD, Besoin, MDPH, Projet de vie, Autonomie, Refus, Maintien à domicile, Soins à domicile

Pourquoi des personnes en situation de handicap, disposant d’une orientation vers un établissement ou un service spécialisé, ne sollicitent-elles pas leur admission ? Pour répondre à cette question et donner à voir des situations individuelles dans un contexte où l’offre apparaît comme insuffisante, mais aussi trop centrée sur les établissements, 103 entretiens dans quatre départements métropolitains ont été réalisés.
Qui sont ces personnes en non-recours ? Elles apparaissent souvent concernées par un handicap moteur ou psychique. Moins de la moitié n’a jamais fréquenté d’établissements médico-sociaux (ESMS). Le non-recours est peu fréquent pour les enfants orientés vers un Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) et, à l’inverse, il est plus souvent observé pour des adultes orientés en foyer de vie. La moitié des personnes interrogées n’a pas pris contact avec l’ESMS suggéré par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Toutefois, un tiers affirme qu’il fera appel à un ESMS, tôt ou tard.
Des solutions alternatives à l’ESMS sont construites par les familles. Elles reposent le plus souvent sur un ou deux professionnels libéraux, essentiellement orthophoniste, kinésithérapeute et psychologue.
La cause principale du non-recours semble être liée à l’inadéquation de l’offre existante par rapport aux besoins ou souhaits des familles ou bénéficiaires. La deuxième cause repérée est le refus des candidatures par les ESMS sollicités. Le troisième motif de non-recours relève d’une stratégie de sécurisation de parcours. Une partie des non-recours est liée à une décision d’orientation unilatérale des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Les souhaits exprimés tout au long des interviews montrent l’intérêt des personnes pour une vie « chez soi », et plaident pour mieux organiser un étayage au domicile, sur un mode différent des services médico-sociaux actuels.

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Inclusion, bien-être et APA thérapeutique

Article de Aurélien Nosal, Ludwig Lecouëdic

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 54-61.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Intégration, GEM, Sport, Activité physique, Sport adapté, Association, Adaptation, Handicap psychique, Santé

À l’heure où les cliniques psychiatriques ne se désemplissent pas, le rôle des GEM est primordial, pour « l’avenir du handicap psychique » notamment, mais également pour les personnes avec des troubles du spectre autistique ou vieillissantes. En effet, les groupes d’entraide mutuelle permettent d’apporter un autre regard : vierge et non médical. Certes, la distinction entre soin et accompagnement n’est pas toujours clarifiée correctement auprès de tous, ce qui ne donne pas encore une entière légitimité aux bienfaits des GEM. Il est vrai que pour le moment il n’y a pas assez de recul sur ces pratiques. Toutefois, Patrick Gohet, délégué interministériel aux Personnes handicapées, déclarait en 2004 dans une interview à Sport adapté magazine : « Il est indispensable que, dans les structures de vie et de travail où il y a des activités d’accompagnement, les activités physiques et sportives trouvent toute leur place. » C’est pourquoi l’association sportive Actiphypsy vise un accompagnement exigeant des usagers des GEM à partir d’une pratique raisonnée des activités physiques adaptées (APA) et accompagnés par des professionnels APA.

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Faire de la recherche à propos/sur/avec/pour la Fédération française du sport adapté ? Analyse réflexive sur un dispositif original de recherche

Article de Isabelle Caby, Anne Marcellini

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 32-39.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sport adapté, Recherche, Santé, Handicap mental, Handicap psychique, Santé mentale, Éthique

La Fédération française du sport adapté a officiellement mis en place en 2001 une commission nationale « Études et recherches » qui a été dirigée et animée par son vice-président, Roy Compte, jusqu’à son décès en 2017. La mission de cette commission est de dynamiser, soutenir et réaliser des recherches scientifiques sur les activités de la fédération. Pour cela, Roy Compte a su regrouper, pendant plus de quinze ans, des enseignants-chercheurs s’intéressant aux relations entre déficience intellectuelle et/ou troubles psychiques et pratique sportive.
En présentant deux actions concrètes récentes menées au sein de cette commission, les auteurs dégagent les caractéristiques originales de ce dispositif de recherche inédit, élaboré au sein de la Fédération française du sport adapté.

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Quand la musique est bonne : le handicap psychique et ses représentations dans un quartier lillois (France)

Article de Agnès d' Arripe, Cédric Routier, Damien Vanneste

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 3 & 4, décembre 2018, pp. 63-76.

Mots clés : Culture-Loisirs, Handicap-Situations de handicap, Personne handicapée, Handicap psychique, Radio, Musique, Médiation, Territoire, Lien social, Lille

A partir d’effets inattendus apparus dans une recherche-action, cet article approche la culture musicale dans sa fonction pragmatique de médiation. La performativité de l’œuvre musicale, au prisme notamment de la notion d’objet relationnel (Fevry, 2015), est illustrée par sa capacité à faire lien entre différents acteurs du projet concerné. Celui-ci consistait à concevoir et lancer une émission de radio produite et animée par des personnes présentant un handicap psychique. Or l’œuvre musicale s’est révélée permettre à ces personnes d’exister personnellement et d’agir socialement, s’imposant dans la construction des relations et soutenant la pérennité de l’émission. Nous verrons aussi qu’elle interroge plus largement la problématique contemporaine du handicap, particulièrement concernant l’usage des classifications usuelles et les rapports entre chercheurs et chroniqueurs de l’émission.

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