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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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"Des moyens importants pour transformer l'offre"

Article de Laura Taillandier, Génevieve Darrieussecq

Paru dans la revue Direction(s), n° 220, juin 2023, pp. 18-20.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Établissement social et médicosocial, Management, Prise en charge, Gestion, Directeur d'établissement, Besoin, Accompagnement

Face à un "manque de données préoccupant", Geneviève Darrieussecq en appelle aux gestionnaire pour aider au déploiement des 50000 nouvelles solutions annoncées à la Conférence nationale du handicap fin avril et qui s'accompagneront de la création d'un fonds de transformation de l'offre. La ministre déléguée détaille les chantiers qui s'engagent et sa priorité : déployer le repérage précoce.

La nuit à domicile : la continuité de l'accompagnement en jeu

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafféri, Louis Ploton, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 27, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Personne handicapée, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnement, Nuit, Sécurité, Anxiété, Aide soignant, Aidant familial, Auxiliaire de vie sociale, Besoin, Territoire

A l’heure où le virage domiciliaire est sacralisé, les pouvoirs publics ont omis non pas un détail, mais près de 12 heures quotidiennes pendant lesquelles l’accompagnement de nuit des personnes vulnérables est une sorte de zone grise peuplée d’isolement et d’absence de solution. Face à ce désert de l’accompagnement nocturne, certains pionniers apportent une pierre à l’édifice d’une continuité des soins. Ils partagent leurs initiatives dans ce numéro avec une volonté commune : apporter des solutions pragmatiques aux personnes âgées ou en situation de handicap et à leurs aidants.

Vieillissement : la double peine du handicap

Article de Laurence Ubrich, Maxime Ricard, Danielle Michelet Coutama

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3274, 16 septembre 2022, pp. 6-13.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Handicap, Personne âgée, Vieillissement, Prise en charge, Problématique, Besoin, Accompagnement, Autonomie, Changement

Dossier composé de trois articles :
Vieillissement : la double peine du handicap
Rester autonome le plus longtemps possible
« Il faut changer la logique d’accompagnement »

Enjeux et fondements d'une société inclusive

Article de Charles Gardou

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 100, avril 2022, pp. 49-60.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Concept, Handicap, Besoin, Égalité, Norme sociale, Société, Lien social, Inclusion

Pour ce centième numéro, nous avons donc souhaité vous proposer de redécouvrir un certain nombre d'articles parus tout au long de ces 15 dernières années : cet article est issu du numéro 79 de 2015.

Assistant au projet et parcours de vie : une rupture dans les métiers de l’accompagnement ?

Article de Corinne Merini, Julie Pironom, Jean Bélanger, Serge Thomazet

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 6, n° 92, 2021-6, pp. 123-138.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social : Métiers, Enfant handicapé, Parents, Besoin, Autonomie, Empowerment, Projet de vie, Médiation, Accompagnement, Profession, Expérimentation, Non-recours, Coopération, Compétence professionnelle

Les personnes handicapées et leurs familles sont souvent confrontées à de grandes difficultés pour élaborer un projet de vie correspondant à leurs attentes et leurs besoins. Une expérimentation menée entre 2016 et 2018 a permis à une dizaine de professionnels de s’engager dans un nouveau métier, au côté des familles, pour les aider à concevoir et formaliser leurs besoins. Ainsi pensé, l’accompagnement relève de la formation à l’autodétermination (empowerment), par une explicitation des codes et des jeux du milieu, et par le soutien apporté au développement des compétences nécessaires à exercer des choix là où les accompagnements traditionnels visent les réponses et les solutions. L’article ci-dessous rend compte d’une recherche qualitative qui a permis de mieux comprendre comment les professionnels s’emparent de ce nouveau métier, les difficultés rencontrées, la façon dont elles ont été résolues. Les résultats confirment l’existence d’un métier dont le positionnement est notablement différent des métiers historiques de l’accompagnement.

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Handicap ou besoin éducatif particulier, comparaison des usages de ces notions dans huit pays européens en rapport avec l’éducation inclusive

Article de Philippe Mazereau, Geneviève Orion

Paru dans la revue La Nouvelle revue éducation et société inclusives, n° 91, 2021-5, pp. 199-212.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, Scolarisation, Besoin, Éducation, Intégration scolaire, Milieu ordinaire, Mixité, Politique sociale, Analyse comparative, Inclusion, Belgique, Suisse, Allemagne, France, Espagne, Finlande, Suède, Italie

Dans le contexte international de promotion de principes inclusifs en matière d’éducation, l’article compare huit pays européens dans leur mise en œuvre les nouvelles directives en matière de scolarisation des élèves à Besoins éducatifs particuliers (BEP). Dans une démarche de comparaison sociétale (Maurice, 1989) nous tentons d’éclairer deux questions principales. Quelle est l’articulation entre les notions de handicap et de BEP dans les systèmes éducatifs ? Peut-on remarquer des évolutions identiques selon les traditions de séparation ou d’intégration de l’enseignement ordinaire et spécialisé ? À partir de l’analyse des statistiques fournies par l’European Agency for Special Needs and Inclusive Education et d’un recueil de données de terrain par questionnaire et entretiens, l’enquête dégage deux orientations quant à la caractérisation des difficultés des élèves. D’un côté les pays qui délimitent strictement les BEP aux situations de handicap médicalement attestées, de l’autre ceux qui raisonnent plus largement en termes de besoins pédagogiques des élèves. Par ailleurs, le traitement des difficultés scolaires et des handicaps au sein des systèmes ordinaires de scolarisation se généralise, ce qui déstabilise les enseignants dans les pays à forte tradition d’enseignement spécialisé séparé (Belgique, Suisse, Allemagne, France).

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Regard sur l’altérité et inclusion scolaire d’élèves en situation de handicap

Article de Fanny Thomas

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, n° 91, vol. 5, 5-2021, pp. 127-138.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Élève, Handicap mental, Déficience cognitive, Scolarisation, ULIS, Milieu ordinaire, Méthode pédagogique, Intégration scolaire, Besoin, Environnement, Adaptation, Écoute, inclusion

Cet article est construit autour de la rencontre de son auteure, professeure des écoles, et de deux élèves ayant des difficultés cognitives et scolarisés à la fois dans un dispositif Ulis-école et dans une classe de référence. Au fur et à mesure de son analyse de deux séances d’inclusion de ces élèves dans leur classe ordinaire, Fanny Thomas montre en quoi l’abord de ces enfants par le prisme de la différence produit des effets contraires au paradigme inclusif. Elle en déduit alors des principes d’action pédagogique pensés au bénéfice du bien-être et des apprentissages des élèves et de la prise en compte de leurs besoins, qu’elle articule à une réflexion sur l’école inclusive.

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Le non-recours aux établissements et services médico-sociaux du secteur handicap, témoin d’une inadéquation entre offre et demande

Article de Sophie Bourgarel, Bénédicte Marabet, Isabelle Gérardin, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 211-233.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Non-recours, Établissement social et médicosocial, Handicap moteur, Handicap psychique, SESSAD, Besoin, MDPH, Projet de vie, Autonomie, Refus, Maintien à domicile, Soins à domicile

Pourquoi des personnes en situation de handicap, disposant d’une orientation vers un établissement ou un service spécialisé, ne sollicitent-elles pas leur admission ? Pour répondre à cette question et donner à voir des situations individuelles dans un contexte où l’offre apparaît comme insuffisante, mais aussi trop centrée sur les établissements, 103 entretiens dans quatre départements métropolitains ont été réalisés.
Qui sont ces personnes en non-recours ? Elles apparaissent souvent concernées par un handicap moteur ou psychique. Moins de la moitié n’a jamais fréquenté d’établissements médico-sociaux (ESMS). Le non-recours est peu fréquent pour les enfants orientés vers un Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) et, à l’inverse, il est plus souvent observé pour des adultes orientés en foyer de vie. La moitié des personnes interrogées n’a pas pris contact avec l’ESMS suggéré par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Toutefois, un tiers affirme qu’il fera appel à un ESMS, tôt ou tard.
Des solutions alternatives à l’ESMS sont construites par les familles. Elles reposent le plus souvent sur un ou deux professionnels libéraux, essentiellement orthophoniste, kinésithérapeute et psychologue.
La cause principale du non-recours semble être liée à l’inadéquation de l’offre existante par rapport aux besoins ou souhaits des familles ou bénéficiaires. La deuxième cause repérée est le refus des candidatures par les ESMS sollicités. Le troisième motif de non-recours relève d’une stratégie de sécurisation de parcours. Une partie des non-recours est liée à une décision d’orientation unilatérale des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Les souhaits exprimés tout au long des interviews montrent l’intérêt des personnes pour une vie « chez soi », et plaident pour mieux organiser un étayage au domicile, sur un mode différent des services médico-sociaux actuels.

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Quel accompagnement à domicile demain ?

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 60, novembre 2020-janvier 2021, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Aide à domicile, Besoin, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Maintien à domicile, Désinstitutionnalisation, Éthique, Conditions de vie, Habitat, Intégration, Lien social, Nuit, Vulnérabilité, Pratique professionnelle, Profession, Conditions de travail, Financement

La marche vers la désinstitutionnalisation ou encore les habitats inclusifs vont-ils changer l'accompagnement à domicile des personnes fragilisées par la maladie, le vieillissement ou encore le handicap ? Même si la majorité des Français souhaitent rester chez eux, des questions demeurent : oui, mais dans quelles conditions de vie, de dignité et de sécurité ? (...) Au-delà de l'accompagnement des gestes de la vie quotidienne, d'autres aspects se jouent autour de l'isolement et du maintien du lien social. Mais pas seulement. Quelles solutions apporter la nuit pour des personnes seules et souffrant de troubles cognitifs ou alors sujettes aux chutes ? Comment repousser la dépendance ou, en tout cas, faire participer les usagers pour qu'ils soient acteurs de leur vie et qu'ils continuent de participer ? Ce n'est pas une intervention minutée de 30 voire 45 minutes qui permet un accompagnement complet d'une personne dépendante. Les pouvoirs publics vont devoir apporter des réponses au financement. Les professionnels vont devoir également s'engager, réfléchir, innover pour que les pratiques riment avec éthiques, pour qu'elles continuent à se transformer, pour que le secteur poursuive sa professionnalisation et surtout pour qu'il soit davantage attractif. L'enjeu sera de proposer des conditions de travail permettant d'attirer et de recruter les professionnels qui ont choisi les métiers de l'accompagnement pour enfin venir à bout du turn-over qui fait tellement de mal au quotidien.

Le droit au répit

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Elodie Lanez, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 59, août-octobre 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Repos, Fatigue, Besoin, Aidant familial, Personne handicapée, Personne âgée, Dépendance, Accompagnement, Accueil temporaire, Groupe de parole, Association, Financement, Maintien à domicile

Longtemps ignoré et même nié, le besoin de répit des aidants accompagnant des personnes âgées dépendantes ou des personnes en situation de handicap est devenu un droit. Les termes de "répit" et "d'aidant" sont désormais entrés dans le vocabulaire des Français. Dans le même temps, les textes législatifs de sont multipliés au cours des dernières années. Les professionnels du domicile proposent aujourd'hui une offre diversifiée et structurée, avec l'accompagnement des auxiliaires de vie, des ateliers thématisés, des groupes de parole, des séjours répit, et depuis peu avec l'expérimentation du relayage sur le modèle du baluchonnage québécois. Les services d'aide et d'accompagnement à domicile, les plateformes d'accompagnement et de répit, les accueils temporaires, le tissu associatif donnent la possibilité aux aidants de reprendre des forces, de se reposer quelques minutes, quelques heures voire quelques jours pendant que leurs proches sont accompagnés en toute sécurité. Toutefois, ces associations demandent plus, notamment autour de la question centrale du financement. Et pour cause, l'enjeu est que les aidants puissent "souffler" quand ils en ont besoin et pas seulement quand l'état de leurs finances le leur permet. A l'heure où l'écrasante majorité des Français souhaite rester à domicile jusqu'où bout, loin des institutions, encore faut-il le pouvoir. Les situations sont forcément complexes et différentes, mais elles demandent toutes une réponse individualisée et surtout un accompagnant expérimenté et formé. Des éléments qui devront être pris en compte dans la future loi Grand âge et autonomie, mais aussi dans le financement du 5e risque tant attendus.